Les accidents mécaniques

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CHAPITRE 1 CHAPITRE 2 CHAPITRE 3 CHAPITRE 4 CHAPITRE 5
Transcription de la présentation:

Les accidents mécaniques Justification Rappels Les causes Les barotraumatismes

Justification Les barotraumatismes sont des accidents liés aux variations de pression sur des volumes fermés. Certains accidents peuvent survenir. Pour savoir les prévenir, nous devons bien comprendre leurs causes.

Rappels Physique Anatomie Variation de pression (loi de Mariotte) Formule: P1 x V1 = P2 X V2 Les variations de volume sont plus importantes de 0 à 10 mètres. Anatomie De l’eau (liquide) Des os (solides) Des cavités (occupées par les gaz) II Rappels   ·a) Physique ·        variation de pression = loi de Mariotte ·        formule = P1 x V1 = P2 X V2 ·        Dans quelle zone les variations de volume sont-elle les plus importantes ? prés de la surface de 0 à 10 m ·b) Anatomique dans le corps humain il y a ·        de l'eau liquide ·        des os solides ·        des cavités occupées par les gaz

Causes Variation des pressions sur des volumes fermés

Les barotraumatismes A la descente Le masque Les sinus Les oreilles Les dents A la remontée Les sinus Les oreilles Les dents L’estomac et intestins Les poumons

Le placage du masque Causes Les yeux et le nez sont situ‚s dans le masque qui est plein d'air. Ils peuvent donc être victime d'un barotraumatisme, en plongée libre comme en plongée avec bouteille.  A. Causes A la surface La pression dans le masque est égale à la pression extérieure   A la descente Ø Au début de la descente dans les premiers mètres, la pression dans le masque est égale à la pression ambiante, puisque le volume d'air diminue, il n'y a pas de problème. Ø Mais il arrive un moment ou le masque atteint sa limite d'écrasement. Si la descente est poursuivie, la cuve du masque se trouve en dépression provoquant un effet de ventouse qui tire les yeux hors de leurs orbites

Le placage du masque Yeux rouge Douleurs Œil au beurre noir Symptômes Yeux rouge Douleurs Douleur et trouble de la vision, des petits capillaires sanguins dans et autour des yeux et dans les fosses nasales se percent. A la sortie le plongeur a les yeux rouges, œil au beurre noir, du sang qui s'est écoulé du nez dans le masque. Œil au beurre noir Saignement de nez

Le plaquage du masque Consulter Si saignement de nez Conduite à tenir Consulter un médecin généraliste, un ORL ou un ophtalmologue Si saignement de nez, se moucher, puis comprimer la narine.

Le placage du masque Prévention A la descente Souffler par le nez dans le masque au fur et à mesure de la descente A la remontée Pendant la remontée l'air s'échappe par les bords du masque.

Les sinus Anatomie a) Rappel anatomique   Les principaux sinus sont : le sinus frontal les sinus maxillaires les sinus ethmoïdaux les sinus sphénoïdaux Les sinus sont des cavités à parois rigides, tapissées par une muqueuse. Ils communiquent avec les fosses nasales par des orifices (sinus maxillaires, sinus ethmoïdaux, sinus sphénoïdaux) ou par des canaux osseux relativement longs (sinus frontal). Les cavités souples telles que l’estomac ou l’intestin se déforment en fonction de la pression, mais les cavités rigides ne pourront résister à ces variations de pression que dans la mesure où leurs parties aériennes seront misent en équipression avec le milieu ambiant par le libre jeu de leurs orifices.

Les sinus A la surface A la descente A la remontée Causes b) Causes   La cause la plus fréquente de l’obstruction des orifices sinusiens est une cause infectieuse : sinusite latente se traduisant par une inflammation des fosses nasales. Ces facteurs infectieux, des barotraumatismes des sinus, se compliquent souvent de sinusites supurées L’obstruction des orifices peut être : ·      soit d’origine sinusienne (sinusite aiguë ou chronique, kyste) ·      soit d’origine nasale [rhume, polypes, prédisposition anatomique (dérivation de la cloison nasale)] A la surface  Normalement l'air des fosses nasales pénètre de lui-même dans les sinus et il n'y a aucun problème.   A la descente La cavité se trouve en dépression relative, ce qui provoque un effet de ventouse. La peau qui tapisse la paroi osseuse est aspirée vers l'intérieur, se décolle et engendre une vive douleur. Souvent vers 5 ou 6 mètres. A la remontée‚ La cavité se trouve en surpression, il y a déchirement de la peau qui tapisse la paroi osseuse.

