Le diable de Tasmanie Diaporama de Gi.

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Transcription de la présentation:

Le diable de Tasmanie Diaporama de Gi

Le diable de Tasmanie Le Diable de Tasmanie est le plus grand marsupial carnivore d’Australie. Il vit uniquement sur l’île de Tasmanie, située à 240km de la côte sud-est de l’Australie dont elle est séparée par le détroit de Bass. Le diable de Tasmanie est un animal connu grâce au personne « Taz » des Looney Tunes. Il ne parle pas vraiment mais emet des grognements bizarres comme c’est le cas du vrai diable de tasmanie.

Taille :  0,50 à 0,65 m (longueur de la queue 0,10 à 0,25 m) Poids : 5 à 8 kg Longévité : 5 à 6 ans Nourriture : Carnivore (mammifères morts ou vivants, oiseau, insectes, etc…) Nombre d’espèces : 1

Description Le Diable de Tasmanie ressemble à un petit animal entre le chien et un rongeur noir tacheté de blanc au niveau de la poitrine, du ventre et du croupion. Il est de corpulence trapue et épaisse. Sa tête est large et sa queue est légèrement boudinée. Bien qu’il ne soit pas très grand, il a de très bons moyens de défenses notamment avec ses mâchoires très puissantes pouvant mordre jusqu’à l’os et l’odeur nauséabonde qu’il peut dégager pour éviter le contact avec d’autres animaux. Le mâle pèse entre 10 et 12 kilos et la femelle, plus petite, pèse entre 6 et 8 kilos. L’animal ne vit pas vieux en moyenne, 6 ans.

Lieu d’habitat Le Diable de Tasmanie vit principalement dans les forêts d’eucalyptus sèches, mais il peut également vivre dans des endroits boisés. Le jour, le marsupial se repose dans un lieu touffu ou un trou. La nuit, il chasse pour se nourrir. Ayant une meilleure vision de nuit que de jour, il visualise facilement ses proies

Alimentation Le Diable de Tasmanie est le plus grand marsupial carnivore, il se nourrit de toute sorte de viande et notamment d’animaux plus petits tels que des possums, des wallabies, des wombats… Il n’est pas un grand chasseur préférant de loin les charognes. A table, il ne laisse absolument rien : il mange notamment les os et la peau de ses proies. Bref tout y passe. Lorsque la nourriture se fait plus rare, le marsupial ne manque de rien étant donné qu’il stocke, au niveau de sa queue, quelques réserves de graisse. Dangerosité L’animal ne présente aucun réel danger pour l’humain. En effet, si vous êtes amenés à le rencontrer sur le territoire tasmanien, il fuira car il reste un animal timide qui limite les contacts avec les autres. Cependant, si il se sent agressé ou pourchassé, il pourra faire usage de ses crocs et causer des blessures importantes

Reproduction L’espèce se reproduit en mars. Au cours de cette période des amours, Les mâles se battent pour la femelle, cette dernière choisit ensuite le dominant avec lequel elle procréera. Toutefois, aucun couple n’est stable. La gestation dure 31 jours pour une portée de 20 à 30 individus. Tous n’arriveront pas à terme. En effet, après les 4 à 5 semaines de gestation, les petits migrent dans la poche maternelle, située entre les pattes arrières de la femelle. Seuls 3 à 4 d’entre eux arriveront à maturité en se nourrissant sur les 4 mamelles de leur mère

Une espèce en voie d’extinction Malheureusement à l’heure actuelle, l’espèce est menacée. Il y a de ça quelques années même siècles, le marsupial était chassé pour protéger les élevages de volailles et autres volatiles jusqu’à ce qu’une loi interdise cette pratique et protège l’espèce de toute menace humaine. Aujourd’hui, pourtant l’espèce est en voie de disparition suite à une maladie apparentée à un cancer, la DFDT, qui a réduit de près de la moitié les marsupiaux. Il y a quelques centaines d’années, cette espèce a totalement disparu du reste de l’Australie en raison de la présence des dingos qui chassaient les diables de Tasmanie jusqu’à l’extinction de l’espèce. Mais les dingos n’ont pas été introduit en Tasmanie, ce qui a pu à l’espèce de survivre. Malheureusement une autre espèce n’a pu être sauvé. Le tigre de Tasmanie (loup marsupial, loup de Tasmanie ou encore tigre de Tasmanie) n’a pu survivre.

