REUNION DU CLUSTER SANTÉ

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
MINISTERE DE LA SANTE REPUBLIQUE DU MALI
Advertisements

1-3 Juillet 2009, Dakar (Sénégal)
LA SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE DU CHOLERA AU MALI
PLAN Présentation AMCP/ALIMA Contexte et justification
En préambule Regard sur les politiques Educatives en France et en Europe Les lois relatives à la décentralisation Les orientations préconisées par la Conférence.
Présentation au niveau du HDPT 05 avril 2012
Atelier sur les indicateurs de communication Communication pour l’éradication de la polio au Niger DAKAR, AVRIL 2008.
CONTRIBUTION A LA REDUCTION DES INTOXICATIONS ALIMENTAIRES DANS LA COMMUNE DE BOGODOGO A OUAGADOUGOU : CAS DU SECTEUR 30 Chaïbou MAMANE, Environnementaliste,
NATIONAL HEALTH INSURANCE PROGRAMME AU GHANA DR SAM AKOR DIRECTEUR, POLITIQUE ET PLANIFICATION SANITAIRE, CONTROLE ET EVALUATION, & COORDINATEUR NATIONAL.
PRESENTATION PROJET SICIAV GUINEE
Séminaire sur les Politiques pharmaceutiques à lattention des Experts francophones, Genève, juin 2011 | Séminaire sur les Politiques pharmaceutiques.
La crise des ressources humaines dans les pays en développement Dr Mbuzenakamwe Marie Josée.
Les découvertes de séropositivité VIH chez les migrants en France
CERTIFICAT DE MEDECINE HUMANITAIRE - FACULTE DE MEDECINE DENIS DIDEROT
Pays des Vallons de Vilaine
PREVENTION DE LA TRANSMISSION MERE ENFANT DU VIH (PTME)
Réponse de lOIM face à lurgence au Nord du Mali 16 aout 2012.
LA SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE DU CHOLERA
Interventions en urgence
Global WASH Cluster Meeting
Stratégie Régionale WASH Région de Koulikoro
Diagnostic eau, hygiène & assainissement Région de Gao, Cercles de Gao et Bourem Consultant Ardiouma HEMMA 18 Septembre.
RESTITUTION 2 ème MISSION DES EQUIPES MEDICO- CHIRURGICALES DANS LES REGIONS DU NORD DU MALI.
RESULTATS DES EVALUATIONS MULTISECTORIELLES RAPIDES ET
41ème Réunion Cluster WASH Mali – 20/11/2013
Sous-Système de Surveillance Epidémiologique du Choléra
Epidémie de Virus Ebola
AMCP/ALIMA Localisation Changement depuis la dernière réunion Observations DISTRICT DE GOUDAMREPRISE DU CSREF PAR ALIMA RETRAIT DU CSCOM CENTRAL DISTRICT.
32 e Réunion Cluster WASH Mali – 25/06/2013 Groupe Pivot ADDA.
Soutenir les actions locales qui abordent les déterminants sociaux de la santé Lorsque les mères d’enfants de moins de 5 ans s’impliquent dans la lutte.
1 28 ème Réunion Cluster WASH Mali – 24/04/2013 Site internet: Contact: Ben: Roben:
INTRODUCTION À WASH DANS LES SITUATIONS D'URGENCE
MISE A JOUR SUR LEPIDEMIE DE FIEVRE HEMORRAGIQUE A VIRUS DEBOLA EN GUINEE ET AU LIBERIA Réunion du Cluster Santé du 29 avril 2014.
1 VISITE DU MINISTRE DE LA SANTE ET DES AFFAIRES SOCIALES AU PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME : Nouakchott, le 5 janvier Dr SID MHAMED.
1 28 ème Réunion Cluster WASH Mali – 24/04/2013 Site internet: Contact: Ben: Roben:
Stratégie Régionale WASH Région de Tombouctou Atelier WASH CAP 2013 Revue Semetriel - Bamako, 8 eme May 2013 Groupe Pivot ADDA.
1 23 ème Réunion Cluster WASH Mali – 13/02/2013 Site internet: Contact: Ben: Roben:
Mali Retrospective du CAP 2013 et perspectives