Les Sinus Violente douleur Saignement de nez Symptômes c) symptômes   Ils surviennent en général à la descente , devenant de plus en plus intense avec l’augmentation de pression. Le plongeur ressentant une douleur est obligé de remonter. Il peut arriver qu’elle survienne à la remontée. Son intensité est variable, habituellement forte, allant de l’impression d’un petit choc, à l’éclatement. Elle siège en général à l’angle supéro interne de l’orbite pour le barotraumatisme du sinus frontal, à la région occipitale pour les sinus postérieurs. Cette douleur est en relation étroite avec l’intensité de la dépression. Elle s’accompagne parfois de larmoiement , saignement de nez, sensation de voile noir ou de dents arrachées. Dans la plupart des cas, la douleur persiste quelques heures puis disparaît sans complication. Si elle persiste après ce délai, elle est le fait soit d’une hémorragie intrasinusienne, soit d’une surinfection ou des deux associées.

Les Sinus Consulter un médecin ORL Contre l’accident Contre la cause Conduite à tenir Consulter un médecin ORL Contre l’accident d) conduite à tenir Il est entrepris par un médecin ORL ·      Contre l’accident : désinfection des voies nasales, inhalations, aérosols, ponctions des sinus, lavage par antibiotiques . ·      Contre la cause : rhinite, polype, déviation de la cloison nasale. Contre la cause

Ne jamais forcer Les Sinus A la descente A la remontée Prévention Si douleur, remonter un peu, retirer le masque, se moucher, essayer de nouveau A la remontée Redescendre de plusieurs mètres et remonter très lentement e) prévention   Se souvenant qu’aucune manoeuvre volontaire ne peut forcer l’obstruction de l’orifice des sinus, il reste donc au plongeur souffrant d’un sinus, à renoncer à plonger ce jour-là et à traiter la cause de ce trouble. Le plongeur peut à la remontée, en l’absence de douleur sinusale, cracher un peu de sang ou saigner du nez. Il ne doit pas s’en effrayer. Ces incidents sont dus à la rupture de fins capillaires sanguins dans les voies nasales ; ils sont sans gravité. En effet au cours de la descente il peut se produire un effet de ventouse dans le masque qui provoque la rupture des capillaires de la muqueuse nasale très vascularisé et particulièrement fragile.

Les Oreilles L’oreille externe L’oreille interne L’oreille moyenne L‘oreille comporte trois parties : Anatomie 3) LES OREILLES  a) anatomie L'oreille est le premier siège de douleur que va rencontrer le plongeur lors de la descente. Pour éviter cette douleur le plongeur doit connaître l'anatomie de l'oreille, ses atteintes et la prévention. Généralité anatomique de l'oreille L’oreille externe L’oreille interne L’oreille moyenne

Les Oreilles Pavillon Tympan Conduit auditif L’oreille externe Anatomie L’oreille externe Pavillon Tympan L’oreille externe : c’est l’appareil de réception des sons. Elle se compose : Du pavillon de l'oreille : dont la peau est soutenue par une lame cartilagineuse mince, il capte les sons et les concentre vers le conduit auditif externe.   Du conduit auditif externe : canal transversal de 25 mm de longueur dont le tiers externe est mobile et cartilagineux et les deux tiers sont osseux, Il est terminé par une paroi externe du tympan qui l’obstrue hermétiquement. Conduit auditif

