P ORTFOLIO Profil démographique et socioéconomique des enfants nés au Canada de parents immigrants Agglomération de Longueuil Mélissa Beaudry-Godin Septembre 2018

Mélissa Beaudry-Godin, Ph. D. Démographie CISSS de la Montérégie-Centre Direction de santé publique Équipe Surveillance 1255 rue Beauregard, Longueuil (Québec) J4K 2M3 Tél.  :      450-928-6777, poste 14075 Courriel : melissa.beaudry-godin.agence16@ssss.gouv.qc.ca WEB : http://www.santemonteregie.qc.ca/agence/index.fr.html Citation suggérée Beaudry-Godin, M. (2018). Profil démographique et socioéconomique des enfants nés au Canada de parents immigrants; Agglomération de Longueuil. Portfolio. Longueuil : Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre. Direction de santé publique. Équipe Surveillance. [En ligne] http://extranet.santemonteregie.qc.ca/sante-publique/surveillance- etat-sante/portrait-type-thematique.fr.html (Date de consultation) Ce Portfolio comporte des commentaires sous la plupart des diapositives. Il est conseillé d’utiliser l’affichage Page de commentaires.

Introduction Groupe de population à l’étude: enfants nés au Canada dont au moins l'un des parents est né à l'extérieur du Canada (i.e. parent immigrant) Enfants nés au Canada de parents immigrants = Personnes de 2e génération Immigrants = 1ère génération au Canada Enfants d’immigrants = 2e génération au Canada Sources de données : Recensements de 2006 et 2016 Univers = population vivant en ménage privé (excluant Kahnawake) Exclut les personnes vivant en ménage collectif institutionnel (ex. : CHSLD) et en ménage collectif non institutionnel (ex. : résidences pour personnes âgées) Données ne peuvent être comparées à celles de l’Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de 2011

Introduction Dix volets à l’analyse Données démographiques Langue Minorités visibles Scolarité Travail Revenu Logement Mobilité Déplacement domicile-travail Faits saillants

Introduction Comparaisons 2006 Immigrants Âge et sexe Municipalités, arrondissements de la ville de Longueuil et Québec

I. Données démographiques

Personnes de 2e génération Répartition des personnes de 2e génération par municipalité et arrondissement, agglomération de Longueuil, 2016 Territoire Personnes de 2e génération N % Brossard 17 455 33,4 Saint-Lambert 2 765 5,3 Boucherville 2 985 5,7 Saint-Bruno-de-Montarville 2 240 4,3 Longueuil 26 880 51,4 Vieux-Longueuil 14 495 27,7 Saint-Hubert 9 535 18,2 Greenfield Park 2 850 5,4 Agglomération de Longueuil 52 330 100,0 Selon le Recensement de 2016, on dénombre 52 330 personnes de 2e génération dans l’agglomération de Longueuil, dont plus de la moitié (51,4 %) résident à Longueuil et 33,4 % à Brossard. Par ailleurs, 45 % des personnes de 2e génération de la Montérégie résident dans l’agglomération de Longueuil. Source : Statistique Canada, Recensement de 2016. Production : équipe Surveillance, DSP Montérégie, août 2018. En 2016, 45 % des personnes de 2e génération de la Montérégie résident dans l’agglomération

Dans l’agglomération de Longueuil, la population de 2e génération a augmenté de 21,3 % entre 2006 et 2016. À Brossard, cette population s’est accrue de 31,6 % alors que dans l’arrondissement de Greenfield, le nombre de personnes de 2e génération a plutôt diminué de 2,8 % au cours des dix dernières années.

En 2006, les personnes de 2e génération représentent 6,6 % de la population totale de l’agglomération de Longueuil; en 2016, 8,9 % de la population de l’agglomération est de 2e génération. Le poids démographique des personnes de 2e génération au sein de la population totale a augmenté dans tous les territoires de l’agglomération.

Personnes de 2e génération Répartition de la population selon l’âge, par statut de génération, agglomération de Longueuil (municipalités et arrondissements) et Québec, 2016 Territoire Immigrants Personnes de 2e génération 0 à 17 ans 18 à 64 ans 65 ans et + Brossard 7,3 72,1 20,6 48,8 47,6 3,6 Saint-Lambert 11,3 60,4 28,2 31,8 54,1 13,9 Boucherville 11,9 67,1 21,2 39,5 51,9 8,7 Saint-Bruno-de-Montarville 7,7 61,3 31,3 36,8 52,0 11,2 Longueuil 11,7 73,8 14,5 49,8 44,6 5,6 Vieux-Longueuil 12,6 75,0 12,4 51,8 42,7 5,5 Saint-Hubert 10,6 73,1 16,3 48,4 46,9 4,6 Greenfield Park 9,8 69,2 21,0 43,7 46,8 9,5 Agglomération de Longueuil 72,0 18,1 47,4 5,8 Québec 9,0 72,6 18,5 43,0 50,4 6,6 En 2016, dans l’agglomération de Longueuil, près de la moitié (47,4 %) des personnes de 2e génération sont âgées de moins de 18 ans et seulement 5,8 % sont âgées de 65 ans et plus. La structure par âge de la population de 2e génération varie grandement entre les municipalités et arrondissements de l’agglomération de Longueuil. La population de 2e génération de Saint-Lambert s’avère la plus vieille de l’agglomération avec 31,8 % de jeunes de moins de 18 ans et 13,9 % d’aînés. Le Vieux-Longueuil affiche la plus forte proportion de personnes de 2e génération âgées de moins de 18 ans (51,8 %) alors que Brossard est celle où l’on retrouve la plus faible proportion d’aînés (3,6 %). La structure par âge de la population de 2e génération est nettement plus jeune que celle de la population immigrante. Toutes proportions gardées, on dénombre cinq fois plus de jeunes de 0 à 17 ans chez les personnes de 2e génération que chez les immigrants (47,4 c. 9,8 %). Cette tendance s'observe aussi bien au Québec que dans les municipalités et arrondissements de l’agglomération. Source : Statistique Canada, Recensement de 2016. Production : équipe Surveillance, DSP Montérégie, août 2018.

Selon le Recensement de 2016, 44,7 % des personnes de 2e génération de l’agglomération de Longueuil sont en couple, soit une proportion légèrement inférieure à celle observée au Québec (46,9 %). La municipalité de Boucherville (65,5 %) affiche la proportion la plus élevée de personnes de 2e génération vivant avec un conjoint, alors que les personnes de 2e génération de l’arrondissement du Vieux-Longueuil sont les moins nombreuses (39,4 %), en proportion, à être en couple.

Dans l'agglomération de Longueuil, la proportion de personnes de 2e génération ayant un conjoint a légèrement diminué entre 2006 et 2016. Cette tendance s’observe également au Québec et dans trois des cinq municipalités de l’agglomération. À Brossard, la proportion de personnes de 2e génération qui vivent avec un partenaire a augmenté depuis 2006.

Chez les personnes de 2e génération, les hommes sont aussi nombreux que les femmes, en proportion, à vivre avec un conjoint. Cette tendance diffère de celle observée chez les immigrants, puisque les hommes sont proportionnellement plus nombreux que les femmes à être en couple. Par ailleurs, toutes proportions gardées, les personnes de 2e génération sont moins nombreuses que les immigrants à vivre avec un partenaire, et ce, peu importe le sexe et l’âge.

II. Langue

Selon le Recensement de 2016, dans l’agglomération de Longueuil, près de six personnes de 2e génération sur dix (58,0 %) ont déclaré le français comme langue parlée le plus souvent à la maison. Cette proportion est supérieure à celle observée au Québec (51,2 %). À Boucherville, près de huit personnes de 2e génération sur dix (78,3 %) parlent principalement le français à la maison. À Greenfield Park, près de la moitié (45,5 %) des personnes de 2e génération parlent principalement l’anglais à domicile et à Brossard, plus du quart (26,8 %) des personnes de 2e génération parlent principalement une langue tierce.

Dans l’agglomération de Longueuil, les proportions de personnes de 2e génération qui parlent principalement le français et une langue tierce à la maison ont augmenté entre 2006 et 2016 alors que la proportion de personnes de 2e génération qui parlent principalement l’anglais a diminué. Ces tendances s’observent également au Québec.