APERCU DES BESOINS HUMANITAIRES
La situation du choléra au Mali
CLUSTER NUTRITION 1er Août 2012
REVUE A MI PARCOURS CAP 2013 Plan dAction Révisé du CLUSTER NUTRITION.
REUNION DU CLUSTER SANTÉ 09 /08/2012. ORDRE DU JOUR 1.Agenda et vérification de la mise en œuvre des recommandations précédentes ; mise à jour de la situation.
Gestion des cas groupés. Mesures individuelles Elles sont adaptées au mode de transmission du microorganisme –Simple application des précautions standard.
Présentation choléra Mali
LE GUIDE DE REDACTION DU PLAN BLEU
DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN : LA SANTE TABLE RONDE DE DEVELOPPEMENT DU BENIN A PARIS Professeur Dorothée KINDE-GAZARD Juin
Prise en charge d ’une épidémie
RENFORCEMENT DES COMPETENCES ET DU PARTENARIAT POUR LA PROMOTION DE LA SANTE, CAS DU CAMEROUN Présenté Par : PHILEMEON EFANGON AWOMO.
Sociologue, Ministère de la Santé, Bénin
VIéme RENCONTRE SCIENTIFIQUE DES ETUDIANTS EN MEDECINE DE L’AFRIQUE DE L’OUEST COTONOU DU 02 AU 09 AOUT 2004 EDUCATION DE LA COMMUNAUTE A LA BASE DANS.
SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE
BURKINA FASO ———— MINISTERE DE LA SANTE ———— SECRETARIAT GENERAL ———— DIRECTION GENERALE DE LA SANTE ———— DIRECTION DE LA LUTTE CONTRE LA MALADIE ————
Épidémie VIH/SIDA 04/12/2007 N. Griffon.
Pandémie de grippe A (H1N1) et Plan de préparation et réponse
Stratégie Régionale WASH Région de Gao Atelier WASH CAP 2013 Revue Semetriel - Bamako, 8 eme May 2013 Groupe Pivot ADDA.
1 27 ème Réunion Cluster WASH Mali – 10/04/2013 Site internet: Contact: Ben: Roben:
REUNION DU COMITE NATIONAL DE CRISE 04 Juin 2014 REUNION DU COMITE NATIONAL DE CRISE 04 Juin 2014.
Observatoires Communautaires sur l’Accès aux Services de Santé (OCASS) dans trois pays d’Afrique de l’Ouest Burkina Faso, Guinée, Niger PROJET : 13INI210.
Gouvernance sanitaire par la mise en place d’un dispositif communautaire indépendant du suivi de l’accès aux Soins / Treatment Access Watch (TAW) Cameroun,
Dr NDONG NGOE Constant Cameroun
TBS 2015 Genève du 14 au 18 septembre |1 | ROLE DES CENTRALE D’ACHAT DANS CONTEXTE D’URGENCE SANITAIRE : CAS DE LA GUINEE ROLE DES CENTRALE D’ACHAT.
MONITORING DE LA RÉPONSE HUMANITAIRE. COMMENT UTILISER LA PRÉSENTATION Cette présentation contient un aperçu complet de tous les aspects du Monitoring.
LA GRIPPE A/H1N1 ORGANISATION EN VUE DU PLAN DE VACCINATION EN MORBIHAN ORGANISATION EN VUE DU PLAN DE VACCINATION EN MORBIHAN.
ALTER EGO CREATION ST CYR SUR LOIRE 1 Plan Gouvernemental de prévention et de lutte contre une « Pandémie grippale » Rencontre des Professionnels.
PRESENTATION GENERALE DU PNLT. Avant l’indépendance Lutte anti tuberculose n’était pas bien organisée Après indépendance: Création de dispensaires antituberculeux.
La Côte d’Ivoire est Située en Afrique de l'ouest Sa superficie est de Km² Une population estimée en 2014 à 23 millions d’habitants dont 24% d’immigrés.
LA SITUATION DE LA CRISE AU MALI REUNION DU CLUSTER SANTE 20 mars 2013.
Processus de formulation du plan stratégique de lutte contre le sida R É PUBLIQUE DE COTE D ’ IVOIRE Union – Discipline - Travail CONSEIL.
LA SITUATION DE LA CRISE AU MALI REUNION DU CLUSTER SANTE 13 février 2013.
Transcription de la présentation:

