La dépression chez l’adolescent et l’orientation scolaire et professionnelle Par: Nancy Verret et Valérie Doran-Plante.

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La dépression chez l’adolescent et l’orientation scolaire et professionnelle Par: Nancy Verret et Valérie Doran-Plante

Plan de la présentation Mise en contexte Définition et symptômes Différences entre les sexes Comorbidité Répercussions sur: Estime de soi Efficacité personnelle Cheminement scolaire Vie future Facteurs de risque/protection Rôle du C.O. et impacts sur l’intervention Synthèse

Mise en contexte Présentation de la problématique: Étape du développement marquée par de nombreuses transformations (physiques, biologiques et corporelles). Pendant cette période, un affect dépressif est fréquent, sans qu’il soit pour autant question d’un authentique trouble dépressif. Confusion entre dépression et crise d’adolescence. Différences adolescents et adultes. Intervention tardive.

Mise en contexte Présentation de la problématique (Suite): En plus, les élèves présentant ces troubles ne sont pas automatiquement dérangeant et facile à remarquer. Pour ces raisons, la présence de la dépression à l’adolescence a longtemps été sous-estimée.

Prévalence (Marcotte, 2001) Dans les pays industrialisés, on estime que le pourcentage de garçons présentant une humeur dépressive varie de 20 à 35%. Au niveau des filles, on parle de 25 à 40%. Dans ce nombre, 8 à 18% présentent un ensemble de symptômes demandant une intervention. Au Québec, on estime ce pourcentage à environ 15%. La dépression est une problématique qui se démarque aussi par sa récurrence. En effet, 72% des jeunes risquent une rechute dans un intervalle de cinq ans. (Marcotte, 2001)

Définition et symptômes Définition du DSM-IV (American Psychiatric Association): Au moins cinq des neuf symptômes suivants doivent avoir été présents pendant une période de deux semaines consécutives. Ils doivent également avoir présenté un changement par rapport au fonctionnement antérieur. 1- humeur dépressive ou irritabilité 2- diminution de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités quotidiennes 3- perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime 4- insomnie ou hypersomnie 5- agitation ou ralentissement psychomoteur

Définition et symptômes (suite) 6- fatigue ou perte d’énergie ; 7- sentiment de dévalorisation ou de culpabilité 8- diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer, indécision 9- pensées de mort récurrentes, idées suicidaires récurrentes, tentatives de suicide. Il est important de s’assurer que : Les symptômes induisent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres domaines importants. Les symptômes ne sont pas imputables à un deuil, aux effets physiologiques directs d'une substance ou d'une affection médicale générale (ex. hypothyroïdie). Diagnostic and Statistical manual of mental Disorders, 1994, Marcotte, 2001, 2004)

Évaluation diagnostique On base donc le diagnostic du trouble sur la recension de la présence, de la durée et de la sévérité d’un ensemble de symptômes. Difficulté de l’évaluation diagnostique: Chez les adolescents dépressifs, l’humeur est souvent irritable et labile = ce qui rend difficile pour certains intervenants la reconnaissance des symptômes. Contrairement à l’adulte: Colère immotivée et de la hargne, de la bouderie, de l’hostilité et une attitude d’opposition passive. (Enquête de CHOQUET M. et al., 1988)

Différences entre les sexes Les symptômes dépressifs sont davantage rapportés par des filles (garçons = troubles de comportement). Avant l’adolescence, les garçons ont des symptômes similaires ou supérieurs aux filles. Par contre, à l’adolescence, celles-ci deviennent plus déprimées dans une proportion d’au moins 2 pour 1. Même si les symptômes de dépression commencent à apparaître vers 12-13 ans, les différences commencent à être plus dramatique vers le milieu de l’adolescence. Cette différence persiste à l’âge adulte. D’ailleurs, plusieurs études mentionnent que les femmes, à l’âge adulte, sont 2 à 3 fois plus déprimées que les hommes.

Hypothèses Les caractéristiques de la personnalité reliées au rôle masculin (autonomie, affirmation de soi, capacité de prendre des risques) pourraient avoir un rôle protecteur contre la dépression. Les filles ont une socialisation qui les amène à définir leur identité de manière relationnelle et la dépendance interpersonnelle qui en découle augmente leur vulnérabilité à la dépression. Filles expriment leur détresse émotionnelle en la démontrant tandis que les garçons perçoivent davantage la dépression comme une faiblesse émotionnelle et manifestent leurs symptômes surtout par des comportements (abus d‘alcool, usage de drogue ou difficultés liées au travail).