Depuis 2006, les proportions de personnes de 2e génération qui parlent principalement le français et une langue non officielle à la maison ont augmenté dans toutes les municipalités de l’agglomération.

Dans les trois arrondissements de Longueuil, les proportions de personnes de 2e génération qui parlent principalement le français et une langue tierce à la maison ont augmenté depuis 2006.

La répartition de la population de 2e génération selon la langue parlée le plus souvent à la maison varie très peu selon le sexe. Par ailleurs, plus on avance en âge, plus la proportion de personnes de 2e génération qui parlent principalement l’anglais à la maison augmente et plus la proportion de personnes de 2e génération qui parlent principalement une langue non officielle diminue. Toutes proportions gardées, les personnes de 2e génération sont plus nombreuses que les immigrants à parler principalement le français (58,0 c. 39,2 %) et l’anglais (24,5 c. 12,5 %) à la maison.

La première langue officielle parlée est l’indicateur qui permet d’identifier, le plus justement possible, la population susceptible de vouloir être desservie dans l’une ou l’autre des deux langues officielles. Elle permet donc d’estimer la taille et l’importance relative des communautés d’expression française et anglaise sur un territoire donné. Selon le Recensement de 2016, les personnes d’expression anglaise représentent 29,0 % des personnes de 2e génération de l’agglomération de Longueuil. Cette proportion est inférieure à celle observée au Québec (37,6 %). La proportion de personnes de 2e génération d’expression anglaise varie considérablement d’une municipalité et d’un arrondissement à l’autre. Ainsi, à Brossard, plus de quatre personnes de 2e génération sur dix (43,1 %) sont d’expression anglaise alors que dans le Vieux-Longueuil, cela concerne 13,6 % des personnes de 2e génération.

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de personnes de 2e génération d'expression française a augmenté entre 2006 et 2016 alors que la proportion d’immigrants d’expression anglaise a diminué. Ces tendances s’observent également au Québec.

Depuis 2006, la proportion de personnes de 2e génération d’expression française a augmenté dans toutes les municipalités de l'agglomération de Longueuil.

Dans les trois arrondissements, la proportion de personnes de 2e génération d’expression française a augmenté depuis 2006, et cette hausse s’avère plus importante à Greenfield Park.

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de personnes de 2e génération d’expression française diminue alors que la proportion de personnes de 2e génération d’expression anglaise augmente au fil des âges. Toutes proportions gardées, les personnes de 2e génération s’avèrent plus nombreuses que les immigrants à avoir déclaré le français comme première langue officielle parlée (68,7 c. 64,3 %).

Selon le Recensement de 2016, dans l’agglomération de Longueuil, environ sept personnes de 2e génération sur dix (69,3 %) utilisent le français au travail. Cette proportion est supérieure à celle observée au Québec (59,4 %). À Boucherville, plus de huit personnes de 2e génération sur dix (82,5 %) parlent principalement le français au travail alors qu’à Brossard et Greenfield Park, cela concerne moins de six personnes de 2e génération sur dix.

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de personnes de 2e génération qui utilisent principalement le français au travail a augmenté entre 2006 et 2016 alors que la proportion de personnes de 2e génération qui travaillent principalement en anglais a diminué. Ces tendances s’observent également au Québec.

Depuis 2006, la proportion de personnes de 2e génération qui parlent principalement le français au travail a augmenté dans quatre des cinq municipalités de l’agglomération de Longueuil. À Boucherville, c’est plutôt la proportion de personnes de 2e génération qui travaillent principalement en anglais qui s’est accrue.

À Saint-Hubert et Greenfield Park, la proportion de personnes de 2e génération qui parlent principalement le français au travail a augmenté depuis 2006. On observe la tendance inverse dans le Vieux-Longueuil.

Toutes proportions gardées, chez les personnes de 2e génération, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à parler principalement le français au travail alors que les hommes sont plus nombreux à travailler principalement en anglais. Par ailleurs, la proportion de personnes de 2e génération qui travaillent principalement en français diminue alors que la proportion de personnes de 2e génération qui parlent principalement l’anglais au travail augmente au fil des âges. Les personnes de 2e génération sont proportionnellement plus nombreuses que les immigrants à travailler dans l’une ou l’autre des deux langues officielles.

III. Minorités visibles

Groupe de minorités visibles Proportion de personnes de 2e génération appartenant à un groupe de minorités visibles, agglomération de Longueuil (municipalités et arrondissements) et Québec, 2016 Territoire Groupe de minorités visibles Total Minorités visibles Chinois Sud-Asiatique Noir Latino-Américain Asiatique du Sud-Est Arabe Asiatique occidental Autres/ multiples Brossard 60,5 19,0 7,4 9,4 4,0 4,6 7,7 2,7 5,8 Saint-Lambert 21,5 ** Boucherville 19,1 Saint-Bruno-de-Montarville 18,0 Longueuil 47,3 2,8 2,2 20,7 5,9 3,5 1,2 3,4 Vieux-Longueuil 47,0 2,4 1,1 23,5 5,2 3,8 7,1 0,9 3,1 Saint-Hubert 49,9 2,9 19,5 6,3 8,5 1,6 3,9 Greenfield Park 40,5 4,4 10,7 8,2 2,1 3,0 Agglomération de Longueuil 47,5 8,0 3,7 14,7 4,7 6,9 4,1 Québec 38,3 13,8 3,6 0,7 3,2 Selon le Recensement de 2016, près de la moitié (47,5 %) des personnes de 2e génération de l’agglomération de Longueuil ont déclaré appartenir à un groupe de minorités visibles. Les Noirs (14,7 %), les Chinois (8,0 %) et les Arabes (6,9 %) représentent les principales minorités visibles du territoire. À Brossard, six personnes de 2e génération sur dix (60,5 %) appartiennent à un groupe de minorités visibles et près du cinquième (19,0 %) ont déclaré être Chinois. À Longueuil, le cinquième (20,7 %) des personnes de 2e génération sont de minorité noire. ** Donnée masquée en raison des faibles effectifs en présence. Source : Statistique Canada, Recensement de 2016. Production : équipe Surveillance, DSP Montérégie, août 2018.

Groupe de minorités visibles Taux d’accroissement de la population¹ de 2e génération selon le groupe de minorités visibles, agglomération de Longueuil (municipalités et arrondissements) et Québec, 2006-2016 Territoire Groupe de minorités visibles Total Minorités visibles Chinois Sud-Asiatique Noir Latino-Américain Asiatique du Sud-Est Arabe Asiatique occidental Autres/ multiples Brossard 66,9 66,1 9,1 121,5 90,6 104,2 95,5 150,0 40,9 Saint-Lambert 103,1 ** Boucherville 116,0 Saint-Bruno-de-Montarville 83,3 Longueuil 62,7 18,0 24,0 55,9 164,7 78,1 51,9 Vieux-Longueuil 74,6 106,3 -18,2 69,2 88,2 80,0 122,2 105,9 Saint-Hubert 52,5 11,8 60,0 39,7 206,3 64,3 38,1 37,9 Greenfield Park 51,8 Agglomération de Longueuil 67,0 51,6 13,6 72,7 145,8 100,9 76,2 215,4 52,4 Québec 94,4 45,2 86,6 79,4 123,2 115,6 170,2 219,2 110,9 Entre 2006 et 2016, le nombre de personnes de 2e génération appartenant à un groupe de minorités visibles a augmenté de 67,0 % dans l’agglomération de Longueuil et doublé à Boucherville et Saint-Lambert. Les populations de 2e génération de minorités asiatique occidentale, latino-américaine et asiatique du Sud-Est sont celles ayant connu les plus fortes croissances au cours des dix dernières années. ** Donnée masquée en raison des faibles effectifs en présence. ¹ De 15 ans et plus. Source : Statistique Canada, Recensements de 2006 et 2016. Production : équipe Surveillance, DSP Montérégie, septembre 2018.

