MARIJO PRESENTE
BARCELONE 3 – Cœur historique
Le cœur historique de Barcelone, c’est le Barri gotic Le cœur historique de Barcelone, c’est le Barri gotic. ainsi appelé à cause de la présence de nombreuses constructions des XIIIe, XIVe et XVe siècles. Les Grecs y fondèrent la ville puis les Romains s’y installèrent. On y retrouve encore quelques vestiges romains intégrés aux maisons de pierres ocres des Seigneurs du Moyen-âge. On peut admirer de nombreux édifices gothiques en déambulant à travers places, ruelles et rues pavées. Ils témoignent de la splendeur passée de la cité.
A l’extrême gauche, le Paleu de la Generalitat, siège du Gouvernement de la Catalogne. La Casa de la Ciutat ou Hôtel de ville, lui fait face.
Petite rue qui borde l’Hôtel de Ville et Jaume le Conquérant qui a donné son nom à la place où se retrouvent les sièges d’administration civile et politique vus précédemment.
Hélas, ici aussi les graffitis ont fait leur apparition Hélas, ici aussi les graffitis ont fait leur apparition! Heureusement, cependant, beaucoup de belles portes ont été préservées…
Eglise dédiée à la Vierge de la Mercé, l’une des saintes vénérées à Barcelone. Elle semble sous la garde de la statue du Duc Ramon Medinacelli qui orne la place!
C’est au centre du Barri gotic que l’on retrouve les plus anciennes constructions massées autour de la cathédrale et recélant encore les vestiges de la muraille qui fut construite pour protéger la cité, au IVe siècle. Cette cité remplaça une cité grecque sous le règne de l’Empereur Octave-Auguste. Au premier siècle av. JC, elle portait le nom de Barcino.
En haut, à gauche, les vestiges du mur romain En haut, à gauche, les vestiges du mur romain. Tout autour, différents palais dont le Paleu épiscopal.
Commencée au XIIIe siècle, la cathédrale de Barcelone fut érigée à l’emplacement occupé d’abord par un temple romain puis une église wisigothique. Elle ne se termina qu’en 1450 mais la façade comme la flèche furent réalisées au XIXe siècle, sur des plans de 1408!. Toutefois, la grande majorité de l’édifice date du XVe siècle. Les stalles du chœur furent décorées à l’occasion d’une réunion d’un chapitre de la Toison d’Or alors que le futur Charles-Quint devait recevoir l’investiture comme Comte de Barcelone, en présence des Rois de France, du Portugal et de Hongrie. 51 panneaux représentent les titres et armoiries des différents chevaliers de l’Ordre. Cette cathédrale de la Santa Creu fut placée sous le vocable de Santa Eulalie, l’une des patronnes de la ville C’est une construction typique de l’architecture gothique en Catalogne, avec ses trois nefs de même hauteur. A noter que c’est dans cette cathédrale que furent baptisés les six Indiens ramenés par Christophe Colomb à son retour d’Amérique…
Différentes approches de la Cathédrale…
Comme souvent, grues et échafaudages viennent alourdir le paysage Comme souvent, grues et échafaudages viennent alourdir le paysage! L’on peut toutefois admirer la façade du XIXe siècle.
Les stalles aux armes des Chevaliers de l’Ordre de la Toison d’Or. Nef centrale et voûte
La crypte contient les ossements de sainte Eulalie dans un sarcophage en albâtre datant du XIVe siècle, reposant sur huit colonnes. Dessinée par Jaime Fabré, cette crypte est située devant le chœur, sous la nef centrale. On ne peut la voir qu’à travers la grille qui la ferme.
En faisant le tour, on découvre plusieurs chapelles à la décoration baroque ou ornées de bas-reliefs du XVIIe siècle. En haut, la fondation de l’ordre de la Merci. A droite, l’Annonciation et la Visitation.
Le cloître très éclairé et garni en son centre d’un jardin planté de palmiers et de magnolias, dégage une impression de sérénité. Autour du cloître, plusieurs chapelles décorées de retables anciens. Ce qui surprend le plus les touristes que nous sommes, ce sont les 13 oies immaculées qui semblent installées là, près de la fontaine, pour servir de gardiennes. Ce sont les 13 oies destinées à commémorer le martyr de sainte Eulalie à l’âge de 13 ans.
Jouxtant la cathédrale, la Canonja ou Casa Pia Almoina est l’ancienne maison de charité du XIe siècle. On y distribuait chaque jour de la nourriture à cent pauvres. Elle s’appuie à l’extérieur sur la muraille romaine que l’on peut observer à la base.
Des constructions nettement gothiques mais aussi d’autres qui sont décorées de motifs baroques.
La Plaça Reïal est typique des places espagnoles… C’est un lieu de rencontre fort prisé avec sa fontaine centrale, les arcades qui l’entourent, les palmiers qui l’ombragent et les lampadaires conçus par Gaüdi. C’est là que Christophe Colomb fut reçu en grande pompe après son retour d’Amérique en 1492.
Photo Michelin Plaça Reïal
Séparé du Barri gotic par la Via Laïetana, un autre vieux quartier populaire, celui de La Ribera. C’est un même lacis de ruelles médiévales et c’est le quartier des petits métiers, des artisans dont on croise les échoppes, des restaurants sympathiques avec, en prime, des galeries d’art et plusieurs musées dont celui de Picasso.
A droite, un restaurant installé dans l’un des musées qui a remplacé celui du textile et du vêtement que je pensais visiter...
Enfin, pour terminer, dans ce quartier de La Ribera, une évocation de l’histoire plus récente avec cette Place des morts de la Catalogne dont je n’ai pas retenu le nom en Catalan, non évoquée dans les guides touristiques mais émouvante dans sa simplicité!.
Musique : Göran Söllscher – The Renaissance Album La Cancion del emperador Sources de documentation : divers sites Internet et Guide du routard Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Septembre 2009 marijo855@gmail.com
AU REVOIR