Il y a quinze ans, l’Australie lançait en urgence le programme de sauvegarde du diable de Tasmanie (Sarcophilus harrisii) baptisé « Save the Tasmanian Devil Program » (STDP). Il faut dire que le cancer extrêmement contagieuxdont souffre l’espèce depuis les années 1990 a causé des ravages parmi les populations sauvages, décimant près de 80 % de ces marsupiaux en l’espace de vingt ans. Les individus atteints développent d’importantes tumeurs faciales qui tuent l’animal dans les six mois. Seules quelques poches de population sont restées saines, a priori épargnées par la maladie. Mais grâce aux efforts conjoints de plusieurs institutions et associations, le sort de cette espèce en danger ne semble plus scellé. 26 diables de Tasmanie réintroduits sur l’île principale

Au début de l’été 2018, le STDP a déplacé 26 diables de Tasmanie issus d’une zone saine pour les réintroduire dans une zone particulièrement touchée par la propagation du cancer. Ces animaux – 15 mâles et 11 femelles – ont en effet été transférés de l’île Maria, située au large de la côte est, jusqu’à un camp de base à Buckland, sur l’île principale de la Tasmanie. Ils ont été sélectionnés en fonction de leur âge, de leur sexe, de leur comportement et de leurs caractéristiques génétiques. « Choisir quels diables seront relâchés est un exercice très compliqué, confie le docteur Caroline Hogg de l’Université de Sydney dans un communiqué du gouvernement tasmanien. Il faut s’assurer que l’on réintroduit un groupe équilibré d’un point de vue du patrimoine génétique, mais aussi que le groupe qui reste sur l’île Maria l’est lui aussi. » Les marsupiaux seront suivis à distance durant les premières semaines après leur réintroduction grâce à des caméras de surveillance sensibles aux mouvements. Il est également prévu d’installer des points de nourrissages afin d’éviter que les diables fraîchement libérés ne manquent de nourriture, le temps qu’ils se familiarisent avec leur nouvel environnement

Des mesures de conservation qui portent leurs fruits Tous les animaux relâchés sont nés de parents élevés dans le cadre du programme de sauvegarde de l’espèce co-géré avec Zoo and Aquarium Association (ZAA), un organisme représentant plusieurs parcs animaliers et aquariums australiens. L’objectif : poursuivre la reproduction du diable de Tasmanie dans les zones saines afin de conserver une certaine diversité du patrimoine génétique en espérant, qu’un jour, les scientifiques découvrent comment combattre le cancer. Le Menzies Institute for Medical Research de Hobart – ville principale de la Tasmanie – a déjà trouvé comment booster le système immunitaire des diables. C’est une première étape importante, car elle permet de réintroduire des individus sains dans des zones touchées, mais cela ne garantit pas une protection totale. C’est pourquoi le Menzies travaille encore à l’élaboration d’un vaccin qui serait capable d’immuniser les diables de Tasmanie contre la maladie. Alors qu’une simple morsure d’un individu malade suffisait à transmettre à un porteur sain des cellules cancéreuses – un mode de contamination extrêmement rare pour un cancer –, ce vaccin les protégerait contre toute infection. Une avancée considérable et plus que nécessaire quand on connait le comportement belliqueux des diables de Tasmanie qui n’hésitent pas à se mordre les uns les autres, en particulier lors du partage de la nourriture.

En 2015, le STDP a créé un nouveau projet, le « Wild devil recovery project » ou, en français, « projet de rétablissement du diable dans la nature ». Le but : tenter des réintroductions de diables sains de l’île Maria dans les populations affaiblies par le cancer et identifier les bonnes pratiques pour en déduire la meilleure marche à suivre. Pendant trois ans, les chercheurs ont procédé à trois réintroductions : 20 diables ont été relâchés en 2015 dans le parc national Narawntapu, 33 autres ont rejoint en 2016 la base militaire de Stony Head dans le nord de la Tasmanie et en 2017, 33 autres encore ont été lâchés dans le parc national du Mont William, au nord-est. Le STDP a ainsi peaufiné sa méthode de réintroduction des diables dans la nature, répondant à des questions fondamentales pour la réussite de l’opération comme « doit-on relâcher des animaux nés en captivité ou sauvages ? » ou encore « jusqu’où se déplacent les individus relâchés ? ».

Un grand pas pour la survie de l’espèce Ces réintroductions redonnent de l’espoir alors qu’il y a quelques années encore, le petit marsupial au cri si distinctif semblait condamné. Non seulement la maladie se propageait à vitesse grand V, mais la consanguinité menaçait également l’avenir de Sarcophilus harrisii. En relâchant de nouveaux individus dans la nature, le STDP apporte une solution à ces deux problématiques : les diables réintroduits sont plus forts grâce à l’immunothérapie mise en place, et ils apportent une diversité génétique primordiale pour le renforcement du système immunitaire des générations à venir, une condition sine qua none pour aider l’espèce à mieux s’armer contre la propagation de la maladie. par Jennifer Matas

Ils font partie des « Espèces menacées » Merci pour ces images et commentaires. Création de Gi ; Janvier 2019 Images du Web que je remercie http://www.regards.asso.fr/ginettebertorelle.html http://www.jackydubearn.fr/ginettebertorelle.html http://lesdiaposdegi.over-blog.com ginette.bertorelle@orange.fr