Perestroïka et le cinéma 1987 - 1991
Le cinéma soviétique 1951 10 long-métrages produits Relancé par Khrouchtchev: production atteint 120 par an Programme de construction de cinémas Des instituts de cinéma créés Production subventionnée par l’état Contenu strictement contrôlé
Quelques grand succès Quand passent les cigognes (1957) Cannes : Palme d’or 1958
. Moscou ne croit pas aux larmes… Oscar comme meilleur film étranger (1981)
Un nouvelle direction en cinéma Mai 1986 le contrôle politique est écarté. Un réalisateur dirige l’industrie. L’influence de glasnost : on aborde des sujets tabous Des films controversés sortent des archives : Klimov’s Raspoutine, l’agonie (tourné en 1973-75, sortie en URSS, 1985)
Perestroïka: fini l’appui de l’état… Les films doivent s’autofinancer. Il faut chercher des partenaires étrangers L’industrie est dominée par des intellectuels… Les russes découvrent les vidéocassettes : Rambo, porn, etc.
Petite Véra, 1988 Dir. Vasili Pitchoul
Petite Véra Première scène érotique sur l’écran soviétique (1 min 20 sec) Film d’un jeune directeur (n.1961) dans sa ville natale (Jdanov – Marioupol); scénario de son épouse Maria Khmelik. Les acteurs : Natalia Negoda, Andrei Sokolov (des inconnus, devenus vedettes)
Little Vera “Ce film est une tentative de s’approcher de l’abîme de notre vie actuelle. » (Pitchoul) Le quotidien d’une ville provinciale loin du glamour de Moscou Un affront aux mythes de l’URSS : Le prolétariat magnifique, consciencieux; la famille modèle comme « unité de la société soviétique ».
“Tchernoukha” Une présentation « noire », pessimiste de la vie Alcoolisme Langage grossier et violent (« mat ») Pauvreté et laideur de la vie La disparition des idéaux La division entre les générations L’écart entre le discours officiel et la réalité Présentation ouverte de la sexualité. Thème de la prostitution (film Interdevotchka 1989)
Réception publique 50,000,000 de spectateurs en un an. Nudité, scènes amoureuse Réaction des spectateurs : « il n’y a pas de sexe en URSS ». la vie comme elle est : viol, suicide, alcool Repétition ironique des clichés soviétiques - l’amour : « le grand sentiment soviétique » ; « Mongolie fraternelle ».
Le symbolisme Une vision de l’enfer : les trains qui passent, la fumée, le feu Le cercle vicieux de la vie (les jeunes sont destinés à répéter les erreurs des parents) Aucune intimité. L’importance du nom : Véra = « foi, fidélité, croyance »
La famille Vit dans une ville industrielle salle et polluée dans l’est de l’Ukraine Père Kolya est camionneur Mère Rita travaille comme contrôleur Leur fils Victor est un médecin à Moscou, separaté de son épouse et de son enfant Véra a fait la demand d’admission à un collège technique, mais préfère être une standardiste.
Structure du film Long panoramique au début et à la fin – riposte aux films qui commencent avec un panoramique de Moscou Les trains qui passent comme un refrain Les prises avec un caméra manuel Éclairage naturel Structuré comme une série de scandales : la discothèque ; le dîner d’accueil pour Sergueï ; le piquenique sur la plage ; la fête de Kolia ; la tentative de suicide; la crise cardiaque de Kolia Le balcon comme espace refuge
Prise et montage Éllipses Les prises avec un caméra manuel Éclairage naturel, Prises rapprochées