Groupe de minorités visibles Proportion de personnes de 2e génération appartenant à un groupe de minorités visibles selon l’âge, agglomération de Longueuil, 2016 Âge Groupe de minorités visibles Total Minorités visibles Chinois Sud-Asiatique Noir Latino-Américain Asiatique du Sud-Est Arabe Asiatique occidental Autres/ multiples 0 à 5 ans 64,0 10,8 3,1 19,3 6,9 2,5 13,4 2,6 5,5 6 à 11 ans 61,7 10,6 4,2 14,6 6,5 4,3 12,5 3,4 5,4 12 à 17 ans 59,8 9,4 5,2 17,6 6,4 6,0 2,7 18 à 24 ans 61,2 10,7 5,7 18,5 5,8 7,1 1,5 5,3 25 à 44 ans 43,3 4,7 17,2 4,0 0,2 3,7 45 ans et plus 5,6 1,8 0,6 ** 47,5 8,0 14,7 1,6 4,1 ** Donnée masquée en raison des faibles effectifs en présence. Source : Statistique Canada, Recensement de 2016. Production : équipe Surveillance, DSP Montérégie, août 2018. Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de personnes de 2e génération appartenant à un groupe de minorités visibles varie selon l’âge. Ainsi, ils représentent près des deux tiers (64,0 %) des personnes de 2e génération âgées de moins de 6 ans, mais seulement 5,6 % des personnes de 2e génération âgées de 45 ans et plus. Par ailleurs, les Arabes se retrouvent en plus grande proportion chez les personnes de 2e génération âgées de 0 à 11 ans que chez celles âgées de 12 ans et plus.

IV. Scolarité

Selon le Recensement de 2016, dans l’agglomération de Longueuil, 8,1 % des personnes de 2e génération âgées de 25 ans et plus n’ont pas terminé leurs études secondaires, soit une proportion inférieure à celle observée au Québec (9,5 %). Par ailleurs, plus du tiers (34,1 %) des personnes de 2e génération âgées de 25 ans et plus détiennent un certificat, diplôme ou grade universitaire. Cette proportion est plus élevée qu’au Québec (32,5 %). Le niveau d’éducation des personnes de 2e génération varie grandement entre les municipalités et les arrondissements de l’agglomération. Dans le Vieux-Longueuil et à Greenfield Park, environ 13 % des personnes de 2e génération de 25 ans et plus n’ont aucun certificat, diplôme ou grade alors qu’à Saint-Bruno-de-Montarville, cela concerne 2,1 % des personnes de 2e génération. À Saint-Lambert, plus de la moitié (54,9 %) des personnes de 2e génération de 25 ans et plus détiennent un certificat, diplôme ou grade universitaire.

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de personnes de 2e génération de 25 ans et plus n’ayant aucun certificat, diplôme ou grade a diminué entre 2006 et 2016 alors que la proportion de personnes détenant un certificat, diplôme ou grade universitaire a augmenté. Ces tendances s’observent également au Québec.

Dans toutes les municipalités de l’agglomération de Longueuil, la proportion de personnes de 2e génération de 25 ans et plus qui n’ont aucun certificat, diplôme ou grade a diminué au cours des dix dernières années, et cette baisse est particulièrement marquée à Saint-Lambert. Par ailleurs, toutes proportions gardées, le nombre de personnes avec un certificat, diplôme ou grade universitaire est plus élevé en 2016 qu’en 2006, et ce, dans toutes les villes de l’agglomération.

Dans les trois arrondissements, la proportion de personnes de 2e génération de 25 ans et plus qui ne détiennent aucun certificat, diplôme ou grade a diminué et la proportion de celles ayant un certificat, diplôme ou grade universitaire a augmenté entre 2006 et 2016.

Toutes proportions gardées, on dénombre davantage d’hommes que de femmes de 2e génération sans certificat, diplôme ou grade (8,8 c. 7,4 %). On observe la tendance inverse chez les immigrants puisque les femmes s’avèrent proportionnellement plus nombreuses à n’avoir aucun certificat, diplôme ou grade (15,1 c. 12,5 %). Les personnes de 2e génération sont moins nombreuses, en proportion, que les immigrants, à n’avoir aucun certificat, diplôme ou grade, et ce, peu importe le sexe et le groupe d’âge.

Dans l’agglomération de Longueuil, les femmes de 2e génération âgées de 25 ans et plus sont plus nombreuses, en proportion, que leurs homologues masculins, à détenir un certificat, diplôme ou grade universitaire (36,7 c. 31,5 %). Cette tendance est inversée chez les immigrants, les hommes étant proportionnellement plus nombreux à avoir un certificat, diplôme ou grade universitaire (40,5 c. 36,1 %). Par ailleurs, chez les hommes, la proportion de personnes avec un certificat, diplôme ou grade universitaire est plus élevée chez les immigrants alors que chez les femmes, cette proportion s’avère légèrement plus élevée chez les personnes de 2e génération. Toutes proportions gardées, les personnes de 2e génération sont plus nombreuses que les immigrants à détenir un certificat, diplôme ou grade universitaire, et ce, peu importe le groupe d’âge.

V. Travail

Selon le Recensement de 2016, 63,7 % des personnes de 2e génération de l’agglomération de Longueuil occupent un emploi, soit une proportion comparable à celle observée au Québec (63,9 %). Le taux d’emploi des personnes de 2e génération varie d’une municipalité et d’un arrondissement à l’autre. À Boucherville, le taux d’emploi s’élève à 68,8 % alors qu’il avoisine les 59 % à Saint-Lambert et Greenfield Park.

Dans l’agglomération de Longueuil comme au Québec, le taux d’emploi des personnes de 2e génération a augmenté entre 2006 et 2016. Cette tendance s’observe également dans toutes les villes et tous les arrondissements de l’agglomération de Longueuil. À Saint-Lambert, le taux d’emploi des personnes de 2e génération a augmenté de neuf points de pourcentage au cours des dix dernières années.

Dans l’agglomération de Longueuil, le taux d’emploi des hommes est supérieur à celui des femmes, et ce, peu importe le statut de génération. Toutefois, l’écart entre les sexes est nettement moins prononcé chez les personnes de 2e génération. Par ailleurs, le taux d’emploi des femmes de 2e génération s’avère plus élevé que celui des femmes immigrantes alors que chez les hommes, le taux d’emploi est relativement le même chez les personnes de 2e génération et les immigrants. Pour tous les groupes d’âge considérés, le taux d’emploi des personnes de 2e génération surpasse ou se compare à celui des immigrants.

Selon le Recensement de 2016, 7,5 % des personnes de 2e génération de l’agglomération de Longueuil ont déclaré être sur le chômage dans la semaine précédant l'enquête. Cette proportion est légèrement inférieure à celle observée au Québec (8,1 %). Au sein des municipalités de l’agglomération, le taux de chômage des personnes de 2e génération fluctue entre 4,8 % (Saint-Bruno-de-Montarville) et 7,9 % (Longueuil). Les personnes de 2e génération du Vieux-Longueuil sont celles qui présentent le taux de chômage le plus élevé de la ville de Longueuil et même de l’agglomération (8,5 %).

Dans l’agglomération de Longueuil, le taux de chômage des personnes de 2e génération est demeuré stable entre 2006 et 2016. Au Québec, de même qu’à Saint-Lambert, Saint-Hubert et Greenfield Park, le taux de chômage a augmenté alors qu’à Brossard, Boucherville et Saint-Bruno-de-Montarville, le taux de chômage a diminué au cours des dix dernières années.

Dans l’agglomération de Longueuil, le taux de chômage est plus élevé chez les hommes de 2e génération que chez les femmes de 2e génération (8,3 c. 6,6 %). On observe la tendance inverse chez les immigrants puisque les femmes sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes à être sur le chômage (10,1 c. 7,6 %). Par ailleurs, chez les femmes, le taux de chômage des personnes de 2e génération est inférieur à celui des immigrantes alors que chez les hommes, le taux de chômage des personnes de 2e génération s'avère supérieur à celui des immigrants. Pour tous les groupes d’âge considérés, le taux de chômage des personnes de 2e génération est inférieur ou se compare à celui des immigrants.