REUNION DU CLUSTER SANTÉ 19 juillet 2012

ORDRE DU JOUR Mise à jour de la situation humanitaire et sanitaire : 10 mn Situation du cholera  au Mali et les défis  20mn Nouveaux défis humanitaires. Plan de contingence 30mn Présentation PSI OMS 10 mn Campagne de vaccination à Tombouctou.GP/SP  Divers 10 mn

MISE À JOUR DE LA SITUATION HUMANITAIRE ET SANITAIRE COORDINATION 10 mn

Situation Humanitaire Mali Semaine 28

SITUATION HUMANITAIRE GÉNÉRALE Urgence humanitaire complexe nord et bamako Situation nutritionnelle critique avec aggravation de la malnutrition chez les enfants 107 000 Déplacés internes dans les villes et dans toutes les régions Espace humanitaire disponible mais pas pour des interventions humanitaires massives pour le bénéfice de population Accès aux soins progressivement en amélioration Relance du SNS avec surveillance épidemilogique flambée de cholera à gao wabbaria ; labbezenga ; assongo Risques sanitaires multiples dans le pays Retour des acteurs sur le terrain

SITUATION SANITAIRE GENERALE

SITUATION EPIDEMIOLGIQUE SEM 28 MALADIES 27ÈME SEMAINE 28ÈME SEMAINE 1ÈRE À LA 28ÈME SEMAINE CAS DÉCÈS MÉNINGITE 3 4 596 8 ROUGEOLE 5 2 406 CHOLÉRA 35 1 11 56 6 CAS SUSPECTS DE FIÈVRE JAUNE PARALYSIE FLASQUE AIGUË 12 84 TÉTANOS NÉONATAL COQUELUCHE DIARRHÉE ROUGE VER DE GUINÉE GRIPPE AVIAIRE H5N1 GRIPPE A H1N1 CHARBON PALUDISME SIMPLE ET GRAVE 17764 19 19599 26 395 939 249

Situation Humanitaire Kidal Population 75000 hbts Déplacés 27800 hbts Les réseaux d’approvisionnement en panne et une pénurie de consommables tels que le chlore et le carburant. Risques épidémiologiques Paludisme (65 cas). Cholera , Ver de Guinée Intervenants : MDM B toutes les structures de santé Equipe humanitaire en appoint

Situation Humanitaire Gao Population 600000 hbts initialement Déplacés 29480 Alimentation en eau potable défaillante avec risque de propagation de maladies liées Violation massive des droits de l’Homme Flambée de cholera à Wabbaria et labbezanga et Ansongo Autres risques épidémiologiques Paludisme171 cas Ver de Guinée Problèmes de santé :, VIH / Sida maladies chroniques Intervenants CICR ; Equipe de la mission humanitaire MDM (Bourem )

Situation Humanitaire Tombouctou Population 750000 hbts initialement Déplacés Réouverture progressive des structures de santé Les réseaux d’approvisionnement en panne et une pénurie de consommables tels que le chlore et le carburant. Risques épidémiologiques Paludisme (273 cas). Cholera , Ver de Guinée Autres problèmes de santé VIH / Sida maladies chroniques Intervenants MSF; Equipe de la mission humanitaire Alima (Dire )

Situation Humanitaire Mopti Population: 531237 hbts Zone occupee Déplacés: 24540hbts (OCHA ) Les réseaux d’approvisionnement en panne et une pénurie de consommables tels que le chlore et le carburant. Risques épidémiologiques Paludisme (273 cas). Cholera , Ver de Guinée Autres problèmes de santé VIH / Sida maladies chroniques Intervenants Equipe mission humanitaire

CARTOGRAPHIE DES INTERVENANTS AVANT LA CRISE

Situation Humanitaire Si les ressources financieres étaient disponibles tous les acteurs seraient operationnels pour le bien être de nos populations en détresse. MERCI POUR L’ATTENTION

30mn NOUVEAUX DÉFIS HUMANITAIRES. PLAN DE CONTINGENCE (TASK FORCE) SITUATION SANITAIRE QUELS SONT LES DEFIS QUELS SONT LES RISQUES FUTURS SOLUTIONS UNE BONNE PREPARATION DE LA REPONSE LE PLAN DE CONTINGENCE 30 mn

SITUATION DU CHOLERA AU MALI ET LES DÉFIS 20MN ) Leçons apprises de la premiere mission Evaluation conjointes des besoins Selection des volontaires Briefings Technique Humanitaire Sécuritaire Activation du réseau de référents et de contacts Départ imminent de la mission medicale humanitaire

SITUATION DU CHOLERA (20 MIN) (TASK FORCE) PRESENTATION DE LA TASK FORCE FACE A LA SITUACTION ACTUELLZE DU CHOLERA CHOLERIQUE AU MALI (DNS CLUSTERS SANTE ET WASH) LA REPONSE EN COURS ET QUELS SONT LES RISQUES FUTURS

LA SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE DU CHOLERA AU MALI Réunion du Cluster du 19 juillet 2012. Sacko M., Brice A., Touré K. & all.