Les Oreilles L’oreille moyenne L’enclume Étrier Le marteau Anatomie L’oreille moyenne L’enclume Étrier Le marteau 2. L’oreille moyenne ou caisse du tympan : c’est l’appareil de transmission des sons Elle est séparée de l’oreille externe par le tympan. Elle se compose principalement d’une cavité aérienne : la caisse du tympan contenant les osselets, marteau, enclume, étrier et leurs muscles. Sur la paroi antérieure de la caisse se trouve l’orifice auriculaire de la trompe d’Eustache. Sur la paroi interne, il existe deux orifices obstrués par des membranes qui font communiquer l’oreille moyenne avec l’oreille interne : ce sont la fenêtre ovale dans laquelle s’appuie l’étrier et la fenêtre ronde. ·      Le tympan : C’est une membrane très mince, très résistante, fibreuse, circulaire, légèrement oblique par rapport à l’axe du conduit. Il est d’une coloration blanc gris. A l’examen, nous voyons : l’empreinte du manche du marteau qui fait saillie sur la membrane ; en dessous, un triangle lumineux dû à la réflexion des rayons lumineux à la surface du tympan ; enfin, au-dessus du manche, la membrane de Schrapnell. ·      Les osselets : Ils constituent une chaîne qui transmet les vibrations du tympan à l’oreille interne. Le marteau est inclu par son manche dans l’épaisseur du tympan. L’enclume lui fait suite et s’articule avec l’étrier. L’étrier est profondément enchâssé dans la fenêtre ovale. ·      La trompe d’Eustache : C’est un canal long de trois centimètres qui fait communiquer l’oreille moyenne avec l’arrière du nez. Elle est constituée par deux cornets opposés par leur sommet ; elle présente donc un étranglement de la partie moyenne et réalise un dispositif en sablier. Le premier cornet, proche de la caisse, est un canal osseux. Le deuxième cornet est fibro-cartilagineux, il débouche dans l’arrière nez. La lumière du canal est étroite : 2 à 3 mm de haut sur 1 à 1,5 mm de large. Au niveau de l’étranglement, le diamètre est de 1 à 2 mm. La trompe d’Eustache Le tympan

Les Oreilles En surface Causes à la descente b) Causes   Tout facteurs gênant l’équilibre des pressions de part et d'autres du tympan peut être la cause d’un barotraumatisme. ·   Obstruction tubaire permanente ; l’examen d’aptitude pratiqué par un médecin spécialiste élimine en général cette cause. ·   Obstruction passagère de la trompe d’Eustache ; infection des voies aériennes supérieures. ·    Mauvaise manoeuvre d’équilibration entre l’oreille externe et l’oreille moyenne. A la surface Ø La pression ambiante est égale à la pression de l'oreille moyenne. · A la descente Ø Dès le début de la descente la pression ambiante augmente, alors que l'air contenu dans l'oreille moyenne reste à 1 b. Le tympan s'enfonce vers l'intérieur et une gène apparaît suivie d'une douleur. Ø Si la descente est poursuivie ainsi vers 6 à 8 mètres le tympan est perforé, engendrant une violante douleur pouvant provoquer une perte de conscience et de l'eau pénètre dans l'oreille. Si l'augmentation de la pression est très rapide, le ligament qui entoure l'étrier est luxé sous l'effet de ce « coup de bélier » et le liquide contenu dans l'oreille interne s'écoule.

Les Oreilles Causes à la remontée · A la remontée   La pression ambiante diminue, donc l'air contenu dans l'oreille moyenne se dilate. L'air s'échappe de lui-même par la trompe d'Eustache, ce qui est le cas le plus fréquent. Mais il peut arriver qu'un polype formant un clapet, ou simplement des mucosités dans l'oreille moyenne ferment la trompe d'Eustache. L'air ne peut alors s'échapper et pousse le tympan de l'intérieur vers l'extérieur, provoquant une douleur. Si la remontée est poursuivie le tympan est perforé. Il se peut que cet effet ne se produise que dans une seule oreille. La pression dans les deux oreilles étant différente (dysbarisme), le système de l'équilibration est perturbé et le plongeur ressent des vertiges.    · Au fond Si vous aviez un bouchon dans le conduit auditif externe (mis volontairement « boule Quiès », involontairement comme la cagoule de la combinaison ou un bouchon provoqué naturellement par du cérumen), la pression externe ne s'exerce pas sur le tympan. Vous pourriez ainsi descendre sans ressentir de douleur. Mais une fois au fond si la trompe d'Eustache s'ouvre d'elle-même ou si vous déglutissez, brusquement de l'air à la pression ambiante pénétrera dans l'oreille moyenne et fera exploser le tympan.

