Les îles Hebrides, Orkney et Shetland font partie de l’Ecosse Nicola STURGEON Michel GRELIER, mars 2017
Source : Wikipédia L’Ecosse Michel GRELIER, mars 2017
22 février 2018 – Nicola STURGEON redoute que Londres ne veuille mettre un veto dans la nouvelle dévolution des compétences à l’Ecosse à l’issue du Brexit. 27 février – L’Ecosse et le Pays de Galles présentent leurs propres projets de loi « de continuité » sur le Brexit pour rapatrier certaines compétences qui font partie de la négociation R-U/UE-27 et que Londres voudrait conserver. 20 mars – En appel, 3 juges écossais, saisis par plusieurs groupes politiques, considèrent qu’il est important de demander à la Cour de justice de l’UE si le R-U peut unilatéralement retirer la lettre qui a enclenché l’article 50 du TUE et le Brexit. 21 mars – L’Ecosse et le Pays de Galles ont voté les mêmes lois de continuité. 10 mai – Le Parlement écossais vote le 15 mai sur le rejet du « EU Withdrawal Bill » après que sa commission constitutionnelle se soit prononcée sur le caractère inacceptable des propositions du gouvernement de Londres. 15 mai – Le Parlement écossais a rejeté l’article 11 du « EU Withdrawal Bill » (93/30) sur les compétences dévolues à l’Ecosse après le Brexit. 01 juin – Fin juin, va se dérouler à Fife (Ecosse) une parade de l’Ordre d’Orange, 5.000 participants attendus. L’oratrice principale sera Arlene FOSTER (la leader du DUP nord-irlandais) qui, ensuite, emmènera la parade. L’Ordre d’Orange compte, en Ecosse, 600 Loges et 50.000 membres. Ce déplacement s’annonce politiquement sensible. 13 juin – Lors des débats sur le « EU Withdrawal Bill », la question de dévolution des compétences n’a eu droit qu’à 15 minutes, au bout des 6 heures de séance. Ian BLACKFORD, le chef du groupe SNP aux Communes, s’en est plaint et a perturbé les questions au Premier ministre. Il a été prié de quitter la Chambre. Il a été suivi par les 35 députés SNP. La cheffe du SNP et Premier ministre d’Ecosse, Nicola STURGEON, soutient pleinement Ian BLACKFORD. 05 décembre – Le Parlement écossais a voté contre l’Accord de retrait de Theresa MAY discuté à la Chambre des Communes à Londres (92/25). L’Ecosse (1/1) Michel GRELIER, décembre 2017
L’Ulster / L’Irlande du Nord Mary Lou McDONALD Arlene FOSTER L’Ulster / L’Irlande du Nord Province britannique, créée en 1922, composée des Comtés d’Antrim, Armagh, Down, Fermanagh, Londonderry et Tyrone Les comtés de Cavan, Donegal et Monaghan font partie de l’Irlande Les « Accords du Vendredi-Saint » du 10 avril 1998 - The Good Friday Agreement Michel GRELIER, mars 2017
Source : Wikipédia La frontière terrestre entre Irlande et Irlande du Nord est de 500 kilomètres (310 miles) L’Irlande du Nord Michel GRELIER, mars 2017
29 décembre 2017 – Selon le ministère des Affaires étrangères de Dublin (Irlande), 81.572 passeports irlandais ont été fournis, en 2017, à des citoyens nord-Irlandais qui, en application de l’Accord du Vendredi-Saint, peuvent s’identifier comme Britanniques ou Irlandais. 08 janvier 2018 – Karen BRADLEY remplace James BROKENSHIRE comme ministre chargé des affaires nord-irlandaises. 10 février – Sinn Féin : Mary Lou McDONALD succède à Gerry ADAMS à la présidence. 11 février – Theresa MAY (R-U) à Belfast le 12 février. Leo VARADKAR (IRL) aussi. Il semble que le DUP et le Sinn Féin soient près d’un accord pour remettre en route le « pouvoir partagé » prévu par le « Good Friday Agreement ». 12 février – Aucun accord obtenu, mais optimisme général. 14 février – Arlene FOSTER (DUP) annonce que les pourparlers avec le Sinn Féin ont échoué. Il n’y a toujours pas de « pouvoir partagé ». Le DUP accuse Theresa MAY d’avoir fait un déplacement inutile à Belfast. 15 février – Mary Lou McDONALD affirme, documents du Sinn Féin à l’appui, qu’un accord sur le « pouvoir partagé » avait été convenu à la fin de la semaine précédente. 22 février – Theresa MAY reçoit Mary Lou McDONALD ; celle-ci est « très désappointée de découvrir que le gouvernement britannique n’a ni plan, ni carte, ni même de stratégie » ; pour elle, l’accord Tories/DUP sape la confiance dans le gouvernement britannique de résoudre la crise nord-irlandaise. 28 février – Pour Arlene FOSTER, leader du DUP, le « projet de traité de retrait » attaque les liens constitutionnels entre le R-U et l’Irlande du Nord. 07 mars – L’universitaire Katy HAYWARD (Queen’s University, Belfast) a publié des tableaux (aux 2 pages suivantes) décrivant le rôle des contrôles aux frontières et montrant qu’une frontière « invisible » entre R-U (Irlande du Nord) et UE-27 (Irlande) était impossible. L’Irlande du Nord (1/4) Michel GRELIER, décembre 2017
L’Irlande du Nord (2/3) Michel GRELIER, mars 2018
L’Irlande du Nord (2/3) Michel GRELIER, mars 2018
