LES ÉTATS PHYSIQUES DE LA MATIÈRE

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Transcription de la présentation:

LES ÉTATS PHYSIQUES DE LA MATIÈRE PLAN  GENERALITES  FORCES INTERMOLÉCULAIRES    Forces d'attraction intermoléculaire  interactions dues aux dipôles et liaisons hydrogène  Forces de répulsion intermoléculaire  AGITATION MOLÉCULAIRE ET MOUVEMENT BROWNIEN  ÉNERGIE TOTALE D'UNE MOLÉCULE ET ÉTATS PHYSIQUES DE LA MATIÈRE : GAZEUX, LIQUIDE, SOLIDE

LES ÉTATS PHYSIQUES DE LA MATIÈRE    CORPS PUR : assemblage d'un très grand nombre de molécules identiques    QUANTITÉ D'UN CORPS PUR  compter le nombre de molécules qui le composent  "mole": N molécules, avec N nombre d'Avogadro (N = 6,02.1023) abréviation = mol (mmol, mol, ...)  "masse molaire" = masse de 1 mole d'un corps pur, exprimée en daltons (1/12 de la masse de l'atome de C12)  DIFFÉRENTS ÉTATS CONTIENNENT LES MÊMES MOLÉCULES La différence de "comportement" est due aux différences de liaisons intermoléculaires.

Les molécules sont soumises à deux tendances opposées :     Tendance au rassemblement :  forces d'attraction intermoléculaire (forces de Van der Waals) : . essentiellement électrostatiques . dues à la présence de charges (ionisation) ou de dipôles  forces de répulsion intermoléculaire (forces de Born ou de Pauli) : . enchevêtrement des nuages électroniques  résultante de ces forces : forces de liaison  Tendance à la dispersion : Phénomène d'agitation "thermique", désordonnée (mouvement brownien) énergie cinétique moyenne est proportionnelle à la température absolue (la constante de proportionnalité est la constante de Boltzmann k = 1,38 10-23)

ENERGIE DE LIAISON Energie qu'il faut fournir pour séparer deux molécules, pour les amener de leur distance actuelle (r0, rayon de Van der Waals) à l'infini (eV à l'échelle moléculaire et kJ.mol-1 à l'échelle macroscopique). L'énergie de liaison dépend de la somme des forces d'attraction (qui diminuent en 1/r7) et des forces de répulsion (qui diminuent en 1/r13) r0  : distance inter-moléculaire

FORCES D'ATTRACTION INTER-MOLÉCULAIRES forces de liaison physique (Van der Waals), de "faible énergie" (0,5 à 20 kJ.mol-1), d'interactions réversibles par opposition aux forces de liaison chimique (covalente ou ionique), de "forte énergie" (400 - 800 kJ.mol-1), d'interactions intra-moléculaires, "figeant" l'édifice moléculaire.

Acétylcholinestérase Acétylcholine 15 kJ/mole OH NH CH 3 2 N O C F HF P Acétylcholinestérase Acétylcholine 15 kJ/mole électrostatique Di-isopropyl-Fluoro-Phosphate 300 kJ/mole liaison covalente

LES DIPÔLES ÉLECTRIQUES   Molécules électriquement neutres mais dissymétrie de la répartition des charges positive et négative sur des groupes d'atomes constitutifs d'une molécule  Moment dipolaire: grandeur vectorielle, orientée de la charge négative (q-) vers la charge positive (q+), espacées d'une distance d, de module q.d (Coulomb.mètre; C.m) q + - q.d d  3 catégories de dipôles:  permanents  induits  instantanés

DIPÔLES PERMANENTS (ex. : molécules polaires) Lorsqu'un atome hydrogène, lié à un atome électronégatif et de petite taille (O-H, N-H), se trouve à proximité d'un autre atome électronégatif, il se forme une liaison électrostatique, plus forte que celle des autres interactions dipôle - dipôle, appelée "Liaison hydrogène". Les atomes de N, O et F sont respectivement porteurs de 1, 2 et 3 doublets non liants, préférentiellement localisés dans certaines directions. La liaison hydrogène est donc orientée. CO HCl NH3 H2O 0,12 1,03 1,50 1,84 Moment Dipolaire (10-30 C.m)

