Navigateur photographe de renom, Philip Plisson a été élevé au rang de Peintre de la Marine en Deux à trois millions de foyers vivent avec une photo de Plisson chez eux. Le Coup de vent sur les Poulains a fait le tour du monde. Mais le bonheur n'est pas dans la notoriété. « Il y a un besoin de tempête, de vagues, d'air du large. Si j'ai pu aider à faire entrer la mer chez les gens, c'est bien. » Modestie d'élite, excellence de l'exercice : « Doisneau l'a bien dit, c'est la nature qui fait tout. Il suffit d'être au bon moment au bon endroit. » Et encore : « Pour être photographe de la mer, il faut d'abord être marin. » A l'occasion de sa nouvelle opération, « La France vue de la mer », le photographe Philip Plisson souhaite rendre hommage au travail des sauveteurs bénévoles de la SNSM. Depuis le 15 avril 2009, son navire, Pêcheur d'Images IV, sillonne le littoral afin de constituer un véritable inventaire de la côte française. Une aventure qui durera au total deux ans et donnera naissance à trois ouvrages. Au fil de ses escales dans les ports, Philip Plisson réalise des clichés présentant les différentes stations de la SNSM. De passage sur la côte dAlbâtre, il a immortalisé les sauveteurs de Saint Valery en Caux et leur vedette, la SNS 257 « Commandant CHANDELIER ». Association, la Société Nationale de Sauvetage en Mer compte 7000 membres, dont 3500 sauveteurs bénévoles embarqués assurant le sauvetage au large. Chaque année, le SNSM porte secours à 8000 personnes, sauvant 600 à 700 d'entre elles d'une mort certaine.
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