L’Application Les Bonnes Pratiques
La préparation du traitement aménagée, équipée d’un collecteur d’effluents Avoir un dispositif antiretour sur le réseau ou mieux : le mettre dans le réservoir de rinçage Sur l’aire de remplissage : 1 seule personne, 1 seule action
La préparation du traitement ou utiliser un rince-bidon qui fonctionne à l’eau claire nécessaire
Les principaux risques au remplissage : La préparation du traitement Les principaux risques au remplissage : Renversement accidentel d’un emballage de produit ou du pulvérisateur à dos une fois rempli Débordement de la cuve Retour de bouillie vers le réseau Contact du manipulateur avec le produit
Les mélanges de produits Un mélange est la mise en commun d’au moins deux produits phytopharmaceutiques. Mais tous les mélanges ne sont pas autorisés : c’est l’étiquette qui apporte une partie de la réponse, à travers la classification et les mentions de danger. Les mélanges autorisés sont encadrés réglementairement par l’arrêté du 7 avril 2010 relatif à l’utilisation des mélanges extemporanés de produits visés à l’article L. 253-1 du code rural. Des modifications ont été apportées : un nouvel arrêté est entré en vigueur le 24 juin 2015. Les modifications de l’arrêté « mélanges » mentionnent les catégories de mélanges extemporanés de produits phytosanitaires interdits et devant faire l’objet d’une évaluation préalable : au moins un produit étiqueté H300, H301, H310, H311, H330, H331, H340, H350, H350i, H360FD, H360F, H360D, H360Fd, H360Df, H370 ou H372 au moins deux produits comportant une des mentions de danger H341, H351 ou H371 au moins deux produits comportant la mention de danger H373 ou au moins deux produits comportant une des mentions de danger H361d, H361fd, H361f ou H362
Les mélanges de produits Un mélange est la mise en commun d’au moins deux produits
Entre le remplissage et l’application… le transport Prendre toutes les dispositions pour minimiser les risques de pollution et atteintes à autrui Vérifier qu’il n’y a pas de fuite avant de prendre la route Respecter la réglementation en vigueur : code de la route… Faire attention à tout risque de déversement (Voir livret)
Le traitement Veiller à disposer d’au moins une buse de rechange Une buse bouchée sera changée systématiquement par une buse neuve de rechange. Elle sera nettoyée en fin de chantier à l’aide d’une brosse (dure mais non métallique) ou d’un équipement approprié. Ne JAMAIS la déboucher en soufflant dedans.
Contrôle des pulvérisateurs Réglementation (*) Loi sur l’eau et les milieux aquatiques 2006-1772 du 30 décembre 2006 Décrets publiés au JO du 3 décembre 2008 Depuis le 1er janvier 2009, le contrôle des pulvérisateurs est obligatoire tous les 5 ans pour les appareils : à rampe avec une largeur de travail supérieure à 3 m en horizontal pour arbres et arbustes distribuant les liquides sur un plan vertical
Les principales évolutions sont donc : Le contrôle des pulvérisateurs est OBLIGATOIRE partout en France depuis le 1er janvier 2009. Les exploitations agricoles concernées sont: les CUMA, les entreprises de travaux agricoles, mais aussi les entreprises de parcs et jardins et les collectivités locales possédant un appareil de pulvérisation à rampe de plus de 3 m de large ou un appareil traitant les arbres et arbustes. Ainsi, un certain nombre d’appareils se trouvaient exonérés de l’obligation de contrôle. Un arrêté conjoint des ministères chargés de l'agriculture et de l’écologie, signé le 6 juin 2016, a complété cette liste, afin que l’ensemble des matériels existants soit soumis à une vérification. Les principales évolutions sont donc : Suppression de la largeur minimale de 3m pour les rampes et de la notion de « buses régulièrement espacées ». Sont donc pris en compte par exemple, les matériels de désherbage utilisés dans les vignobles ou les vergers ou les petits appareils pour JEVI. Ajout d’une catégorie « appareils combinés » qui intègre les équipements de pulvérisation installés sur des semoirs, des planteuses ou des bineuses. Ajout d’une catégorie « appareils fixes ou semi mobiles » qui regroupe une très grande diversité de matériels, allant de la lance de pulvérisation aux installations de traitement sous serre.