Rappel sur le choléra Infection par Vibrio cholerae type 01 ou 0139 découverts / Pla bactérie : Pacini (1854 ), et Koch (1883). Diarrhée aigue aqueuse : 20% des personnes infectées. Diarrhée aigue sévère & vomissement chez 10 à 20% d’entre elles. Déshydrations sévère et décès en l’absence de traitement rapide appropriée. Taux de létalité élevée chez les cas non soignés : 30 à 50%. Réhydratation appliquée convenablement : permet de maintenir le taux de létalité au dessous de 1%.

Historique des épidémies de choléra au Mali Six pandémies observées à partir du XIXe siècle : avec des millions de morts (Europe, (Afrique et Amériques). Septième pandémie, en cours depuis 1961 : Du sud de l’Asie et la pandémie a gagné l’Afrique en 1971 et les Amériques en 1991. Maladie désormais endémique dans de nombreux pays. Impossible d’éliminer l’agent pathogène dans l’environnement.

Historique des épidémies de choléra au Mali 21876 cas dont 3029 décès / 12 flambées de 1984 à 2012, le choléra pose un véritable problème de santé publique au Mali. Des flambées espacées d’environ 10 ans ont tendance à apparaitre tous les 2 ou 3 ans (2008 – 2011). Hypothèses : Evolution vers une endémisation de la maladie? Phénomène cyclique non encore compris?

Historique des épidémies de choléra au Mali En Juillet 2011, une épidémie a sévi dans 5 régions (17 districts) et totalisant 1184 cas et 49 décès. Une épidémie est en cours depuis le 2 juillet 2012 à Wabaria : district sanitaire de Gao (58 cas dont 6 décès).

Historique des épidémies de choléra au Mali : évolution des cas et décès de 1984 à 2008

LA SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE DU CHOLERA AU MALI Résultats de l’INVESTIGATION SUR L’EPIDEMIE DE CHOLERA WABARIA ET LABBEZZANGA, JUILLET 2012.

OMS Mali, réunion du cluster santé, 19 juillet 2012 Caractérisation de la poussée en termes de temps de lieux et de personne : description des premiers cas 2 Juil. : flambée de choléra à Wabaria : 11 cas 1 déc. Cas index : un enfant de 6 ans résident du quartier de Kadji bilalikoira à Wabaria. Les 10 autres cas sont survenus chez des enfants de moins 10 ans (3 garçons et 8 filles). 4 cas chez des enfants de moins de 5 ans. 2 décès chez des petits garçons de 6 et 10 ans à Kadji Bilalikoira et Wabaria. Rôle probable du mode de vie des enfants Baignade au fleuve. OMS Mali, réunion du cluster santé, 19 juillet 2012

Caractérisation de la poussée en termes de temps de lieux et de personne : description des premiers cas Cas index à Labbezanga : un garçon (talibé) de moins de 10 ans qui se serait rendu en brousse pour conduire les bœufs. Présentation des symptômes au retour. Contamination de 4 autres membre de la famille. Parmi eux 2 ont lavé les habits de leur maître qui avait été contaminés. Rôle de la contamination interhumaine

Caractérisation de la poussée en termes de lieux : la zone de l’épidémie Wabaria : village riverain du Niger situé dans la commune rurale de Guzure, district sanitaire de Gao à l’entrée de la ville de GAO : 13000 habitants. 51 cas dont 2 décès Labbezanga : Commune riveraine du Niger à la frontière Mali – Niger, district sanitaire de Ansongo : … habitants. 6 cas dont décès Bentia village du Cercle de Ansongo : 2 cas.

ZONE DE L’ÉPIDÉMIE : DISTRICTS SANITAIRES DE GAO ET ANSONGO Réunion du cluster santé, 19 juillet 2012

ZONE DE L’ÉPIDÉMIE : DISTRICTS SANITAIRES DE GAO ET ANSONGO Réunion du cluster santé, 05 juillet 2012

Extension de l’épidémie à d’autres localités A la date du 11 juillet 2012 : 5 cas dont 4 décès à Labbezanga 55 dont 6 décès notifiés au total. Dont 50 cas, 2 décès à Wabaria Et 5 cas, 4 décès à Labbezanga. Le taux d’attaque de l’épidémie à Wabaria est estimé à 0,38 % (assez proche de 0,2% attendus dans la littérature). Réunion du cluster santé, 05 juillet 2012

