LA PERCEPTION VISUELLE
LES ILLUSIONS D’OPTIQUE Quelques exemples
Les illusions d’optique sont les témoins de notre vision du monde qui est le résultat : d'une stimulation des photorécepteurs rétiniens, qui peuvent subir des phénomènes de fatigue - mais surtout d'une construction mentale, à partir des messages nerveux reçus. Le cerveau cherche à mettre du sens partout, même là où il n'y en a pas. Alors, il en fait trop, amplifiant les contrastes, créant contours, couleurs, perspectives, reliefs, mouvements, en fonction de ce qu'il connaît.
Ainsi, malgré une organisation générale commune du cortex visuel, les apprentissages et le vécu diffèrent d'une personne à l'autre, d'où une sensibilité variable à certaines illusions. La vision du monde diffère donc d’un individu à l’autre.
LA LECTURE
Lors de l’apprentissage (par ex de la lecture), de nouvelles connexions se mettent en place entre les neurones du cerveau.
La reconnaissance des mots nécessite la collaboration entre les aires visuelles, la mémoire, et des structures liées au langage.
LA PLASTICITE CEREBRALE
l'aire de reconnaissance des mots chez une personne normale Localisation de l'aire de reconnaissance des mots chez une personne normale
En vert : localisation de cette même aire chez une personne qui a subi un AVC Pendant 1 an, cette personne a suivi une rééducation fonctionnelle.
Le cerveau est doué de plasticité cérébrale L’entraînement régulier provoque une réorganisation des connexions nerveuses. Cette faculté de remodelage peut compenser des pertes de fonction.