Bourdonnement Vertiges Les Oreilles Symptômes Douleurs Bourdonnement Vertiges Surdité c) Symptômes   1.   Une forme aiguë : Un barotraumatisme de l’oreille est caractérisé par : ·      La douleur : Si la dépression est faible, c’est plutôt une gêne, une sensation d’enfoncement du tympan. Si la dépression est forte et rapide, c’est une douleur très vive. ·      Bourdonnements, vertiges et surdité : Certains vertiges se rencontrent lorsque l’obstruction de la trompe d’Eustache est unilatérale. Ils peuvent également se produire après déchirure du tympan, par contact directe de l’eau froide avec les membranes des fenêtres ovales et rondes ou encore par rupture de ces membranes avec écoulement de liquide périlymphatique. N b : Certains auteurs ont également décrit que sous l’effet de barotraumatismes violents, aériens ou aquatiques des enfoncements de l’étrier avec luxation de l’articulation pouvaient avoir lieu. La surdité aiguë est généralement du type transmission avec ou sans déchirure du tympan. Syncope

Les Oreilles Atteinte traumatique et traitement Atteinte traumatique Oreille moyenne et externe Otite barotraumatique 5 stades : OBT1 : injection du manche du marteau et de la membrane de Shrapnel. OBT2 : tympan rétracté non mobile,uniformément injecté. OBT3 : tympan rétracté, congestif épanchement séreux dans la caisse du tympan. OBT4 : épanchement de sang dans la caisse d u tympan, tympan rouge et bombé. OBT5: rupture du tympan avec hémorragie extériorisée. ·      Cliniquement, HANIES et HARRIS de « US Navy » ont décrit 5 stades : - stade 1 : OBT 1 : injection du manche du marteau et de la membrane de Schrapnell. - stade 2 : OBT 2 : tympan rétracté non mobile, uniformément injecté. stade 3 : OBT 3 : tympan rétracté, congestif, liquide séreux baignant la caisse du tympan. - stade 4 : OBT 4 : tympan rouge, bombé, la caisse est pleine de sang. - stade 5 : OBT 5 : caisse pleine de sangs accompagnée d’une perforation du tympan.   Les lésions dangereuses au point de vue fonctionnel sont les stades 3, 4, 5. A ces stades, l’aspect est vraiment celui de l’otite moyenne avec présence de liquide dans la caisse. Le stade 5 présente une otoragie.

Dans tous les cas consulter un médecin ORL Les Oreilles Atteinte traumatique et traitement Atteinte traumatique Oreille moyenne et externe Dans tous les cas consulter un médecin ORL Stade 1.2.3 : gouttes et traitement local anti-inflammatoire. Stade 4 : arrêt momentané de la plongée ORL Stade 5 : traitement hospitalier cicatrisation inaptitude temporaire ou définitive de la plongée.

Dans tous les cas consulter un médecin ORL Les Oreilles Atteinte traumatique et traitement Atteinte traumatique Oreille interne Atteinte A parfois des conséquences irréversibles, coup de piston qui entraîne la déchirure de la fenêtre ronde cela aura pour conséquences des vertiges alternobariques, des sifflements acouphènes, syncope. Traitement En milieu hospitalier Dans tous les cas consulter un médecin ORL

Préférer Frenzel ou BTV à Valsalva Les Oreilles Prévention Bien équilibrer Ne jamais forcer Préférer Frenzel ou BTV à Valsalva e) Prévention   Les moyens d’éviter ces accidents relèvent du plongeur lui-même qui doit les connaître et les appliquer strictement : ·      Ne pas plonger étant victime d’un rhume, d’une angine ou de toute autre infection des voies aériennes supérieures. ·      Commencer à équilibrer ses oreilles dès le départ de la surface, sans attendre l’apparition d’une gêne et encore moins d’une douleur au niveau des oreilles. Différentes manoeuvres d’équilibration : n    Valsalva = nez pincé et déglutition n    B.T.V = Béance tubaire volontaire n    Frenzel = Nez pincé langue contre la voûte palatine n    Toymbée = Déglutition

Si impossible d'équilibrer : REMONTER Les Oreilles Prévention A la descente Au besoin remonter un peu et se mettre tête en haut. Si difficultés fréquentes, descendre tête en haut, pieds en bas. méthodes possibles, dans l'ordre de préférence BTV (béance tubulaire volontaire du Dr Delonca) Frenzel Valsalva Si impossible d'équilibrer : REMONTER

Les Oreilles Prévention A la remontée Si moindre douleur, redescendre de quelques mètres et remonter lentement. Méthode possible : Toynbee Jamais VASALVA Avant la plongée Pas de bouchon dans les conduits auditifs. Au besoin cagoule percée.