Selon le Recensement de 2016, dans l’agglomération de Longueuil, 8,5 % des personnes de 2e génération à l’emploi ont déclaré être des travailleurs autonomes. Cette proportion est inférieure à celle observée au Québec (11,2 %). Toutes proportions gardées, on dénombre davantage de travailleurs autonomes chez les personnes de 2e génération de Saint-Lambert (14,3 %). Les travailleurs de 2e génération de Longueuil (7,3 %), et plus particulièrement de Saint-Hubert (5,6 %), sont les moins nombreux, en proportion, à travailler à leur compte.

La proportion de travailleurs autonomes chez les personnes de 2e génération de l’agglomération de Longueuil a légèrement diminué entre 2006 et 2016. Cette tendance s’observe dans trois des cinq municipalités. À Brossard et Boucherville, la proportion de travailleurs de 2e génération qui travaillent à leur compte a plutôt augmenté au cours des dix dernières années.

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de travailleurs autonomes est plus élevée chez les hommes que chez les femmes, et ce, peu importe le statut de génération. Les personnes de 2e génération sont proportionnellement moins nombreuses que les immigrants à travailler à leur compte, et ce, peu importe le sexe et le groupe d’âge.

Selon le Recensement de 2016, un peu moins de la moitié (44,6 %) des travailleurs de 2e génération de l’agglomération de Longueuil ont déclaré avoir travaillé à temps plein en 2015. Cette proportion est légèrement inférieure à celle observée au Québec (45,9 %). Boucherville se démarque avec la proportion la plus élevée de travailleurs de 2e génération à temps plein (54,9 %). À l’opposé, les travailleurs de 2e génération du Vieux-Longueuil sont les moins nombreux, en proportion, à avoir déclaré travailler à temps plein en 2015 (41,6 %).

Entre 2005 et 2015, la proportion de travailleurs de 2e génération à temps plein a diminué dans l’agglomération de Longueuil. La même tendance s’observe au Québec et dans quatre des cinq municipalités de l’agglomération. À Boucherville, cette proportion a plutôt augmenté au fil du temps.

Toutes proportions gardées, dans l’agglomération de Longueuil, les hommes sont plus nombreux que les femmes à travailler à temps plein, et ce, peu importe le statut de génération. Par ailleurs, chez les hommes et les femmes, les personnes de 2e génération s’avèrent proportionnellement moins nombreuses à travailler à temps plein que les immigrants. Chez les personnes âgées de 25 à 44 ans et de 45 à 64 ans, la proportion de travailleurs à temps plein est plus élevée chez les personnes de 2e génération que chez les immigrants. Chez les 15 à 24 ans et les 65 ans et plus, on observe plutôt la tendance inverse.

VI. Revenu

Selon le Recensement de 2016, dans l’agglomération de Longueuil, le revenu médian après impôts des personnes de 2e génération de 15 ans et plus s’élève à 28 643 $ en 2015. Il s’agit d’un revenu médian comparable à celui des personnes de 2e génération du Québec (28 898 $). Le revenu médian des personnes de 2e génération varie considérablement entre les municipalités et arrondissements de l’agglomération de Longueuil. Les personnes de 2e génération de Boucherville ont un revenu médian de 43 685 $ alors qu’il se chiffre à 25 260 $ chez celles du Vieux-Longueuil.

Dans l’agglomération de Longueuil, le revenu médian après impôts des hommes est supérieur à celui des femmes de 2e génération (30 323 c. 26 813 $). Cette tendance s’observe également chez les immigrants. Par ailleurs, le revenu médian des personnes de 2e génération est supérieur à celui des immigrants, et ce, peu importe le sexe et le groupe d'âge.

Selon le Recensement de 2016, 89,5 % du revenu total des personnes de 2e génération de l’agglomération de Longueuil proviennent de revenus du marché et 10,5 %, de transferts gouvernementaux. La part du revenu total des personnes de 2e génération provenant de transferts gouvernementaux est comparable à celle observée au Québec (10,7 %). À Greenfield Park, 14,7 % du revenu total des personnes de 2e génération proviennent de transferts gouvernementaux. À l’opposé, cette proportion s’élève à 7,2 % chez les personnes de 2e génération de Saint-Bruno-de-Montarville.

Dans l’agglomération de Longueuil, 77,3 % du revenu total des personnes de 2e génération proviennent de revenus d’emploi. Les autres sources de revenus en importance sont : Pensions de retraite et rentes (5,2 %) Revenus de placements (4,8 %) Autres revenus de sources publiques (3,0 %)

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion du revenu total provenant de transferts gouvernementaux est deux fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes de 2e génération (15,0 c. 7,0 %). Il en va de même au sein de la population immigrante (25,5 c. 12,0 %). Par ailleurs, les transferts gouvernementaux représentent une part moins importante du revenu total des personnes de 2e génération que du revenu total des immigrants, et ce, peu importe le sexe. La part du revenu total provenant de transferts gouvernementaux est nettement plus élevée chez les 65 ans et plus que chez les personnes appartenant aux groupes d’âge inférieurs. Par ailleurs, chez les personnes âgées de 20 ans et plus, la part du revenu total provenant de transferts gouvernementaux est moins élevée chez les personnes de 2e génération que chez les immigrants.

Selon le Recensement de 2016, 8,7 % des personnes de 2e génération de l’agglomération de Longueuil vivent sous le seuil de faible revenu (SFR) après impôts, une proportion inférieure à celle observée au Québec (10,8 %). La proportion de personnes de 2e génération vivant sous le SFR varie considérablement entre les municipalités et les arrondissements de l’agglomération. Dans le Vieux- Longueuil, 12,5 % des personnes de 2e génération vivent sous le SFR alors qu’à Saint- Bruno-de-Montarville cela concerne 3,6 % des personnes de 2e génération.

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de personnes de 2e génération vivant sous le SFR est inférieure à celle observée chez les immigrants, et ce, peu importe le sexe et l’âge (sauf chez les 75 ans et plus). L’écart entre les deux groupes de population est particulièrement marqué chez les jeunes de moins de 6 ans; les personnes de 2e génération sont trois fois moins nombreuses, en proportion, à vivre sous le SFR que les immigrants (10,4 c. 36,4 %).

VII. Logement

Selon le Recensement de 2016, 13,7 % des personnes de 2e génération de 18 ans et plus de l’agglomération de Longueuil ont déclaré vivre seules en ménage privé. Cette proportion est inférieure à celle observée au Québec (16,2 %). À Saint-Lambert, le quart (24,7 %) des personnes de 2e génération vivent seules à domicile. À l’opposé, cela concerne environ 9 % des personnes de 2e génération de Saint-Bruno-de-Montarville et de Brossard.

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de personnes de 2e génération vivant seules en ménage privé est demeurée relativement la même entre 2006 et 2016. À Saint-Lambert, Boucherville et Saint-Hubert, la proportion de personnes de 2e génération vivant seules a augmenté alors qu’à Brossard, Saint-Bruno-de-Montarville et Greenfield Park, cette proportion a plutôt diminué depuis 2006.

Dans l’agglomération de Longueuil, les femmes de 2e génération sont légèrement plus nombreuses, en proportion, que leurs homologues masculins, à vivre seules en ménage privé (14,9 c. 12,7 %). Par ailleurs, chez les hommes et les femmes, de même que chez les personnes âgées de 25 ans et plus, les personnes de 2e génération sont proportionnellement plus nombreuses que les immigrants à vivre seules dans leur logement.

Selon le Recensement de 2016, dans l’agglomération de Longueuil : 64,9 % des personnes de 2e génération habitent une maison 29,0 % un immeuble de moins de cinq étages 3,3 % un duplex 2,7 % un immeuble de cinq étages ou plus Les personnes de 2e génération de l’agglomération se distinguent de celles du Québec en ce sens qu’elles sont proportionnellement plus nombreuses à vivre dans une maison et moins nombreuses à vivre dans un immeuble à logements ou un duplex. La répartition des personnes de 2e génération selon le type de construction résidentielle varie grandement entre les municipalités et les arrondissements de l’agglomération. À Saint-Bruno-de-Montarville, neuf personnes de 2e génération sur dix (90,4 %) résident dans une maison. À l’opposé, cette proportion ne s’élève qu’à 41,2 % dans le Vieux-Longueuil. Dans cet arrondissement, la moitié (49,6 %) des personnes de 2e génération vivent dans un immeuble de moins de cinq étages. Les personnes de 2e génération de Saint-Lambert sont, quant à elles, les plus nombreuses, en proportion, à vivre dans un immeuble de cinq étages ou plus (9,6 %).