Un cas particulier, l'eau les doublets électroniques des deux liaisons O-H sont beaucoup plus attirés par l'oxygène que par les atomes d'hydrogène. Les deux dipôles ainsi créés se composent en un dipôle résultant. H 2 O (-) (+) 104°28 -d +d O

SCHEMA DE LA MOLECULE POLAIRE H2O Les régions hachurées représentent les domaines de localisation des deux électrons p de l’oxygène et des deux électrons s des atomes hydrogène

STRUCTURE TETRAEDRIQUE DE LA GLACE Les liaisons hydrogène sont figurées par des croix hydrogène oxygène

Quelques conséquences des liaisons hydrogène Températures de fusion et d’ébullition élevées Viscosité élévée (le glycérol possède 3 groupes OH dans sa molécule) Solubilité mutuelle des composés polaires (alcool et eau) Dureté (le saccharose présente 8 groupes OH dans sa molécule) Chélation (liaison hydrogène entre 2 parties de la même molécule)

EXEMPLES DE LIAISONS HYDROGÈNE - + EAU C N O H Pyrimidines Purines Thymine Adénine Cytosine Guanine MOLECULE DE DNA C O H CHELATION Aldéhyde salicyclique

DIPÔLES INDUITS (ex : mélanges de gaz ou solutions)   Molécule dont la répartition spatiale des électrons devient dissymétrique sous l'action du champ électrique d'un dipôle permanent (ou d'un ion) attraction des électrons répulsion des électrons dipôle induit dipôle permanent dipôle induit (inducteur) L'intensité du dipole dépend de l'intensité du champ et de le polarisabilité de la molécule

LIGNES DE FORCE DU CHAMP ELECTRIQUE CRÉÉ PAR UNE MOLECULE DIPOLE ET PAR UN ION

DIPÔLES INSTANTANÉS (ex : gaz rares)  La répartition du nuage électronique n'est symétrique qu'en moyenne dans le temps et des dissymétries "instantanées", dues aux mouvements des électrons à l'intérieur de la molécule, durant un temps très court, peuvent induire des "dipôles instantanés".   Les mouvements d'électrons sont assimilables à de petits dipoles. Les forces attractives (forces de London) sont "électrodynamiques", le dipôle moyen est nul. noyau e - - . Dipôle instantané : l'électron négatif et le noyau positif forment un dipôle dont l'orientation varie dans le temps.

Contribution partielle des liaisons à l’état liquide dipôle Hydrogène 51 % 43 % 0 % Induit 42 % 14 % Instantané 7 % 100 % Eau (H2O) CH3-COOH R-(CH2)-CH3

LES FORCES DE RÉPULSION INTERMOLÉCULAIRES       Les forces d'attraction entre dipôles n'agissent qu'à très courte distance (3 à 4 diamètres moléculaires) et décroissent en 1/r7.    Les molécules ne peuvent cependant se rapprocher indéfiniment en raison de l'interpénétration des nuages électroniques et de la répulsion des noyaux entre eux. Les forces de répulsion (dites Born ou de Pauli) décroissent encore plus vite avec la distance (variation en 1/r13) que les forces d'attraction et sont négligeables au delà d'une distance égale à environ 1,25 diamètre moléculaire  

F, force de liaison intermoléculaire E, énergie potentielle du système = énergie de liaison Force de répulsion Résultante Force d'attraction Variation des forces d'interaction intermoléculaire avec la distance r. Variation de l'énergie potentielle avec la distance intermoléculaire r. F O r = distance d'équilibre Energie de dissociation 1,25 Ø moléculaire (  1/r13) (  1/r7) F, force de liaison intermoléculaire E, énergie potentielle du système F = - d E / d r