Réunion du cluster santé, 05 juillet 2012 CARACTÉRISATION DE LA POUSSÉE EN TERMES DE LIEUX : RÉPARTITION DES CAS ET DÉCÈS PAR QUARTIER : WABARIA, DISTRICT SANITAIRE DE GAO, JUILLET 2012. Tableau 1 : Répartition des cas et décès dus au choléra à Wabaria, district sanitaire de Gao, juillet 2012. Résidence Nombre de cas Nombre de décès Arhahou 1  0 ARHABOU/Borodjindo 2 ARHABOU/Koron Kadji Sarou 4 Kadji Janga Kadji Bilalikoira 17  1 Kadji Boulgoundje Wabaria 22 Total 50 Réunion du cluster santé, 05 juillet 2012

Caractérisation de la poussée en termes de temps : périodes de notification Graphique 1: Nombre de cas et décès dus au choléra à Wabaria (district de Gao) et Labbezanga (district d’Ansongo), Juillet 2012. Les premiers symptômes du 1er cas : le 30 juillet 2012 Notification de l’épidémie : le 2 juillet 2012. Extension de la flambée à Labezzanga le 04 juillet 2012 et à Bentia le … Réunion du cluster santé, 05 juillet 2012 Réunion du cluster santé, 05 juillet 2012

Extension de l’épidémie à d’autres localités Wabaria : à partir du 2 juill. : 50 dont 2 décès 1 cas supplémentaire le 18 juillet 2012 Taux d’attaque : 0,39 % (assez proche de 0,2% attendus dans la littérature), taux de létalité : 3,9 % sup. à 1 % indiqué par l’OMS Labbezanga à partir du 11 juillet 2012 : 5 cas dont 4 décès 1 cas supplémentaire (le 18 juill. 2012) Taux d’attaque : 0,10%, taux de létalité : 66,7 % Bentia : le 17 juillet : 2 cas, taux d’attaque : 0,04% Réunion du cluster santé, 05 juillet 2012

Réunion du cluster santé, 05 juillet 2012 Caractérisation de la poussée en termes de personnes : répartition par âge des cas Graphique 3 : Répartition par tranche d’âge des cas et décès dus au choléra à Wabaria, district sanitaire de Gao, juillet 2012. Réunion du cluster santé, 05 juillet 2012

Caractérisation de la poussée en termes de personnes : Graphique 2 : Répartition par sexe des cas et décès dus au choléra à Wabaria, district sanitaire de Gao, juillet 2012. Réunion du cluster santé, 05 juillet 2012

Facteurs explicatif de l’épidémie Facteur principal : l’eau du fleuve contaminée : Mode de vie des enfants (baignade au fleuve probablement). Consommation de l’eau du fleuve non potable par la population (qui n’avait plus accès l’eau de javel à Wabaria), Facteur retrouvé également dans les épidémies de 2005 (10 villages riverains de la Falémé), 2004 (des villages le long du fleuve Niger étaient touchés de Koulikoro à Labbezanga). 2011 : zone lacustre Mopti avec extension à la région de Tombouctou. Réunion du cluster santé, 05 juillet 2012

Une épidémie de choléra a sévit le long du fleuve de Koulikoro à Labbezanga en 2004. Une épiémie de choléra a sévit le long du fleuve Falémé dans 10 village du cercle de Kayes en juin-juillet 2005.

Le rôle de l’eau dans la transmission du choléra a été démontré (1860 /John Snow ). L’eau et les aliments contaminés par des matières fécales sont à la base de la transmission. Les principaux réservoirs sont l’homme et les milieux aquatiques propices à la prolifération d’algues (plancton) comme l’eau saumâtre et les estuaires. De récentes études indiquent que le réchauffement climatique pourrait créer un environnement favorable à V. cholerae et augmenter la fréquence de la maladie dans les zones vulnérables

Facteurs de risque Flambée peuvent apparaitre dans les région où l’approvisionnement , l’assainissement , la salubrité alimentaire et l’hygiène font défaut . Personnes à risque : Population des zones surpeuplées Camps de réfugiés (probl. D’assainissemrent et qualité de l’eau Les deux facteurs se retrouvent dans les régions du nord et les autres régions du Mali. Ces régions sont fréquemment touchées par les épidémies de choléra.

Les facteurs de risque de létalité : Modèle de description : cas de Labbezanga Transmission interhumaine intense aux conséquences dramatiques : 5 cas dont 4 décès. CSCom était fermé. L’agent de santé (resté sur place) ayant fait la prise en charge n’avait que la doxycyline et le SRO, mais pas de soluté de perfusion. L’absence de formation sanitaire fonctionnelle, Le manque de médicaments pré positionnés, et le recours tardif aux soins sont des facteurs de risque de létalité.