Les Oreilles Les méthodes d’équilibration du tympan VALSALVA 1704 FRENZEL 1938 BTV DELONCA TOYMBEE 1863 NEZ Pincé Libre BOUCHE Fermée GLOTTE Ouverte ACTION Souffler dans le nez Coup de piston lingual Posture d’ouverture Déglutir RESULTAT Surpression d’origine pulmonaire Surpression d’origine rhino-pharyngé Equipression Dépression EXECUTION Facile Assez difficile Difficile SECURITE Moyenne Bonne Parfaite

Les Dents Anatomie La dent est formée de trois parties principales. La couronne est la partie de la dent située au-dessus de la gencive . une deux ou trois racines sont enfouies dans l’alvéole. Le collet est un resserrement entre la couronne et la racine. Les dentines, tissu conjonctif calcifié, donne sa forme à la dent, et lui assure sa solidité. Quant à la chambre pulpaire, elle renferme la pulpe, un tissu conjonctif qui contient des vaisseaux sanguins et des nerfs. La dentine de la couronne est recouverte d’émail, substance formée essentiellement de phosphate de calcium et de carbonate de calcium. L’émail a pour rôle de protéger la dentine de l’usure de la mastication. Une dent saine ne pose aucun problème. Mais une dent carie ou mal soignée, contient une cavité d'air et est donc sujette à un barotraumatisme, en plongée libre et avec bouteille.

Les Dents A la descente A la remontée Causes · A la descente   Si la dent est cariée : l'air à la pression ambiante que le plongeur inspire peut avoir deux effets : ·        Air détendu, il est froid et peut exciter le nerf. ·        La pression qui pénètre à l'intérieur de la dent comprime la pulpe et le nerf. Il en sera de même avec une dent mai soignée si la carie à repris derrière le plombage y créant une poche d'air · A la remontée L'air qui pénètre dans la cavité se dilate puisque la pression ambiante diminue. Si l'orifice est très étroit l'air se dilate plus vite que le débit d'évacuation. Si la remontée est poursuivie, il peut faire exploser la dent et même fracturer l'os maxillaire dans lequel elle est implantée.

Les dents Gène passagère Violente douleur Consulter un dentiste Symptômes Gène passagère Violente douleur Conduite à tenir c) Symptômes   De la gêne passagère à la douleur violente pouvant faire exploser la dent, entraînant une syncope. Consulter un dentiste

Les dents Prévention Avant : Avoir subi un examen bucco-dentaire, en spécifiant que l'on plonge En descendant : Remonter à la moindre douleur et annuler la plongée En remontant : dès la moindre douleur Redescendre de quelques mètres et remonter lentement

Les intestins et estomac Anatomie Ils contiennent toujours des gaz, en quantité plus ou moins importante et sont donc soumis au risque de barotraumatisme, sauf en plongée libre ou le temps passé au fond est très cour.

Les intestins et estomac Causes A la descente A la remontée a) Causes  Les coliques sont dues à la dilatation du volume gazeux contenu dans les viscères creux (estomac, intestin grêle, gros intestin, colon). Ces gaz proviennent soit de l’air dégluti au cours de la respiration, soit des gaz issus de la fermentation des aliments. A la descente  Aucun problème car si l'estomac et les intestins contenaient de l'air à la surface, il sera comprimé pendant la descente. · A la remontée  Si avant une plongée vous avez mangé une grande quantité de féculant, (lentille, haricot, pomme de terre etc.) ou bien si vous avez bu un volume important de boisson gazeuse et si vous plongée pendant la digestion, au moment ou ses gaz vont ce former, vous risquez un accident grave. En effet ces gaz vont se dilater pendant la remontée. Mais l'intestin faisant de multiples replis, ces gaz vont ne pouvoir s'étendre dans la longueur. Ils vont donc pousser sur les parois interne de l'intestin qui peut même être transpercée.  