Hypothèses (suite) L’importance de l’apparence physique pourrait contribuer à l’émergence des symptômes dépressifs des filles. Elles sont moins satisfaites des changements qui s’opèrent dans leur corps que les garçons. Garçons - changements synonymes de masculinité Filles – Perte de l’image corporelle sans rondeurs valorisée dans notre société Filles: Malaise physique associé au début des menstruations Stress associé au début d’une vie sexuelle active Stress relié au fait qu’elles vivent la transition primaire-secondaire en même temps que l’arrivée de ces changements pubertaires. (Marcotte, 2001, Eberhart, 2006, Hankin, 2007, Larouche, 2005)

Comorbidité Voici les principales comorbidités associées au trouble dépressif chez l’adolescent: Abus de substances : 18% des adolescents présentant un épisode dépressif majeur étaient des consommateurs occasionnels de drogue. (E.Y. Deykin et coll., 1987 dans Corcos et al., 2005) Les symptômes dépressifs précèdent souvent l’utilisation de drogues et sont considérés comme des facteurs de risque d’usage de drogues. (Bukstein et al., 1989 dans Corcos et al., 2005) Troubles de comportements alimentaires : La prévalence des épisodes dépressifs dans les troubles alimentaires excède de beaucoup celle retrouvée dans la population générale. (Halmi et al., 1991 dans Corcos et al., 2005)

Comorbidité (suite) Troubles du comportement perturbateur : Les troubles du comportement est identifié en moyenne chez 16% des adolescents déprimés. Les comportements perturbateurs ont tendance à précéder les troubles dépressifs. (Riggs et al., 1995 dans Corcos et al., 2005) Troubles anxieux : Chez l’adolescent, 30% des épisodes dépressifs présentent un trouble anxieux associé. (Kendal et al., 1992 dans Corcos et al., 2005) Troubles somatiques : Chez les adolescent dépressifs, les troubles somatiques, comme les plaintes douloureuses et les malaises sont fréquents avant l’épisode dépressif et persistent pendant celui-ci. (Lewinsohn et al., 1995 dans Corcos et al., 2005)

Répercussions sur: Estime de soi Les études s’entendent pour dire qu’une faible estime de soi représente un facteur de vulnérabilité à la dépression. (E. Franck, R. De Raedt, 2007) De plus, la dépression amène la personne à modifier sa perception d’elle-même et à développer une image négative ou pessimiste de soi et de ses capacités, et ainsi contribue à la diminution de l’estime de soi et à l’augmentation de l’attitude vulnérable et négative de la personne. (Luxton et al., 2006)

Efficacité personnelle La dévalorisation en rapport avec la perte d’estime de soi s’exprime souvent par un sentiment d’infériorité, d’incapacité ou d’insuffisance liée à un domaine particulier (entre autre scolaire) ou à l’ensemble de la personnalité. Ce sentiment d’infériorité peut être projeté sur le monde extérieur, l’adolescent ressentant le sentiment de ne pas être aimé ou apprécié et manifestant un désintérêt pour le monde environnant qui peut s’apparenter à un retrait du monde social.

Rendement scolaire L’étude de Marcotte (2001) mentionne que la dépression pourrait être considérée comme un facteur de risque majeur d’abandon scolaire. Une autre étude de Marcotte (2004) rapporte que la présence de sentiments dépressifs est le facteur le plus prédicateur des élèves à risque de décrochage scolaire. Le retentissement scolaire est généralement important. Il n’est souvent constaté qu’à moyen terme, car l’adolescent tente de maintenir son niveau et il risque de «chuter» brutalement et radicalement longtemps après le début de l’épisode dépressif.

Rendement scolaire (suite) Le déclin scolaire contribue grandement à aggraver la mésestime personnelle et devient ainsi un facteur de risque dépressogène. Toutefois, même si plusieurs études soutiennent une relation entre des résultats scolaires plus faibles et la présence de symptômes dépressifs, c’est un peu comme le phénomène de la poule et de l’œuf. Est-ce que la dépression amène des résultats plus faibles ou les résultats faibles amènent la dépression? La relation entre l’abandon scolaire et la dépression a été peu étudiée à ce jour (Marcotte, 2001,2004)

Les individus ayant vécu un épisode de dépression à l’adolescence rapportent des difficultés au niveau de leurs rôles sociaux à l’âge adulte : Recours plus fréquent aux professionnels de la santé mentale. Usage plus fréquent de médicaments. Plus grande consommation de drogues. Relations de couples plus courtes (femmes). Périodes plus fréquentes de chômage (hommes). (Marcotte, 2001) Sur la vie future

Facteurs de risques/protection Sexe Événements de vie stressants Pathologie familiale Relations familiales de piètre qualité Perception négative de soi (Eberhart, 2006. Larouche, 2005) Protection : Encadrement parental La perception positive des rapports parentaux ainsi que des rapports avec les pairs. Relations positives avec des adultes en dehors du milieu familial Image corporelle positive Implication dans des activités parascolaires (Eberhart, 2006, Hankin, 2007)

