La maladie de Parkinson

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Transcription de la présentation:

La maladie de Parkinson Peut-on en améliorer le diagnostic et le suivi ? Par le Dr Jacques Mallecourt neurologue au Centre Hospitalier de Dreux avec le concours de Dr JP Lierville, mg à Dreux

Sources utilisées Conférence de consensus : la maladie de Parkinson 3 mars 2000 - A.N.A.E.S Aspects cliniques et thérapeutiques de la maladie de Parkinson EMC 17-060-A-50 (2001) Maladie de Parkinson -référentiel national -collège des enseignants de neurologie version du 30/08/2002 La maladie de Parkinson en Bretagne : février 2003 -U.R.C.A.M.

Etat des lieux : résultats de l ’étude URCAM de Bretagne 231 patients inclus en ALD en 1 an âge moyen d ’admission en ALD : 72 ans -dans 54 p 100 des cas, les signes datent de 1 à 5 ans, voire davantage ( la maladie, d’après la littérature commencerait en moyenne à 55 ans) triade dans 61 % des cas, absence de tremblement dans 15 % des cas. Dépression dans 28 % des cas. Dans 66 %, stades bilatéraux sévères 72 % des patients traités par L-DOPA déficit en soins de kinésithérapie 21 patients sans traitement spécifique la moitié des patients a consulté au moins une fois le neurologue . Ces spécialistes interviennent très peu dans les formes graves de la maladie

Combien de MPI dans votre patientèle ? Prévalence 40 à 100 pour 50 000 habitants ( Dreux et environs) 1 % > 65 ans 3 % > 95 ans Incidence annuelle 5 à 15 pour 50 000 habitants (Dreux et environs) ALD Bretagne 6.5 pour 50 000 assurés. PAR MG à Dreux : 2 à 3 patients en tout, 1 nouveau patient tous les 2 à 3 ans

Nos objectifs Penser à la MPI plus précocement. mieux connaître les classes de médicaments utilisées dans la MPI et mieux connaître la manière de les utiliser. Mieux organiser le co-suivi de cette maladie au cours de son évolution naturelle avec votre correspondant neurologue, afin d’en retarder, autant que possible, les effets délétères.

Penser à la MPI plus précocement. Tremblement de demi-repos, lent, épargnant le chef, disparaissant pendant le sommeil. asymétrie akinésie-rigidité micrographie f. rhumatismale : raideur d ’un membre, P.A.S.H f. psychiatrique : lenteur, apathie, syndrome dépressif (ou pseudo-dépressif) Etat dépressif

Penser à la MPI plus précocement. (signes d ’examen) Tremblement sensibilisé par calcul mental. Rigidité de type plastique avec roue dentée (manœuvre de Froment) akinésie, bradykinésie, hypokinésie. (amimie, micrographie, perte du ballant du bras lors de la marche, modification de la voix) pas de prise de neuroleptiques. Pas d ’atypie (syndrôme axial, dysautonomie) trt d épreuve par L-DOPA

mieux connaître les classes de médicaments utilisées dans la MPI L-dopa agonistes dopaminergiques : bromocriptine, lisuride, piribédil (Trivastal), Ropinirole (Requip) amantadine anticholinergiques (Parkinane etc.) IMAO-B Seligiline (Otrasel) [ Lafon : nous invite ce soir] ICOMT (Comtan)

mieux connaître la manière d’utiliser les médicaments L âge et l ’importance de la gène fonctionnelle sont les 2 facteurs qui guident les choix thérapeutiques ( recommandations ANAES) en l ’absence de retentissement moteur, abstention thérapeutique lorsque la gène est minime, antagonistes dopaminergiques, seligiline, anticholinergiques lorsqu’il existe un retentissement fonctionnel sujet jeune : agonistes dopaminergiques le plus longtemps possible sujet âgé : L-dopa en première intention.

Évolution en quatre stades Mieux organiser le co-suivi de cette maladie au cours de son évolution naturelle (I) Évolution en quatre stades diagnostic, lune de miel, complications motrices du trt L-Dopa dyskinésies fluctuations (phase ON, phase OFF) déclin signes axiaux equilibre, freezing festination, dysarthrie, troubles de la déglutition détèrioration cognitive, trb psychiatriques

L’utilisation de grilles de suivi UPDRS Mieux organiser le co-suivi de cette maladie au cours de son évolution naturelle (II) L’utilisation de grilles de suivi UPDRS

L’utilisation de grilles de suivi UPDRS Mieux organiser le co-suivi de cette maladie au cours de son évolution naturelle (III) L’utilisation de grilles de suivi UPDRS L’utilisation du correspondant neurologue confirmer le diagnostic éliminer les autres syndrômes parkinsonniens effectuer le choix du traitement de démarrage ( L-dopa ou non?) contrôler les fluctuations et les dyskinésies par un maniement subtil des différents médicaments du Parkinson.

Ne pas oublier la rééducation fonctionnelle, l’orthophonie Mieux organiser le co-suivi de cette maladie au cours de son évolution naturelle (IV) Ne pas oublier la rééducation fonctionnelle, l’orthophonie