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de personnes de 2e génération vivant dans un immeuble à logements a augmenté depuis 2006, pour se chiffrer à 29,6 % en 2016. On observe la même tendance à Brossard et Boucherville. À Saint-Lambert et Saint-Bruno-de-Montarville, cette proportion a plutôt diminué au cours des dix dernières années alors qu’à Longueuil, est elle demeurée relativement stable dans le temps.

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de personnes de 2e génération vivant dans un immeuble à logements est légèrement plus élevée chez les femmes que chez les hommes (32,3 c. 31,1 %). Chez les immigrants, on n’observe pas de différence entre les sexes. Chez les personnes de 2e génération, la proportion de personnes vivant dans un immeuble à logements est plus élevée chez les personnes âgées de 75 ans et plus alors que chez les immigrants, cette proportion s’avère plus élevée chez les personnes âgées de moins de 45 ans. Par ailleurs, chez les personnes âgées de moins de 65 ans, les personnes de 2e génération sont moins nombreuses, en proportion, à vivre dans un immeuble à logements que les immigrants. On observe la tendance inverse chez les personnes âgées de 65 ans et plus.

Selon le Recensement de 2016, plus du quart (27,4 %) des personnes de 2e génération de l’agglomération de Longueuil sont locataires. Cette proportion est inférieure à celle observée au Québec (35,9 %). La proportion de personnes de 2e génération locataires varie grandement entre les municipalités et les arrondissements de l’agglomération. Ainsi, à Saint-Bruno-de- Montarville et Boucherville, seulement 8,5 et 9,5 % des personnes de 2e génération louent un logement. À l’opposé, dans le Vieux-Longueuil, cela concerne la moitié (49,6 %) des personnes de 2e génération.

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de personnes de 2e génération qui louent un logement est demeurée relativement stable dans le temps. On observe la même tendance au Québec et à Longueuil. À Brossard et Boucherville, la proportion de locataires de 2e génération a augmenté depuis 2006 alors qu’à Saint-Lambert et Saint-Bruno-de-Montarville, cette proportion a plutôt diminué au cours des dix dernières années.

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de locataires est sensiblement la même chez les hommes et les femmes, et ce, peu importe le statut de génération. Par ailleurs, chez les femmes et chez les hommes, la proportion de locataires s’avère moins élevée chez les personnes de 2e génération que chez les immigrants. Chez les personnes de 2e génération, la proportion de locataires est plus élevée chez les personnes âgées de 75 ans et plus alors que chez les immigrants, cette proportion s’avère plus élevée chez les personnes âgées de moins de 45 ans. Par ailleurs, chez les personnes âgées de moins de 65 ans, les personnes de 2e génération sont moins nombreuses, en proportion, à louer un logement que les immigrants. On observe la tendance inverse chez les personnes âgées de 65 ans et plus.

Selon le Recensement de 2016, dans l’agglomération de Longueuil, 7,5 % des locataires de 2e génération vivent dans un logement subventionné, soit une proportion inférieure à celle observée au Québec (9,8 %). À Greenfield Park et dans le Vieux-Longueuil, cela concerne environ le dixième des locataires de 2e génération.

Dans l'agglomération de Longueuil, la proportion de locataires dans un logement subventionné est plus élevée chez les femmes que chez les hommes, et ce, peu importe le statut de génération. L’écart entre les sexes est toutefois plus marqué chez les immigrants. Par ailleurs, chez les hommes, la proportion de locataires dans un logement subventionné est plus élevée chez les personnes de 2e génération que chez les immigrants. Chez les femmes, on observe plutôt la tendance inverse. Chez les personnes de 2e génération, la proportion de locataires dans un logement subventionné est plus élevée chez les 65 ans et plus alors que chez les immigrants, ce sont les personnes âgées de 18 à 24 ans qui sont les plus nombreuses, en proportion, à vivre dans un tel logement. Par ailleurs, chez les personnes âgées de moins de 18 ans et de 65 ans et plus, les personnes de 2e génération s’avèrent proportionnellement plus nombreuses que les immigrants à louer un logement subventionné. On observe la tendance inverse chez les personnes âgées de 18 à 64 ans.

Selon le Recensement de 2016, dans l’agglomération de Longueuil, près de trois personnes de 2e génération sur dix (29,4 %) habitent un logement construit avant 1971. Cette proportion est largement inférieure à celle observée au Québec (41,9 %). Toutefois, à Saint-Lambert, cela concerne près des deux tiers (62,6 %) des personnes de 2e génération.

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de personnes de 2e génération vivant dans un vieux logement a diminué entre 2006 et 2016. Cette tendance s’observe au Québec et dans quatre des cinq municipalités de l’agglomération. À Saint-Bruno-de-Montarville, cette proportion a plutôt augmenté au cours des dix dernières années.

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de personnes vivant dans un logement construit avant 1971 varie peu selon le sexe et les personnes âgées de moins de 45 ans, et ce, peu importe le statut de génération. Chez les personnes de 2e génération et les immigrants, les proportions de personnes vivant dans un vieux logement augmentent avec l’âge. Par ailleurs, chez les hommes et les femmes, de même que pour l’ensemble des groupes d’âge considérés, les personnes de 2e génération s'avèrent plus nombreuses, en proportion, que les immigrants, à vivre dans un logement construit avant 1971.

Selon le Recensement de 2016, 8,4 % des personnes de 2e génération de l’agglomération de Longueuil vivent dans un logement nécessitant des réparations majeures, une proportion comparable à celle observée au Québec (8,0 %). À Greenfield Park, plus d’une personne de 2e génération sur dix (10,7 %) vit dans un logement nécessitant des réparations majeures alors qu’à Boucherville, cela concerne 5,5 % des personnes de 2e génération.

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de personnes de 2e génération vivant dans un logement nécessitant des réparations majeures est passée de 7,8 à 8,3 % entre 2006 et 2016, une hausse également observée dans quatre des municipalités de l’agglomération. À Brossard, de même qu’au Québec, la proportion de personnes de 2e génération vivant dans un logement nécessitant des réparations majeures a plutôt diminué au cours des dix dernières années.

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de personnes de 2e génération vivant dans un logement nécessitant des réparations majeures est plus élevée chez les femmes que chez les hommes (8,9 c. 7,9 %). Par ailleurs, chez les hommes et les femmes, les personnes de 2e génération s'avèrent proportionnellement plus nombreuses que les immigrants à vivre dans un logement nécessitant des réparations majeures. Les personnes de 2e génération âgées de 18 à 24 ans sont les plus nombreuses, en proportion, à vivre dans un logement nécessitant des réparations majeures. Par ailleurs, chez les personnes âgées de moins de 45 ans et de 65 à 74 ans, la proportion de personnes vivant dans un tel logement est plus élevée chez les personnes de 2e génération que chez les immigrants.

Selon le Recensement de 2016, 10,8 % des personnes de 2e génération de l’agglomération de Longueuil ont déclaré vivre dans un logement de taille insuffisante, soit un logement ne comportant pas suffisamment de chambres à coucher pour la taille et la composition du ménage. Cette proportion est inférieure à celle observée au Québec (14,6 %). La proportion de personnes de 2e génération vivant dans un logement de taille insuffisante varie considérablement entre les municipalités et les arrondissements de l’agglomération. Ainsi, dans les arrondissements de Greenfield Park et du Vieux- Longueuil, environ 13 % se retrouvent dans une telle situation alors qu’à Saint-Bruno- de-Montarville, cela concerne moins de 2 % des personnes de 2e génération.

Dans l’agglomération de Longueuil, toutes proportions gardées, les hommes de 2e génération s’avèrent aussi nombreux que les femmes de 2e génération à vivre dans un logement de taille insuffisante. Par ailleurs, chez les hommes et les femmes, la proportion de personnes vivant dans un logement de taille insuffisante est moins élevée chez les personnes de 2e génération que chez les immigrants. Les jeunes de moins de 25 ans sont plus nombreux, en proportion, à vivre dans un logement de taille insuffisante que les personnes appartenant aux groupes d’âge supérieurs, et ce, peu importe le statut de génération. Par ailleurs, pour tous les groupes d’âge considérés, les personnes de 2e génération s’avèrent proportionnellement moins nombreuses que les immigrants à vivre dans un logement de taille insuffisante.