Contrairement aux appareils déjà soumis au contrôle, ces nouveaux ajouts concernent des équipements peu standardisés et souvent assemblés « au cas par cas ». Leur contrôle permettra non seulement de s’assurer du bon état de fonctionnement mais aussi de contribuer à une optimisation des montages si les propriétaires le souhaitent. A l’occasion de cette modification des textes, la liste des points de contrôles a également été complétée, reprenant ainsi les retours d’expérience des premières années de contrôle, et le contenu des normes ISO 16122 relatives au contrôle des pulvérisateurs. La grande majorité de ces nouvelles inspections ne conduiront pas à des remises en état obligatoires mais à de simples remarques sur le rapport de contrôle. Par exemple, le fonctionnement du dispositif de rinçage ou d’injection directe des produits seront examinés.
L’application
Application du produit Réglementation Les utilisateurs de produits sont tenus de respecter les informations portées sur l’étiquette lors de l’application des produits. Ils doivent prendre toutes précautions lors de l’épandage en vue de la protection du voisinage et de l’environnement. Ils sont tenus de respecter les règles relatives au stockage des produits. Ils sont tenus de respecter les arrêtés pris par le Préfet dans le cas où les produits peuvent présenter localement lors de leur utilisation un risque exceptionnel à l’égard des cultures et des lieux situés au voisinage des zones traitées. L’utilisateur est tenu au respect des limites des périmètres de protection des eaux destinées à la consommation humaine, piscicultures, zones de baignade, etc… (voir livret)
Le traitement 3 restrictions
Avant toute préparation de la cuve, s’informer des conditions météo Le traitement Il pleut ??? 3 restrictions 3 restrictions Avant toute préparation de la cuve, s’informer des conditions météo S’il pleut ou si pluie annoncée ou si arrosage programmé : ne pas traiter Traiter de préférence sur végétation sèche ou dans des conditions qui vont permettre à la végétation de sécher
Risque de volatilisation (forme sel ou ester) Le traitement La chaleur Risque de volatilisation (forme sel ou ester) Risque de manque d’efficacité Risque d’effet de vapeur Risque de phytotoxicité Se conformer à l’étiquette du produit Traiter de préférence le matin ou le soir
Le traitement Le vent Jusqu’à quelle vitesse de vent peut-on traiter ???? Comment évaluer la force du vent ?
Le traitement PRODUITS INTERDIT
Zones non traitées Réglementation rappel Définition : zones ne pouvant recevoir aucune application directe de produit par pulvérisation ou poudrage Cours d’eau, bords de cours d’eau, zone de baignade, piscicultures… Zones de captage Largeur variable, 5 m minimum : se reporter à l’étiquette Des réglementations régionales spécifiques sont susceptibles d’augmenter les valeurs minimales (voir livret)
Zones non traitées Réglementation rappel La ZNT peut être réduite par exemple de 20 ou 50 m à 5 m : Par la présence d’un dispositif végétalisé permanent de 5 m de large en bordure des points d’eau Et par l’utilisation d’un dispositif permettant de diminuer le risque de dérive vers le point d’eau (cache herbicide, buses à limitation de dérive…) Et par l’enregistrement régulier des pratiques.
Obligations de l’employeur rappel Obligations de l’employeur Le chef d’établissement est tenu de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs de l’établissement, y compris les travailleurs temporaires : actions de prévention des risques professionnels, d’information et de formation ainsi que la mise en place d’une organisation de moyens adaptés. Tout chef d’établissement est tenu d’organiser une formation pratique et appropriée en matière de sécurité, au bénéfice des travailleurs qu’il embauche (contrat temporaire ou non) Obligation de s’assurer de la mise à disposition des techniques ou des produits de protection des plantes
Méthodes Alternatives Précautions
Ce n’est pas parce qu’on utilise des méthodes autres que les produits phytopharmaceutiques qu’il ne faut pas prendre les bonnes précautions ! Désherbage thermique (eau chaude, mousse) : Porter des bottes imperméables Porter des gants isolants contre la chaleur Désherbage à flamme : se renseigner localement sur les autorisations de feu Attention aux départs de feux