Rôle du c.o. Importance de connaître les symptômes et de savoir les identifier. Importance d’investiguer. Possibilité de travailler de concert avec d’autres intervenants du milieu. Intervention : Histoire de vie Estime de soi Sentiment d’efficacité personnelle. Rendement scolaire Gravité de la situation: risques suicidaire, comorbidité. Outils d’intervention: Inventaire de Beck PARE-CHOCS

Programme PARE-CHOCS Mission : Fonctionnement : But : Contrer la dépression chez les 14-17 ans (prévention ou intervention) Fonctionnement : 12 rencontres de 6 à 10 adolescents d’une durée de 1h30 à 2h00 animée par deux animateurs possédant une formation en santé mentale et en animation de groupe. But : Vise l’apprentissage de certaines habiletés : Auto-contrôle, augmentation du niveau d’activités plaisante, relaxation, restructuration cognitive, communication, négociation et résolution de problèmes, habiletés sociales, estime de soi et image corporelle positive, réussite scolaire, composante parentale Le programme comprend des activités applicables spécifiquement en milieu scolaire (Marcotte)

Synthèse Mise en contexte Prévalence Définition et symptômes Étape de changements à plusieurs niveaux Difficulté à différencier dépression et crise d’adolescence = Tendance à en sous-estimer l’importance Prévalence 15 % des jeunes qui ont 72% de risques de rechute Définition et symptômes Définition du DSM-IV Neuf symptômes Évaluation diagnostique : difficultés

Synthèse (suite) Différences entre les sexes Comorbidité Répercussions Filles sont plus enclines à la dépression et il existe plusieurs hypothèses Comorbidité Abus de substances  Troubles de comportements alimentaires  Troubles du comportement perturbateur Troubles anxieux Troubles somatiques  Répercussions Estime de soi : facteur de vulnérabilité Efficacité personnelle : dévalorisation, sentiment d’infériorité, désintérêt, retrait. Cheminement scolaire Vie future Facteurs de risque/protection

Références Choquet M., Ledoux S., Menker H. (1988), La santé des adolescents, Paris, Documentation Française, I.N.S.E.R.M. Diagnostic and Statistical manual of mental Disorders, 4th ed., rev., 1994 Eberhart, N.K., Shih, J.H., Hammen, C.L., & Brennan, P.A. (2006). Understanding the Sex Difference in Vulnerability to Adolescent Depression : An Examination of Child and Parent Characteristics. Journal of Abnormal Child Psychology, 34, 495-508. Franck E., De Raedt R.,(2007). Self-esteem reconsidered: Unstable self-esteem outperforms level of self-esteem as vulnerability marker for depression. Behaviour Research and Therapy, 45, 1531–1541. Hankin, B.L., Mermelstein, R, & Roesch, L. (2007). Sex Differences in Adolescent Depression: Stress Exposure and Reactivity Models. Child Development, 78, 279-295.

Références (suite) Hewitt, P. L., Flett, G. L., & Mosher, S. W. (1992). The perceived stress scale—factor structure and relation to depression symptoms in a psychiatric sample. Journal of Psychopathology and Behavioral Assessment, 14, 247–257. Larouche, L. (2005). Relation entre les comportements interpersonnels et la depression chez les adolescents en function du genre. Mémoire présenté à l’Université du Québec à Chicoutimi. Université du Québec. Luxton D., Ingram R.E., Wenzalff R. M., (2006), Uncertain self-esteem and future thinking in depression vulnerability, Journal of Social and Clinical Psychology, Vol. 25, No. 8, pp.840-854 MacPhee A. R., Andrews J. J., W. Risk factors for depression in early adolescence, (2006), Adolescence, Vol. 41, No. 163, Fall 2006

Références (suite) Marcotte, D., Fortin, L., Royer, E., Potvin, P., & Leclerc, D. (2001). L’influence du style parental, de la dépression et des troubles du comportement sur le risque d’abandon scolaire. Revue des sciences de l’éducation, 27, 687-712. Marcotte, D., Fortin, L., Royer, E., Potvin, P, & Yergeau, E. (2004). La prédiction du risque de décrochage scolaire au sesondaire : facteurs personnels, familiaux et scolaires. Canadian Journal of Behavioural Science, 36, 219-231. Saunders D. E., Peterson G. W., Sampson J. P., Jr., and Reardon R. C., (2000), Relation of Depression and Dysfunctional Career Thinking to Career Indecision, Journal of Vocational Behavior, 56, 288–298 Smith H. M., Betz N. E., (2002), An examination of self efficacy and Esteem Pathways to Depression in Young Adulthood, Journal of Counseling Psychology, 49, 438-448.