Forces de liaison intermoléculaire  Les forces attractives et répulsives s'équilibrent pour une distance donnée (rayon de Van der Waals). Il s'agit d'une position moyenne, car les molécules se déplacent en permanence.  L'énergie potentielle du système est alors à son minimum. Atome rayon de Van der Waals (A) o H N O P S 1,2 1,5 1,4 1,9 2,85

TENDANCE A LA DISPERSION : AGITATION MOLÉCULAIRE Mouvement brownien :    Agitation incessante, désordonnée des grains de poussière dans le rayon de soleil éclairant une pièce sombre  "Danse" de particules microscopiques (des milliards d'atomes) en suspension dans un liquide   La constante de proportionnalité fait intervenir la constante de Boltzmann (k = 1,38.10-23 Joule par degré ou J.K-1) Expression macroscopique de l'agitation moléculaire (A. Einstein, J. Perrin): Le libre parcours moyen (distance fixe par unité de temps) témoigne d'une énergie cinétique moyenne directement proportionnelle à la température absolue.

D, coefficient de diffusion (m2/s) Chaque segment de droite correspond au libre parcours entre 2 chocs particulaires t = 0 d t d, distance parcourue au bout du temps t   d = D, coefficient de diffusion (m2/s) MOUVEMENT BROWNIEN

solide liquide gaz

ÉNERGIE TOTALE D'UNE MOLÉCULE ET = EL + ETRANS + EROT + EVIB  Agitation moléculaire ne cesse qu'au zéro absolu (base de la théorie cinétique des gaz: notions de pression, diffusion, conduction de la chaleur,...)   Comportement macroscopique d'une population de molécules dépend essentiellement de l'importance respective des énergies de liaison (EL) et de translation (ETRANS)    Suivant la tendance prédominante, on distingue trois états physiques fondamentaux de la matière : solide, liquide, gazeux

ÉTAT SOLIDE : EL >> ETRANS  Les molécules ne peuvent se séparer les unes des autres    L'énergie cinétique d'agitation thermique ne se traduit que par des rotations et des vibrations autour d'une position moyenne fixe.  C'est un état condensé (cohérent), ordonné (cristallin) ou désordonné (amorphe), ayant une forme propre.  

ÉTAT GAZEUX : ETRANS >> EL  Les molécules sont très indépendantes les unes des autres  gaz parfait : molécules, faiblement concentrées (pression faible), ont des volumes faibles par rapport au volume offert (molécules "ponctuelles", sans interaction entre elles) EROT et EVIB sont négligeables devant ETRANS  gaz réel : molécules plus concentrées (pression forte), voire plus grosses, occupant une partie non négligeable du volume offert (interactions possibles)   C'est un état non condensé (non cohérent ou dispersé), totalement désordonné, sans forme propre (fluide)

ÉTAT LIQUIDE : ETRANS et EL du même ordre de grandeur    Les molécules sont au contact les unes des autres mais, si elles sont capables de quitter l'interaction de leur voisine, elles retombent cependant immédiatement sous l'emprise d'une molécule proche (pas d'arrachement)  C'est un état condensé (cohérent) avec un certain ordre à courte distance, mais désordonné (à grande distance), sans forme propre (fluide)  Glissement des molécules entre elles, mais état incompressible.

