Crises et mutations financières 1

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Transcription de la présentation:

Crises et mutations financières 1 Crise boursière de 1987 Les caractéristiques d’un Krach: Chute brutale et ample du cours des actions, Ampleurs des valeurs échangés, Absence de liquidité et extrême volatilité.

Evolutions des faits (Krach 1987) 2 La semaine du 12 au 16 Octobre 1987: L’importance des volumes échangés:1224 millions de titres; 225 millions en moyen par jour. Les journées des 19 et 20 Octobre 1987: La chute la plus surprenante du Dow Jones Indices: un prolongement de 508 points;une baisse de 22,6%. Record en échanges de titres: 600 millions de titres négociés par jour! Les deux tiers des 30 grandes valeurs étaient incotables, manques d’ordre d’achats!

Les causes du Krach 3 Le rôle des taux d’intérêt: (Effet mécanique) La structure des placements: alternatives entre placement en obligations et actions, Tant que les investisseurs croient à une hausse des cours,ils poursuivent leurs placements en actions. Mais lorsqu’un doute naît sur le maintient des hausses des actions et le taux d’intérêt augmentent ils transférent leurs placements sur les obligations. La hausse des taux d’intérêt engendre une situation potentielle de crise (vente d’action chute des cours).

Les causes du Krach 4 Le rôle des taux d’intérêt : (Effet balançoire) Si une obligation émise à taux fixe, son taux d’intérêt ne varie pas, le coupon reste le même. Mais le cours de l’obligation peut varier en fonction de l’offre et la demande de titres sur le marché secondaire des obligations. Les cours des obligations varient en fonction de lévolution des taux d’intérêt. Si les taux chutent,les nouvelles obligations seront moins intéressantes que celles émises précédemment. Ces derniers seront recherchés et leurs cours montera jusqu’à ce que les rendements de chaque obligation ségalisent. Liason inverse entre les taux d’intérêt et les cours.

Pourqoui le Krach opère-t-il un 5 ajustement bénéfique ? La hausse des taux d’intêrét engendre une situation potentielle de crise. Ceci suscite des ventes d’actions et chute des cours de celle-ci. Cette baisse des cours joue un effet réequilibrant:elle fait augmentait le rendement des actions et rapproche ainsi le rendement des deux categories de titres ainsi le Krach peut opérer un ajustement bénéfique, un assainissement, un réequilibrage du financier; la crise boursière est comme toutes les crises, a la fois désordre et établissement d’un nouvel ordre.

Léclatement d’une bulle financière 6 Qu’est-ce qu’une bulle financière ? Une bulle financière éclate des l’instant qu’un seuil est franchi. A cet instant, le prix d’un actif enregistre un écart croissant par rapport à sa valeur d’equilibre.A ce moment il suffit que le marché y croie pour que le prix continue à augmenter. l’investisseur suit le comportement des autres operateurs. Il peut même gagner pendant longtemps de l’argent dès l’instant que la psychologie du marché reste haussiere. Mais des l’instant que la psycologie des marchés renversée par lécart croissant entre les prix justifiés des actifs et le cours enregistrés, ceci provoque léclatement de la bulle et c’est l’effondrement des marchés.

Les causes de l’explosion des marches financières 7 L’abondance des capitaux disponibles dégagés par les désequilibres de paiment à l’echelle du monde : excédents des pays de l’OPEP de 1973 a 1982 et des pays à balance commerciale positive ( la RFA, Le Japon et les quatre dragons asiatiques), déficits des Etats-Unis qui sont financés par des émissions de dollars. Depuis des années 70, la déréglementation a decloisonné les activitès financières, a favorisé la circulation des capitaux . La création de nouveaux produits financières La spéculation et la montée des taux d’intérêt L’information et l’interconnexion des places financières

La cause profonde du Krach 1987 8 Les raisons immédiates du Krach: relèvement des taux de la Bundesbank et l’annonce d’un déficit commercial américan mensuel plus élevé que prévue. La cause profonde du Krach: l’accumulation de déficits et d’excedents considérables dans les trois principaux pays industriels (Etats-Unis,Japon,RFA), Avant 1983, l’Etats-Unis se présente en tant que créancier net du reste du monde. Dès 1983, Ils passent à une position de débiteur du monde et afin de combler leurs déficits budgétaire et extérieur proposent un taux d’intérêt convenables pour ces capitaux.