Selon le Recensement de 2016, dans l’agglomération de Longueuil, 16,0 % des personnes de 2e génération vivent dans un ménage consacrant plus de 30 % de son revenu total aux coûts d’habitation. Cette proportion est inférieure à celle observée au Québec (18,7 %). Les personnes de 2e génération de Saint-Bruno-de-Montarville sont les moins nombreuses, en proportion, à vivre dans un ménage dont le taux d’effort est égal ou supérieur à 30 % alors que Brossard et le Vieux-Longueuil affichent les proportions les plus élevées de l’agglomération.

Chez les personnes de 2e génération de l’agglomération de Longueuil, les femmes s’avèrent aussi nombreuses, en proportion, que les hommes, à vivre dans un ménage dont le taux d’effort au logement est égal ou supérieur à 30 %. Par ailleurs, chez les femmes et les hommes, de même que chez les personnes âgées de moins de 75 ans, la proportion de personnes vivant dans un tel ménage est moins élevée chez les personnes de 2e génération que chez les immigrants. Chez les personnes âgées de 75 ans et plus, cela concerne davantage les personnes de 2e génération.

VIII. Mobilité

Selon le Recensement de 2016, le dixième (9,9 %) des personnes de 2e génération de l’agglomération de Longueuil ont déclaré avoir déménagé à l’intérieur de la province au cours de l’année précédant le recensement. Cette proportion est comparable à celle observée au Québec (10,4 %). La proportion de personnes de 2e génération ayant déménagé au cours de la dernière année varie entre 7,7 et 13,1 % sur le territoire de l’agglomération.

Dans l’agglomération de Longueuil, le tiers (33,3 %) des personnes de 2e génération ont déclaré avoir déménagé à l’intérieur de la province au cours des cinq années précédant le recensement. Cette proportion est comparable à celle observée au Québec (33,2 %). Les personnes de 2e génération de Longueuil (37,6 %), et plus spécifiquement de l’arrondissement du Vieux-Longueuil (42,9 %), sont les plus nombreuses, en proportion, à avoir déménagé au cours des cinq dernières années. À l’opposé, cela ne concerne que 22,4 % des personnes de 2e génération de Boucherville.

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de personnes ayant déménagé au cours des cinq dernières années varie peu selon le sexe, et ce, autant chez les personnes de 2e génération que chez les immigrants. Par ailleurs, chez les femmes et les hommes, la proportion de personnes ayant déménagé au cours des cinq dernières années est plus élevée chez les personnes de 2e génération que chez les immigrants. Chez les personnes de 2e génération de l’agglomération de Longueuil, la proportion de personnes ayant déclaré une autre adresse en 2011 passe de 35,3 % chez les 5 à 17 ans, à 46,7 % chez les 25 à 44 ans, pour ensuite diminuer et se chiffrer à 12,9 % chez les 75 ans et plus. Cette évolution est comparable à celle observée chez les immigrants. Par ailleurs, chez les 18 à 24 ans et les 45 à 64 ans, les personnes de 2e génération s’avèrent proportionnellement moins nombreuses que les immigrants à avoir changé d’adresse au cours des cinq années précédant le recensement.

IX. Déplacement domicile-travail

En 2016, dans l’agglomération de Longueuil, près de la moitié (48,6 %) des travailleurs de 2e génération ont déclaré occuper un emploi à l’extérieur de leur MRC de résidence, proportion près de deux fois supérieure à celle observée au Québec (25,1 %). Par ailleurs, plus du cinquième (21,7 %) travaillent dans leur ville de résidence (excluant le travail à domicile) et 5,6 % travaillent à domicile. À Saint-Lambert, moins du dixième des travailleurs de 2e génération occupent un emploi dans leur ville de résidence alors que dans le Vieux-Longueuil, cela concerne 28,1 % des travailleurs de 2e génération. Par ailleurs, Boucherville affiche la proportion la plus élevée de personnes de 2e génération qui travaillent à domicile.

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de travailleurs de 2e génération qui occupent un emploi dans leur ville de résidence a augmenté entre 2006 et 2016. On observe la même tendance à Brossard, Boucherville, Saint-Bruno-de-Montarville et Longueuil­. À Saint-Lambert, de même qu’au Québec, cette proportion a plutôt diminué depuis 2006.

Dans l’agglomération de Longueuil, les femmes sont plus nombreuses, en proportion, que les hommes, à travailler dans leur ville de résidence, et ce, peu importe le statut de génération. Par ailleurs, chez les hommes et chez les personnes âgées de 15 à 24 ans et de 65 ans et plus, les personnes de 2e génération s’avèrent proportionnellement plus nombreuses que les immigrants à travailler dans leur ville de résidence. On observe la tendance inverse chez les personnes âgées de 25 à 64 ans.

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de travailleurs de 2e génération qui travaillent à domicile a légèrement augmenté depuis 2006. Toutefois, à Saint-Lambert et Saint-Bruno-de-Montarville, cette proportion est deux fois moins élevée en 2016 qu’en 2006.

Dans l’agglomération de Longueuil, les personnes de 2e génération sont proportionnellement moins nombreuses que les immigrants à travailler à domicile, et ce, peu importe le sexe. Plus on avance en âge, plus la proportion de travailleurs à domicile augmente, autant chez les personnes de 2e génération que chez les immigrants. Chez les 25 à 44 ans et les 45 à 64 ans, les personnes de 2e génération sont moins nombreuses, en proportion, à travailler à domicile alors que chez les 15 à 24 ans et les 65 ans et plus, on observe plutôt la tendance inverse.

Selon le Recensement de 2016, dans l’agglomération de Longueuil, le tiers (32,8 %) des travailleurs de 2e génération utilisent le transport en commun pour se rendre au travail et 4,0 %, un mode de transport actif. La proportion de travailleurs de 2e génération qui font la navette en transport en commun est supérieure à celle observée au Québec (24,5 %). Toutefois, la proportion de travailleurs de 2e génération qui utilisent un mode de transport actif s’avère deux fois moins élevée qu’au Québec (7,4 %). Toutes proportions gardées, les travailleurs de 2e génération de Brossard (39,0 %) sont les plus nombreux, en proportion, à utiliser le transport au commun pour se rendre au travail. À l’inverse, cela ne concerne que 14,1 % des personnes de 2e génération de Boucherville. Par ailleurs, Greenfield Park affiche la proportion la plus élevée de travailleurs de 2e génération qui se rendent au travail à pied ou à vélo.

Dans l’agglomération de Longueuil, la proportion de travailleurs de 2e génération qui utilisent le transport en commun pour se rendre au travail a augmenté entre 2006 et 2016 (30,3 c. 32,8 %). On constate toutefois que cette proportion a diminué à Boucherville et qu’elle est demeurée relativement stable à Saint-Bruno-de-Montarville.

Dans l’agglomération de Longueuil, les femmes sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes à utiliser le transport en commun pour se rendre au travail, et ce, peu importe le statut de génération. Chez les personnes de 2e génération et les immigrants, la proportion de travailleurs utilisant le transport en commun pour se rendre au travail diminue avec l’âge. Par ailleurs, chez les travailleurs âgés de 25 à 44 ans, les personnes de 2e génération sont proportionnellement plus nombreuses que les immigrants à faire la navette en transport en commun alors que chez les personnes plus jeunes et plus âgées, on observe plutôt la tendance inverse.

Selon le Recensement de 2016, les travailleurs de 2e génération de 15 ans et plus de l’agglomération de Longueuil parcourent une distance médiane de 8,0 kilomètres pour se rendre au travail, soit une distance supérieure à celle observée au Québec (7,1 km). La distance médiane de navettage s’avère moins élevée chez les travailleurs de 2e génération de Saint-Lambert (5,6 km) et plus élevée chez les travailleurs de 2e génération de Saint-Bruno-de-Montarville (11,9 km).