Les facteurs de risque de létalité : De nombreuses localités pourraient être dans cette situation Recommandation identifier les localités répondant à ces critères. Implication : inventaire des localités, riveraines du fleuve, sans formation sanitaire fonctionnelle, sans médicaments anticholériques et avec problème d’accès à l’eau potable.

Riposte à l’épidémie : qu’est ce qui est fait ? Installation du centre d’isolement (Wabaria, …), traitement à domicile à Labbezanga Prise en charge des cas Personnel du CSCOM, appuyé par MDM et CICR à Wabaria Un agent de santé à Labbezanga Provision du Kit choléra de l’OMS par MDM à Wabaria Provision de médicaments et produits d’Hygiène par la DNS. Confirmation de l’épidémie par l’INRSP : avec 3 échantillons positifs au vibrio cholerae sérotype Ogawa Sensibilisation par la télévision et la radio Réunion régulière de la Task Force Choléra. Réunion du Comité de Gestion des épidémies. Réunion du cluster santé, 19 juillet 2012

Qu’est qui est fait ? L’Intervention des partenaires Renforcement des Csom : MSF (9), Pré positionnement de produits d’hygiène Campagne de désinfection de l’eau Diffusion de messages de sensibilisation Envoi de mission d’évaluation. Approvisionnement en eau : forage et réparation de pompe Envoi d’équipes médico- chirurgicale d’appui (système de santé, surveillance, PEV). Recommandation : cartographie / identification des zones qui ne bénéficie pas d’intervention et corriger.

Partenaires Organisation ayant conduit les interventions citées : ONG : MSF Belgiques, CICR, MSF France, International Rescue Comite (IRC), OXFAM, MDM France, MDM, Belgique, OMS, Unicef, ONG ayant annoncé des interventions : ACTED, Solidarité, FSF, Water Aid, World-Vision, autres… Réunion du cluster santé, 05 juillet 2012 Réunion du cluster santé, 05 juillet 2012

ACTIVITÉS DE LA TASK FORCE Coordination des activités (3 Réunions ordinaires) Elaboration de plan de contingence et tableau de bord pour la réponse Cartographie des intervenants Réunion avec les partenaires “wash et santé Réunion du cluster santé, 05 juillet 2012

Les défis à relever Assurer la prise en charge adéquate et précoce de tous les cas. Prévenir la létalité chez les cas. Eviter la propagation de l’épidémie Prévenir la survenue d’autres épidémies de choléra Renforcer la surveillance épidémiologique et restaurer le système de santé.

Qu’est qui reste à faire ? Identifier les localités à risque (localités riveraines sans formation sanitaire fonctionnelle, sans médicaments anticholériques et avec problème d’accès à l’eau potable). Mettre en place un paquet d’intervention dans ces localités : Ouverture du Centre, Renforcement en RH (y compris la formation et la diffusions des directives techniques). Pré positionnement de Kits, Pré positionnement de Kits de produits d’hygiène et assainissement Diffusion de messages de sensibilisation. Organisation de campagne de traitement de l’eau Suivi et évaluation périodique.

Réunion du cluster santé, 05 juillet 2012 CARTOGRAPHIE DES INTERVENANTS DANS LE DOMAINE DE LA SANTE Confirmer la participation à la prévention et la lutte contre le choléra Réunion du cluster santé, 05 juillet 2012

Réunion du cluster santé, 05 juillet 2012

Réunion du cluster santé, 05 juillet 2012 Je vous remercie Réunion du cluster santé, 05 juillet 2012

DISTRIBUTION DE MII UNE CAMPAGNE DE DISTRIBUTION DE MOUSTIQUAIRE IMPREGNEE GRACE À UNE COLLABORATION OMS / PSI

Plan de Distribution des MII Chez les Déplacés Dans la Région de Mopti Bamako le 19 juillet 2012

CONTEXTE. La crise sécuritaire et socio politique qu’a connue le Nord du Mali a poussé la population à l’exil. Au 26 juin 2012, la région de Mopti comptait environ 30 000 déplacés répartis dans les districts de Mopti, Bankass, Bandiagara et Koro. Une grande partie est hébergée dans les sites de fortune aménagés rapidement à leur arrivée; une autre répartie dans environ 5000 familles d’accueil . Les conditions difficiles dans lesquelles vivent ces déplacés les fragilisent et les rendent vulnérables à la maladie. Le comité régional de crise dans son analyse de situation relève entre autres difficultés l’insuffisance de MII et lance un appel aux partenaires pour couvrir ce besoin.. C’est pour leur venir en aide que le bureau de l’OMS/Mali se propose de mettre à la disposition des autorités régionales de Mopti un don de 43 000 MII dont la gestion sera assurée par la direction régionale de la santé.