La cause profonde du Krach 9 L’absence de mesure sévère pour réduire leurs déficits causait la manque de confiance sur les marchés internationaux et aussi faisait craindre au monde entier un brusque relèvement des taux et une baisse des cours des valeurs. Ainsi on assiste à une divergence entre l’évolution du marché des actions, orientée à la hausse, et celle des marchés des obligations orientées à la baisse. Les autorités allemandes témoignant de leur manque de confiance dans les accords du Louvre sur la stabilisation du dolard, décident du relèvement des taux d’intérêt. Après cette information diffusée sur les marchés, les resultats décevants du commerce extérieur américain a provoqué la crise.

Les conséquences macroéconomiques de la crise financière 10 Les ménages: Les détenteurs de l’action sont appauvris Ils reconstituent leur épargne Ils restreignent leur consommation Les entreprises: Leurs actifs financiers sont dévalorisés Leurs investissements sont diminués Léconomie totale: Les cours des actions s’effondrent La confiance disparait Le chômage augmente L’expansion ralentit et la RECESSİON se manifeste! Le besoin d’endettement augmente Le commerce mondial se contracte DEPRESSION se repand !

Analyses théoriques de la crise 11 L’Analyse Keynésienne : théorie conjoncturelle d’inspiration keynésienne Trois temps importants Premier temps: la hausse des prix de petrol; répercussion sur les prix industriels et sur les prix de détail. La “boucle prix-salaire; la montée de l’inflation. Deuxième temps: l’abondance des capitaux disponibles (pétrodollars) dégagés par les excedents des pays de l’OPEP, Pourtant la contraction de la demande à l’echelle mondial, récession keynesienne Troisieme temps: forte tendence inflationniste,difficulté à suivre une politique contracyclique (accomodation monétaire et relance budgetaire) Enseignement essentiel de la théorie keynésienne: lépargne excedentaire finit par la contraction de la demande donc l’impact d’une épargne accrue mène un effet inverse!

Les fondements du keynésianisme 12 La production des entreprises est limitée par le niveau de la demande, Elles peuvent augmenter leur production si la demande est forte Donc il n’est pas en question d’une production supplémentaire, Elles ont un excedent des capacités rentables, mais faible niveau de la demande autonome et aussi celui de la propension à consommer, constitue les raisons du chômage. Contrairement à l’hypothèse des classiques, l’épargne dépand principalement du revenu et l’investissement est determiné par les anticipations sur le demande future (variation du taux d’intérêt ont une influence secondaire). La situation déquilibre de sous-emploi keynésienne est stable et ne peut être modifiée par une politique d’expansion de l’Etat ou une modification des anticipations entreprises .

L’Analyse monétariste 13 L’approche monétariste de la crise est née d’une reflexion critique du courbe de Phillips. Deux propositions des monétaristes: 1) Il existe un taux de chômage naturelle qui ne dépend que de parametres réels fondamentaux, non de la politiques conjoncturelle et dont l’économie ne s’eloigne que temporairement. 2) Le taux d’inflation ne depend que de la politique monetaire.

L’Analyse monétariste 14 La crise économique est la concéquence de deux phénomène: 1) Le taux naturel du chômage: l’insuffisance de la fluidité du marche du travail, l’existence d’un salaire minimum et la limitation des conditions d’embauches et de licenciement, la variation des prix relatifs de l’énergie, le déclin de la productivité, l’abondance des réglementations qui limitent le libre jeu des forces du marché 2) le maintient pendant 25 ans de politique keynésiennes sous pretexte de maintenir du chômage

Les fondements du monétarisme 15 L’inflation a essentiellement pour origine un taux d’expansion monétaire trop élevé par rapport au taux de croissance réel de l’économie. Lors d’une expansion monétaire trop rapide, les taux d’intérêt a tendance à baisser mais ils remontent ensuite et dépasse leur niveau anterieur car ils suivent les anticipations de hausses des prix déclanchés par cette politique. La quantité nominale de monnaie , à un moment donné dans une économie, est déterminée par le comportement des autorités monétaires.

Les fondements du monétarisme 16 Il existe un taux naturel du chômage qui s’explique par les conditions structurelles de l’économie (pas les conditions conjocturelles). Des dépenses gouvernementales supplémentaires financés par l’emprunt ou par l’impôt finissent rapidement par évincer un montant identique de dépenses privés, le revenu reel reste inchangé. La meilleure politique économique consiste pour un gouvernement,à maintenir un taux d’expansion monétaire régulier compatible avec une croissance non inflationniste.