Les intestins et estomac Symptômes Douleurs abdominales Impossibilité d’évacuer ces gaz b) Symptômes   Dés son retour en surface, le scaphandrier se plaint de douleurs abdominales. Le malade ne peut ni éructer ni exconérer le gaz par l’anus.

Les intestins et estomac Conduite à tenir Essayer de faire évacuer les gaz Si vives douleurs recompression caisson d) Conduite à tenir   Essayer de faire évacuer les gaz: de l’estomac par éructation de l’intestin par exconération En cas de vives douleurs abdominales, la recompression en caisson est nécessaire Le médecin prescrira l’absorption d’un médicament avide de gaz Consulter un médecin

Les intestins et estomac Prévention Avant de plongée Pas de boisson gazeuse Pas de féculents Pendant la plongée e) Prévention Avant la plongée Pas de boissons gazeuses Pas de féculents  Pendant la plongée Éviter de déglutir pour équilibrer les oreilles, car la déglutition peut faire avaler de l'air Si besoin, évacuer les gaz pendant la plongée. Cet accident est très rare chez les plongeurs amateurs, car il ne se produit généralement qu'après une plongée de longue durée. Cela peut toutefois arriver après un temps très long passé à faible profondeur. Éviter de déglutir Si besoin, évacuer les gaz

La surpression pulmonaire Mécanisme 6)LA SURPRESSION PULMONAIRE   Il s'agit d'un accident extrêmement grave parfois mortel. Il survient lorsque se produit une augmentation brutale de la pression intrapulmonaire par rapport à l'extérieur, entraînant une dilatation pouvant aller jusqu'à la rupture des parois alvéolaires. Un passage de gaz pourrait même se produire sans qu'il y ait rupture alvéolaire mais forte distension. · A la descente Il ne peut y avoir aucun problème · A la remontée Le plongeur respire au fond de l'air à la pression ambiante. Au cours de la remontée, la pression hydrostatique diminue et favorise proportionnellement l’expansion de l’air contenu dans les poumons (loi de Mariotte P X V = C) Donc si la pression hydrostatique diminue, les gaz augmenteront de volume ; ainsi l’air contenu dans les poumons se dilatera et l’excès s’évacuera naturellement par l’expiration. Ceci correspond au cas, heureusement, le plus courant. Mais si pour des raisons quelconques cette expiration est gênée ou la remontée trop rapide, l’air en excès dilate les poumons jusqu'à leur limite d’élasticité. Cette limite est atteinte, si le plongeur continue à remonter, l’intérieur des poumons se trouve en surpression croissante, il y aura donc d’abord une distension qui rapidement pourra aboutir à une rupture des parois alvéolaires. Dès lors, la distension alvéolaire mise à part 3 voies pourront se présenter dans le cheminement des gaz sous pression ainsi libérés.

La surpression pulmonaire Conséquences Éclatement alvéolaire Si des alvéoles sont distendues, leurs parois deviennent encore plus fines et l'air qu'elles contiennent passe par perfusion dans les capillaires sanguins. Si des alvéoles sont perforées, du sang y pénètre, provoquant un œdème aigu du poumon et une masse d'air passe dans le réseau sanguin.   Emphysème sous-cutané et pneumothorax L’air peut également provoquer des emphysèmes sous-cutanés ou du médiastin (espace entre les poumons) et un pneumothorax traumatique (passage d'air entre les feuillets de la plèvre qui enveloppe les poumons) avec rétraction des poumons. Aéroembolisrne cérébrale Cet air arrivé au cœur, en repart par l'aorte et pénètre dans une ou deux carotides. Pendant ce temps, le plongeur remonte, donc cet air se dilate, bloquant la circulation dans un ou plusieurs vaisseaux qui irrigue le cerveau. Celui-ci privé d'oxygène et selon la zone touchée différentes formes de paralysie apparaissent.