Dans l’agglomération de Longueuil, entre 2006 et 2016, la distance médiane du trajet domicile-travail a diminué chez les travailleurs de 2e génération. On observe la même tendance au Québec et dans trois des cinq municipalités de l’agglomération.

Dans l’agglomération de Longueuil, la distance médiane entre le domicile et le travail est plus élevée chez les travailleurs de sexe masculin, et ce, peu importe le statut de génération. Par ailleurs, chez les travailleurs de sexe masculin, la distance médiane de navettage est moins élevée chez les personnes de 2e génération que chez les immigrants alors que chez les travailleurs de sexe féminin, on observe plutôt la tendance inverse. La distance de navettage entre le domicile et le travail est plus élevée chez les travailleurs âgés de 25 à 44 ans et de 45 à 64 ans, et ce, peu importe le statut de génération.

Selon le Recensement de 2016, la durée médiane pour se rendre au travail se chiffre à 30,3 minutes chez les travailleurs de 2e génération de 15 ans et plus de l’agglomération de Longueuil.

Dans l’agglomération de Longueuil, la durée médiane du trajet entre le domicile et le travail ne varie pas selon le sexe, et ce, autant chez les personnes de 2e génération que chez les immigrants. Par ailleurs, chez les travailleurs âgés de 15 à 24 ans et de 65 ans et plus, la durée médiane de navettage s’avère moins élevée chez les personnes de 2e génération que chez les immigrants.

X. Faits saillants

Les personnes de 2e génération de l’agglomération Profil sociodémographique 45 % des personnes de 2e génération de la Montérégie résident dans l’agglomération de Longueuil La grande majorité des personnes de 2e génération de l’agglomération habitent à Longueuil (51,4 %) et à Brossard (33,4 %) Le nombre de personnes de 2e génération a augmenté de 21,3 % entre 2006 et 2016 Elles représentent 12,9 % de la population totale Près de la moitié (47,4 %) sont âgées de moins de 18 ans Un peu moins de la moitié (44,7 %) d’entre elles vivent en couple 13,7 % vivent seules en ménage privé

Les personnes de 2e génération de l’agglomération Profil sociodémographique Plus de la moitié (58,0 %) parlent principalement le français à la maison Plus des deux tiers (68,7 %) sont d’expression française Plus des deux tiers (69,3 %) travaillent en français Près de la moitié (47,5 %) appartiennent à un groupe de minorités visibles 14,7 % des personnes de 2e génération sont de minorité noire Le nombre de personnes de 2e génération appartenant à un groupe de minorités visibles s’est accru de 67,0 % entre 2006 et 2016 Près deux tiers (64,0 %) des personnes de 2e génération âgées de moins 6 ans appartiennent à un groupe de minorités visibles

Les personnes de 2e génération de l’agglomération Profil socioéconomique Environ 8 % des personnes de 2e génération de 25 ans et plus n’ont pas terminé leurs études secondaires et plus du tiers (34,1 %) ont obtenu un certificat, diplôme ou grade universitaire Près des deux tiers des personnes de 2e génération (63,7 %) occupent un emploi et moins d’une sur dix (7,5 %) est sur le chômage 8,5 % des travailleurs de 2e génération sont à leur compte Moins de la moitié (44,6 %) des travailleurs de 2e génération occupent un emploi à temps plein Les personnes de 2e génération ont un revenu médian après impôts de 28 643 $ Environ 10 % de leur revenu total provient de transferts gouvernementaux Moins du dixième (8,7 %) vivent sous le seuil de faible revenu après impôts

Les personnes de 2e génération de l’agglomération Profil socioéconomique Près du tiers (31,7 %) vivent dans un immeuble à logements Plus du quart (27,4 %) sont locataires 7,5 % des locataires de 2e génération vivent dans un logement subventionné Trois personnes de 2e génération sur dix (29,4 %) vivent dans un vieux logement Moins d’une personne de 2e génération sur dix (8,4 %) réside dans un logement nécessitant des réparations majeures Le dixième (10,8 %) habitent dans un logement de taille insuffisante 16,0 % vivent dans un ménage consacrant 30 % ou plus de son revenu total aux coûts d’habitation Plus du cinquième (21,7 %) des travailleurs de 2e génération occupent un emploi dans leur ville de résidence (excluant travail à domicile) 5,6 % travaillent à domicile

Les immigrants de l’agglomération Profil socioéconomique Le tiers (32,8 %) des travailleurs de 2e génération utilisent le transport en commun pour se rendre au travail et 4,0 %, un mode de transport actif La distance médiane de leur trajet domicile-travail se chiffre à 8,0 kilomètres et la durée médiane de navettage à 30,3 minutes

Variations temporelles Entre 2006 et 2016 Augmentation de la proportion de personnes de 2e génération : Qui parlent principalement le français à la maison (52,7 à 56,9 %) Dont la première langue officielle parlée est le français (56,8 à 62,7 %) Qui travaillent principalement en français (66,3 à 69,3 %) Ayant un certificat, diplôme ou grade universitaire (28,5 à 34,1 %) Qui occupent un emploi (60,7 à 63,7 %) Qui résident dans un immeuble à logements (28,6 à 29,6 %) Vivant dans un logement nécessitant des réparations majeures (7,8 à 8,3 %)

Variations temporelles Qui travaillent dans leur ville de résidence (excluant travail à domicile) (19,8 à 21,7 %) Qui utilisent le transport en commun pour se rendre au travail (30,3 à 32,8 %) Diminution de la proportion de personnes de 2e génération : Vivant en couple (45,3 à 44,7 %) Sans certificat, diplôme ou grade (13,7 à 8,1 %) Qui travaillent à temps plein (50,5 à 44,6 %) Vivant dans un vieux logement (36,6 à 31,1 %) Diminution de la distance médiane du trajet entre le domicile et le travail (8,7 c. 8,0 kilomètres)

Variations selon le sexe Dans l’ensemble, les femmes de 2e génération présentent un profil socioéconomique moins avantageux que celui des hommes de 2e génération Elles sont proportionnellement plus nombreuses à : Vivre seules dans leur logement (14,9 c. 12,7 %) Vivre dans un immeuble à logements (32,3 c. 31,1 %) Être locataires (27,8 c. 27,0 %) Vivre dans un logement subventionné (7,8 c. 7,2 %) Vivre dans un vieux logement (29,7 c. 29,2 %) Vivre dans un logement nécessitant des réparations majeures (8,9 c. 7,9 %) À utiliser le transport en commun pour se rendre au travail (37,4 c. 28,4 %)

Variations selon le sexe Elles sont proportionnellement moins nombreuses à : Occuper un emploi (62,3 c. 65,0 %) Travailler à temps plein (40,4 c. 48,4 %) Le revenu médian des femmes est inférieur à celui des hommes (26 813 c. 30 323 $) La part du revenu total provenant de transferts gouvernementaux est deux fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes (15,0 c. 7,0 %) MAIS, les femmes de 2e génération sont plus scolarisées que les hommes de 2 génération et moins nombreuses, en proportion, à être sur le chômage

Variations selon le statut de génération Dans l’ensemble, les personnes de 2e génération présentent un profil socioéconomique plus avantageux que celui des immigrants Les personnes de 2e génération sont proportionnellement plus nombreuses à : Occuper un emploi Travailler à temps plein (chez les 25 à 44 ans et les 45 à 64 ans) Les personnes de 2e génération sont proportionnellement moins nombreuses à : N’avoir aucun certificat, diplôme ou grade Être sur le chômage Vivre sous le seuil de faible revenu Vivre dans un immeuble à logements (chez les moins de 65 ans)

Variations selon le statut de génération Être locataires (chez les moins 65 ans) Vivre dans un logement de taille insuffisante Vivre dans un ménage consacrant 30 % ou plus de son revenu total aux coûts d’habitation (sauf chez les 75 ans et plus) Les personnes de 2e génération ont un revenu médian supérieur Les transferts gouvernementaux représentent une part moins importante de leur revenu total (sauf chez les 15 à 19 ans) Mais elles sont proportionnellement moins nombreuses à vivre en couple et plus nombreuses à vivre seules en ménage privé, dans un vieux logement et dans un logement nécessitant des réparations majeures que les immigrants