1. En assimilant à un cube le volume moyen alloué à une molécule de gaz parfait, dans les conditions normales de température et de pression, on peut estimer la distance entre deux molécules à 30 Å environ. 2. Les molécules d'un gaz à la pression normale, situées en moyenne à 30 Å l'une de l'autre, sont très espacées: la densité est faible 3. Les molécules de liquide, situées en moyenne à 3 Å l'une de l'autre, sont tassées les unes contre les autres: la densité est élevée

LES ÉTATS PHYSIQUES DE LA MATIÈRE   non fluide fluide Cohérent SOLIDE LIQUIDE Non cohérent GAZ  

CHANGEMENTS D'ÉTAT Si on chauffe un solide (EL >> ETRANS), on augmente progressivement ETRANS qui devient du même ordre de grandeur que EL avec passage à l'état liquide, puis si on chauffe encore on passe à l'état gazeux (ETRANS >> EL)   T ETAT GAZEUX LIQUIDE SOLIDE vaporisation condensation sublimation fusion solidification

TRANSFORMATIONS RÉCIPROQUES LIQUIDE-SOLIDE surfusion, lors du refroidissement A C D B qF = qS q S L temps S+L  BC : la constance de la température signifie que les calories ne servent plus à échauffer le solide mais sont utilisées pour le faire fondre   qF, température de fusion du solide est aussi la température de solidification qS du liquide correspondant    Chaleur latente de fusion LF: nombre de calories pour transformer 1 g de solide en liquide à la température de fusion (ex : LF = 80 cal.g-1 pour la glace)

INFLUENCE DE LA PRESSION SUR LA TEMPÉRATURE DE FUSION qF S + L P    Tout le long de la courbe, il y a équilibre entre le solide et le liquide   Pour chaque couple Pression-Température, le plan définit les conditions dans lesquelles un corps donné est à l'état solide ou liquide, ou présent dans les deux états (le long de la courbe)   De manière générale, F augmente avec P

TRANSFORMATIONS RÉCIPROQUES LIQUIDE-GAZ Liquide  gaz = VAPORISATION - EVAPORATION : vaporisation en atmosphère gazeuse ou dans le vide - ÉBULLITION : vaporisation avec formation de bulles dans le liquide  vaporisation rapide  Patm = Pgaz Gaz  liquide = LIQUÉFACTION

TRANSFORMATIONS RÉCIPROQUES LIQUIDE-GAZ : 1. ÉVAPORATION    Vaporisation en atmosphère gazeuse ou dans le vide : Les molécules de liquide quittent sa surface jusqu'à ce que la pression partielle de "sa" vapeur dans l'atmosphère qui surmonte le liquide soit égale à la pression (« tension ») saturante de vapeur, (f).  f est la pression maximale de vapeur pour une température donnée. Au-delà de cette pression, certaines molécules sont également sous forme liquide, et pas uniquement gazeuse  Si l’atmosphère est illimitée, l’évaporation est totale.  Chaleur latente de vaporisation (LV) ou de condensation (gaz  liquide): nombre de calories nécessaires pour transformer 1 g de liquide en vapeur à la température de vaporisation (ex : LV = 537 cal.g-1 à 37°C pour l'eau)

A- Si tout est vaporisé : "vapeur sèche" VAPORISATION   L'éther, instantanément vaporisé à température ambiante, provoque une baisse du niveau de mercure (pression) A- Si tout est vaporisé : "vapeur sèche" B- Si tout n'est pas vaporisé (une nouvelle goutte introduite reste liquide): le niveau ne baisse plus, la vapeur est en contact avec son liquide, on a atteint la "vapeur saturante" à la température considérée

INFLUENCE DE LA TEMPÉRATURE SUR LA PRESSION DE VAPEUR SATURANTE (température en degrés Celsius) 20 37 50 80 100 f (pression de valeur saturante en mm de Hg)) 4,6 17,5 47 92 535 750 EAU Influence de la température (q) sur la pression de vapeur saturante (f)

TRANSFORMATIONS RÉCIPROQUES LIQUIDE-GAZ : 2. EBULLITION qE q L temps L+V V  Ébullition : - vaporisation par formation de bulles à l’intérieur du liquide - la pression gazeuse dans les bulles est égale à la pression atmosphérique au-dessus du liquide (pression de vapeur saturante à la température d'ébullition E )  La température d’ébullition (E) est la température de la vapeur au voisinage du liquide: elle diminue quand la pression au-dessus du liquide baisse et inversement