La surpression pulmonaire Symptômes Crise épileptique Paralysies Cécité Aphasie Surdité Toux Crachat rosâtre Thorax ou cou dilaté Douleur thoracique c) Symptômes Hyperpression Dyspnée avec douleur, une toux persistante et crachats hémoptoïque Emphysème Collerette au niveau du cou, crépitement sous les doigts ( syndrome neigeux ) suivant l’importance de l’emphysème, le sujet ressent comme une gêne sous la poitrine, une dyspnée et une polypnée, sa voix est rauque et il y a arythmie cardiaque. Pneumothorax Douleur en coup de poignard d’un seul côté, là encore les troubles respiratoires sont importants et peuvent aboutir à une asphyxie mortelle. Aéroembolisme vasculaire La pathognomonique de l’Aéroembolisme vasculaire est la précocité d’apparition des symptômes neurologiques dès le retour en surface. Cela peut commencer par une perte de connaissance accompagnée parfois de convulsions. Si la perte de connaissance n’a pas eu lieu, ou a été passagère, d’autres signes se révèlent Aphasie, cécité, paralysie, d’un ou plusieurs membres, état de choc. Atteinte des fonctions vitales pouvant entraîner la mort

La surpression pulmonaire Causes Ignorances des lois physiques État de santé imparfait Blocage volontaire de la respiration Blocage involontaire Remontée tête basse Vasalva à la remontée Détendeur bloqué d) Causes   ·      Ignorance des lois physiques ·      Etat de santé imparfait      Bronches à clapet      Bronches obstruées par une tumeur ( laryngocéle ) ·      Blocage volontaire ( remontée sans embout ) ·     Blocage involontaire spasme de la glotte , panique , anxiété ) Spasme phrénique ( choc sur le diaphragme ) Blocage par perte de connaissance avec spasme Spasme de la glotte par crise convulsive hyperoxique Spasme par irruption brutale d’eau au niveau des muqueuses Spasme provoqué par le froid ( cryochoc ) ·      Remontée tête basse , palmes hautes ( plongeur peu lesté ) ·      Valsalva à la remontée ·      Détendeur bloqué à l’inspiration ou à l’expiration

La surpression pulmonaire Conduite à tenir Allonger la victime Inhalation O² Évacuation vers un Centre hyperbare e) Conduite à tenir Dans le cas d’accident par surpression pulmonaire, il ne faut surtout pas écarter l’association, surpression et accident de décompression ainsi que la noyade, mais celle-ci est visible contrairement à l’accident de décompression. Oxygénothérapie normobar Sujet en position déclive à 30° (trendelenberg) Ne pas donner d’aspirine (vasodilatateur qui faciliterait la remontée des bulles dans la région cérébrale) Le traitement repose surtout sur une recompression rapide  

La surpression pulmonaire Prévention e) Prévention   Ne jamais donner d'air à un plongeur en apnée Pendant la remontée ne jamais bloquer sa respiration surtout entre 1 0 m et la surface Si vous avez l'embout en bouche respirez normalement Si vous n'avez pas l'embout en bouche, expirer un peu en permanence comme si vous siffliez. Conclusion C'est le plus grave des barotraumatismes et il peut survenir lors d'une remontée de 5 mètres seulement. Un débutant peut donc très bien en être victime

RESUME à ne jamais oublier A LA DESCENTE A LA REMONTEE   OREILLES Toujours équilibrer avec DELONCA, FRENZEL ou VALSALVA. Ne jamais forcer Si douleur ou vertige Redescendre un peu et équilibrer avec DELONCA ou TOYMBEE SINUS Si douleur, remonter un peu, se moucher et réessayer. Ne jamais forcer Si douleur redescendre un peu et remonter lentement YEUX MASQUE NEZ Toujours souffler par le nez dans le masque après chaque équilibrage des oreilles Néant DENTS Si douleur, remonter et voir votre dentiste Si douleur, redescendre un peu et remonter très lentement.

RESUME à ne jamais oublier A LA DESCENTE A LA REMONTEE ESTOMAC  Néant Ne pas déglutir, si douleur à la surface « roter » ou aller au caisson.    INTESTINS Néant Ne pas absorber beaucoup de féculents et de boissons gazeuses avant une plongée. Si douleur à la surface, « péter » ou aller au caisson. POUMONS Plongée libre Remonter dès l’apparition d’un sentiment de vide intérieur. Plongée avec bouteille. Ne jamais donner d’air à un plongeur en apnée. Ne jamais bloquer sa respiration