OBJECTIFS ET CIBLES L’objectif visé par cette action est de réduire la morbidité et la mortalité liées au paludisme chez les déplacés du Nord du Mali résidant dans les camps et familles d’accueil de la région de Mopti. La cible sera constituée prioritairement par: Enfants de moins de 5 ans= environ 6000 Femmes enceintes estimées = environ 1500 Le reste de la population = environ 22500 Cela est valable pour les déplacés et pour les familles d’accueil.

Modalités pratiques chaque parent d’enfants de moins de 5 ans recevra Une MII pour 2 enfants. Chaque femme enceinte recevra une MII Le reste de la population recevra une moustiquaire pour 2 selon les normes de la couverture universelle Reliquat sera pré positionné dans les structures de santé et utilisé pour motiver les femmes qui achèvent leur CPN ou mères des enfants qui viennent d’achever le calendrier vaccinal avant leur premier anniversaire.

STRATÉGIE ET MISE EN ŒUVRE Formation/briefing des agents de recensement et de distribution. Celle-ci portera sur l’identification de la cible et le remplissage de supports Elaboration des vouchers et leur remise aux bénéficiaires lors du recensement en vue de faciliter le comptage Recensement des déplacés et cartographie de leur localisation par sites et villages d’accueil Mise à la disposition des MIILDA aux chefs de villages ayant accueilli les déplacés. Distribution des MII sur les sites et chez les chefs du villages.

SUIVI ET ÉVALUATION Les données sur la distribution des MII seront collectées sur des supports appropriés. Elles seront transmises au Ministère de la santé qui les partagera avec l’OMS. Le suivi de l’utilisation effective se fera à travers des visites dans les ménages qui seront réalisées par les agents de santé et les relais communautaires La vérification de l’utilisation des MII remise aux CSCom pour motiver les femmes en CPN et les parents des enfants en vaccination se fera par l’exploitation des rapports CPN/PEV. Une enquête sera conduite au niveau des ménages pour évaluer l’utilisation effective des MII par les populations cibles. L’analyse des données des registres de consultations des structures de santé qui prennent en charge ces déplacés, avant et 3 mois après la distribution, permettra d’évaluer l’impact de cette opération.

Coordination. La coordination de cette opération sera conjointement assurée par le directeur de la région sanitaire de Mopti avec le point focal OMS basé dans la région de Mopti

Chronogramme de Mise en œuvre Activités Période Responsable Indicateurs Coût Elaborer les vouchers et autres supports de collecte des données 23 -27/07/12 OMS Disponibilité des vouchers et supports PM Elaborer le module de formation des agents recenseurs et distributeurs DRS/OMS Disponibilité du module Recruter et briefer les agents de distribution Nombre d’agents recrutés et briefés Recenser les déplacés et cartographier leur localisation 30/07 -04/08/07/12 Document de rapport 250 000 F Organiser la mise en place des MII aux niveaux régional, CSRéf et CSCom 23 - 27/07/12 OMS/DRS Disponibilité des MII dans les stocks 500 000 F Distribuer les MII Du 5 au 12/08/12 DRS/OMS Comité éducation/ Santé Rapport de distribution

Chronogramme de Mise en oeuvre Activités Période Responsable Indicateurs Coût Effectuer des visites de suivi dans les ménages Septembre/12 DRS/OMS PM Fournir le rapport sur la distribution Août 12 DRS Mopti Document de rapport Evaluer l’impact Octobre 12 OMS/DRS Rédiger et fournir le rapport sur l’impact

Campagne de vaccination à Tombouctou.GP/SP Campagne de vaccination à Tombouctou. Une intervention du GP/SP avec l’appui de l’UNICEF

CAMPAGNE DE VACCINATION A TOMBOUCTOU

Contexte Crise humanitaire, politique et sécuritaire au Mali depuis janvier 2012; Occupation des régions de Kidal, de Tombouctou et de Gao par des groupes armés; Déplacement massif des populations; Problèmes d’accès aux soins de santé pouvant entrainer une augmentation : Du taux de malnutrition surtout chez les enfants, Une recrudescence de certaines maladies comme le choléra, la méningite, la rougeole, la poliomyélite.

Zones District Sanitaire de Tombouctou; District Sanitaire Goundam; District Sanitaire Gourma Rharous; District Sanitaire Niafunké. NB: Diré est couvert par l’ONG ALIMA

Populations cibles Enfants de 6-59 mois pour la rougeole et la vit A; Enfants de 12-59 mois pour l’albendazole; Enfants de 0-59 mois pour la poliomyélite.