21 mai – L’ESRC (Economic & Social Research Council) et « The UK in a Changing Europe » publient un document à partir d’une étude d’opinion et d’un forum de discussion : « Northern Ireland and the UK’s Exit fromt he EU – What do people think ? » 12 juillet – Alors que les années précédentes avaient été calmes, des violences sont apparues lors des parades de l’Ordre d’Orange qui célèbrent la victoire de la Boyne (1690) du protestant Guillaume d’Orange sur le catholique Jacques II. 05 novembre – Plus de 1.000 Nord-Irlandais (universitaires, cinéastes, avocats, écrivains, sportifs, entrepreneurs et d’autres) ont signé une lettre ouverte à Leo VARADKAR, « Taoiseach » d’Irlande, pour lui demander de protéger leurs droits de « citoyens irlandais » d’Irlande du Nord. 24 novembre – Belfast – Le DUP tient son congrès et s’oppose au « backstop » tel que prévu dans l’Accord de retrait. Il annonce qu’il s’opposera lors du vote en Chambre des Communes. 11 décembre – Mary-Lou McDONALD, présidente du Sinn Féin, a demandé à Theresa MAY un référendum d’unité irlandaise dans le cas de « no-deal Brexit ». lien vers le document L’Irlande du Nord (4/4) Michel GRELIER, mai 2018
Pays de Galles Carwyn JONES Mark DRAKEFORD Par un référendum de 1997, la « dévolution » de pouvoirs est mise en place de Londres vers Cardiff Michel GRELIER, septembre 2017
Le Pays de Galles Michel GRELIER, septembre 2017
22 février 2018 – Carwyn JONES redoute que Londres ne veuille mettre un veto dans la nouvelle dévolution des compétences au Pays de Galles à l’issue du Brexit. 27 février – Le Pays de Galles et l’Ecosse présentent leurs propres projets de loi « de continuité » sur le Brexit pour rapatrier certaines compétences qui font partie de la négociation R-U/UE-27 et que Londres voudrait conserver. 21 mars – Le Pays de Galles et l’Ecosse ont voté les mêmes lois de continuité. 21 avril – Carwyn JONES annonce, lors du congrès du Labour gallois, qu’il démissionnera à l’automne. Il y aura un nouveau Premier ministre en décembre. Carolyn HARRIS a été élue vice-Premier ministre. 15 mai – Le Pays de Galles s’est désolidarisé de l’Ecosse et a voté favorablement pour la répartition des compétences dévolues après le Brexit, selon la proposition de Londres. 04 décembre – Le Parlement gallois a voté contre l’Accord de retrait de Theresa MAY discuté à la Chambre des Communes à Londres. 12 décembre – Mark DRAKEFORD devient le nouveau Premier ministre du Pays de Galles et remplace Carwyn JONES. Le Pays de Galles (1/1) Michel GRELIER, décembre 2017
Territoire cédé en 1713 par l’Espagne à la couronne britannique Fabian PICARDO Gibraltar Territoire cédé en 1713 par l’Espagne à la couronne britannique Michel GRELIER, avril 2017
Gibraltar Michel GRELIER, avril 2017
19 décembre 2017 – L’opposition entre R-U et UE - soutenant l’Espagne - reprend de la vigueur à propos de l’application ou non de l’accord de transition à Gibraltar dans la « phase 2 » (veto espagnol possible). 08 mars 2018 – Gibraltar et le gouvernement du R-U conviennent de mesures pour poursuivre et renforcer leur relation. 15 mars – Joseph GARCIA, « vice chief minister », menace de prendre des mesures à l’encontre des 2.000 nationaux de l’UE-27 qui vivent et travaillent à Gibraltar et des 13.000 travailleurs qui passent d’Espagne à Gibraltar chaque jour, si l’Espagne applique un « veto » lors des accords de retrait ou de transition entre R-U et UE-27. 20 mars – L’Espagne réclame plus de concessions sur Gibraltar sinon elle ne soutiendra pas l’accord prévu pour le 23 mars, ce qui peut valoir comme un « veto ». 24 juillet – Michel BARNIER a rappelé l’importance de traiter le problème de Gibraltar dans les négociations en cours. Madrid veut une gestion commune de l’aéroport et une plus grande coopération sur la fraude fiscale et le trafic de tabac, en échange de l’application de l’accord de retrait au « Rocher ». 19 octobre – A l’issue du Conseil européen, Pedro SANCHEZ, le président du gouvernement espagnol, a annoncé qu’un accord sur Gibraltar avait été convenu entre l’Espagne et le Royaume-Uni. Il n’a pas donné plus de précisions. 23 novembre – Pedro SANCHEZ, chef du gouvernement espagnol, s’appuie sur un article de l’Accord de retrait « sorti d’on ne sait où » à propos de Gibraltar pour annoncer qu’il s’opposera à l’Accord le 25 novembre lors du Conseil européen. 24 novembre – Le Représentant permanent du R-U à Bruxelles écrit au Secrétaire général du Conseil de l’UE pour l’informer que Gibraltar ne sera pas dans la même logique que le R-U lors de l’application du Brexit. L’Espagne lève sa menace de « veto ». Gibraltar (1/1) Michel GRELIER, décembre 2017
www.greliermichel.eu Mes remerciements aux diverses sources qui m’ont permis de réaliser ce document : REUTERS France - AFP et Belga via La Libre.be – The Guardian - EurActiv.fr et EurActiv.com – Wikipédia – Fondation Robert Schuman - Conseil européen – Parlement européen – Commission européenne Michel GRELIER, juin 2016