Les personnes de 2e génération de Brossard La population de 2e génération s’est accrue de 130,1 % entre 2006 et 2016 Les personnes de 2 génération représentent le cinquième (20,8 %) de la population totale Près de la moitié (48,8 %) des personnes de 2e génération sont âgées de moins de 18 ans Plus du quart (26,8 %) d’entre elles parlent principalement une langue tierce à la maison Plus de quatre personnes de 2e génération sur dix (43,1 %) ont l’anglais comme première langue officielle parlée 3,6 % ne connaissent aucune des deux langues officielles Plus de quatre personnes de 2e génération sur dix (42,5 %) utilisent principalement l’anglais au travail Près des deux tiers (60,5 %) appartiennent à un groupe de minorités visibles et le cinquième (19,0 %) d’entre elles sont de minorité chinoise

Les personnes de 2e génération de Brossard Comparativement aux personnes de 2e génération des autres municipalités, les personnes de 2e génération de Brossard sont : Proportionnellement les plus nombreuses à : Vivre dans un ménage consacrant 30 % ou plus de son revenu total aux coûts d’habitation Travailler dans une autre MRC Utiliser le transport en commun pour se rendre au travail Proportionnellement les moins nombreuses à : Vivre en couple Vivre dans un vieux logement Utiliser un mode de transport actif pour se rendre au travail Leur revenu médian est inférieur

Les personnes de 2e génération de Saint-Lambert La population de 2e génération s’est accrue de 52,3 % entre 2006 et 2016 Les personnes de 2e génération représentent 13,3 % de la population totale 13,9 % d’entre elles sont âgées de 65 ans et plus Le tiers (33,4 %) parlent principalement l’anglais à la maison Plus du tiers (35,3 %) ont l’anglais comme première langue officielle parlée Plus du tiers (34,5 %) travaillent principalement en anglais Seulement le cinquième (21,5 %) appartiennent à un groupe de minorités visibles

Les personnes de 2e génération de Saint-Lambert Comparativement aux personnes de 2e génération des autres municipalités, les personnes de 2e génération de Saint-Lambert sont : Proportionnellement les plus nombreuses à : Avoir un certificat, diplôme ou grade universitaire Être travailleurs autonomes Vivre seules Vivre dans un immeuble à logements Vivre dans un vieux logement Vivre dans un logement nécessitant des réparations majeures Utiliser un mode de transport actif pour se rendre au travail

Les personnes de 2e génération de Saint-Lambert Proportionnellement les moins nombreuses à : Occuper un emploi Travailler à temps plein Travailler dans leur ville de résidence (excluant travail à domicile) Distance médiane de leur trajet domicile-travail est inférieure

Les personnes de 2e génération de Boucherville La population de 2e génération s’est accrue de 80,4 % entre 2006 et 2016 Les personnes de 2e génération représentent 7,3 % de la population totale Quatre personnes de 2e génération sur dix (39,5 %) sont âgées de moins de 18 ans Près de huit personnes de 2e génération sur dix (78,3 %) parlent principalement le français à la maison Plus de huit personnes de 2e génération sur dix (82,2 %) ont le français comme première langue officielle parlée 82,5 % travaillent principalement en français Moins du cinquième (19,1 %) appartiennent à un groupe de minorités visibles

Les personnes de 2e génération de Boucherville Comparativement aux personnes de 2e génération des autres municipalités, les personnes de 2e génération de Boucherville sont : Proportionnellement les plus nombreuses à : Vivre en couple Occuper un emploi Travailler à temps plein Travailler à domicile Utiliser l’automobile pour se rendre au travail Proportionnellement les moins nombreuses à : Vivre dans un logement nécessitant des réparations majeures Leur revenu médian est supérieur

Les personnes de 2e génération de Saint-Bruno-de-Montarville La population de 2e génération s’est accrue de 51,4 % entre 2006 et 2016 Les personnes de 2e génération représentent 8,6 % de la population totale 11,2 % des personnes de 2e génération sont âgées de 65 ans et plus Sept personnes de 2e génération sur dix (70,1 %) parlent principalement le français à la maison Près des trois quarts (73,3 %) ont le français comme première langue officielle parlée Les trois quarts (74,9 %) travaillent principalement en français Seulement 18,0 % appartiennent à un groupe de minorités visibles

Les personnes de 2e génération de Saint-Bruno-de-Montarville Comparativement aux personnes de 2e génération des autres municipalités, les personnes de 2e génération de Saint-Bruno-de-Montarville sont : Proportionnellement les plus nombreuses à : Vivre dans une maison Être propriétaires Proportionnellement les moins nombreuses à : N’avoir aucun certificat, diplôme ou grade Être sur le chômage Vivre sous le seuil de faible revenu Vivre seules Vivre dans un logement de taille insuffisante Vivre dans un ménage consacrant 30 % ou plus de leur revenu total aux frais de logement

Les immigrants de Saint-Bruno-de-Montarville Part de leur revenu total provenant de transferts gouvernementaux est moins élevée La distance médiane de leur trajet domicile-travail est supérieure

Les personnes de 2e génération de Longueuil La population de 2e génération s’est accrue de 114,3 % entre 2006 et 2016 Accroissement de 130,3 % dans le Vieux-Longueuil Les personnes de 2e génération représentent 11,4 % de la population totale 17,1 % à Greenfield Park La moitié (49,8 %) des personnes de 2e génération sont âgées de moins de 18 ans 51,8 % dans le Vieux-Longueuil Plus des deux tiers (67,6 %) des personnes de 2e génération parlent principalement le français à la maison Mais, à Greenfield Park, près de la moitié (45,5 %) parlent principalement l’anglais à la maison Plus des trois quarts (77,2 %) ont le français comme première langue officielle parlée Mais, à Greenfield Park, près de la moitié (48,2 %) sont d’expression anglaise

Les personnes de 2e génération de Longueuil Plus des trois quarts (76,0 %) travaillent principalement en français Mais, à Greenfield Park, 41,5 % travaillent principalement en anglais Près de la moitié (47,3 %) appartiennent à un groupe de minorités visibles Le cinquième (20,7 %) sont de minorité noire

Les personnes de 2e génération de Longueuil Comparativement aux personnes de 2e génération des autres municipalités, les personnes de 2e génération de Longueuil sont : Proportionnellement les plus nombreuses à : N’avoir aucun certificat, diplôme ou grade Être sur le chômage Vivre sous le seuil de faible revenu Être locataires Vivre dans un logement de taille insuffisante Travailler dans leur ville de résidence

Les personnes de 2e génération de Longueuil Proportionnellement les moins nombreuses à : À avoir un certificat, diplôme ou grade universitaire Travailler à leur compte Vivre dans une maison Travailler à domicile Part de leur revenu total provenant de transferts gouvernementaux est plus élevée

Les personnes de 2e génération de Longueuil Comparativement aux personnes de 2e génération du reste de l’agglomération, les personnes de 2e génération du Vieux-Longueuil sont : Proportionnellement les plus nombreuses à : Être sur le chômage Vivre sous le seuil de faible revenu Vivre dans un immeuble à logements Être locataires Vivre dans un ménage consacrant 30 % ou plus de leur revenu total aux frais de logement Travailler dans leur ville de résidence Proportionnellement les moins nombreuses à : Vivre en couple Travailler à temps plein Plus faible revenu médian

Les personnes de 2e génération de Longueuil Comparativement aux personnes de 2e génération du reste de l’agglomération, les personnes de 2e génération de Saint-Hubert sont : Proportionnellement les moins nombreuses à : Avoir un certificat, diplôme ou grade universitaire Travailler à leur compte Travailler à domicile

Les personnes de 2e génération de Longueuil Comparativement aux personnes de 2e génération du reste de l’agglomération, les personnes de 2e génération de Greenfield Park sont: Proportionnellement les plus nombreuses à: N’avoir aucun certificat, diplôme ou grade Vivre dans un logement subventionné Vivre dans un logement nécessitant des réparations majeures Vivre dans un logement de taille insuffisante Utiliser un mode de transport actif pour se rendre au travail La part de leur revenu total provenant de transferts gouvernementaux est plus élevée