Populations cibles (suite) DISTRICTS POP TOTALE POPULATIONS CIBLES   Rougeole (6-59 mois) 20% Vitamine A (6-59 mois) 20% Albendazole (12-59 mois) 18% Polio (0-59 mois) 22% GOUNDAM 168 268 33 654 30 288 37 019 GOURMA RHAROUS 123 462 24 692 22 223 27 162 NIAFUNKE 195 080 39 016 35 114 42 918 TOMBOUCTOU 141 580 28 316 25 484 31 148 TOTAL 628 390 125 678 113 110 138 246

Objectifs Objectif général : Objectifs spécifiques: Contribuer à la réduction de la morbidité et la mortalité infantile dans la région de Tombouctou à travers la vaccination contre la rougeole et la poliomyélite et l’administration de la vit A et de l’albendazole. Objectifs spécifiques: Objectif 1 : Sensibiliser au moins 80% des populations des Districts sanitaires de Goundam, Gourma Rharous, Niafunké et Tombouctou sur la campagne; Objectif 2: Réaliser une campagne pour la vaccination des enfants de 0-59 mois contre la rougeole, la poliomyélite couplée à l’administration de la vit A et de l’albendazole dans les 4 Districts ciblés de la région de Tombouctou.

Résultats attendus Au moins 80% des leaders et des autorités des 4 Districts ciblés adhèrent à la campagne; Au moins 80 % des parents des enfants de 0-59 mois de des 4 Districts ciblés sont informés sur la campagne à travers les canaux traditionnels de communication et les radios de proximité ; Au moins 95 % des enfants concernés par la campagne ont reçu leur dose de vit A, d’albendazole, de vaccin contre la rougeole et la polio.

Stratégie de mise en œuvre 30 équipes mobiles de vaccinateurs (4 vaccinateurs par équipe); 6 équipes de superviseurs de District; 1 équipe de supervision régionale; 1 équipe de supervision nationale; 22 jours de vaccination; 150-200 enfants à vacciner par jour et par équipe.

Contraintes La difficulté d’accès aux villages et la non disponibilité des cibles; La non maitrise du nombre des enfants ciblés par la vaccination à cause du déplacement des familles; L’étendue de la région et la faible densité de la population ; L’état de la chaine de froid au niveau District pour la congélation des accumulateurs ; Les difficultés d’approvisionnement en carburant.

ORGANIGRAMME CAMPAGNE DE VACCINATION A TOMBOUCTOU Comité de coord BKO (DNS, CNIECS, OMS, UNICEF,GP/SP Coordination régionale (DRS, GP/SP, MSF, ALIMA, APROMORS, FERASCOM..) Equipe Niafunké (2) (CSRef, APROMORS…) Eq vaccination terrain (09) Equipe Goundam(2) (CSRef, APROMORS) Eq vaccination terrain (08) Equipe Tombouctou(1) (CSRef, APROMORS…) Eq vaccination terrain (07) Equipe G Rharous (1) (CSRef, APROMORS…) Eq vaccination terrain (06) NAT R E G D I S T T E R R A I N

Stratégie de coordination avec les clusters et les autres acteurs humanitaires Compte rendu de l’évolution des activités au cours des réunions hebdomadaires du Cluster santé; Contact permanant du terrain avec le siège du GP/SP qui rendra compte régulièrement à la DNS et à l’UNICEF/OMS du déroulement des activités sur le terrain y compris les alertes; Campagne placée sous le leadership du Ministère de la Santé à travers la DNS et le CNIECS;

Stratégie de coordination avec les clusters et les autres acteurs humanitaires (suite) Impliquera de MSF, ALIMA, APROMORS, FERASCOM, l’Ecole de Santé de Tombouctou, les services socio sanitaires présents dans la région et les leaders communautaires (leaders religieux, notabilités); Présentation de la synthèse des activités programmées et des résultats atteints dans le bulletin de l’OMS et dans ‘’les Echos de la Crise.

Conclusion La campagne de vaccination à Tombouctou est un défis que le Ministère de la Santé, l’UNICEF , l’OMS et la Société Civile veulent relever; La campagne nécessite l’appui de tous les acteurs sur le terrain.

DIVERS (5 MIN) BULLETIN DU CLUSTER SANTÉ AUTRES PROCHAINE REUNION PREVUE POUR LE JEUDI 26 JUILLET 2012

MERCI POUR VOTRE ATTENTION