Design Charles & Ray Eames - Hang it all © Vitra Bonnes pratiques de lutilisation du volet du subside pour la lutte contre la pauvreté infantile Rencontres provinciales 2011 SPP Intégration Sociale
2 RECHERCHE
QUESTIONS DE RECHERCHE 1.Quelles sont les évolutions (depuis 2008) de lutilisation du subside pour la participation sociale et culturelle (PSC) ? 2.Dans quelle mesure, le subside PSC remplit-il le droit à lépanouissement culturel et social (art. 23 de la Constitution Belge)? 3.Comment les CPAS gèrent-ils le volet du subside pour la lutte contre la pauvreté infantile ? 4.Quelles sont les bonnes pratiques en vigueur pour la lutte contre la pauvreté infantile ?
LES MESURES euro euro Subside SCP/PSC Subside PC Récup Subside contre la pauvreté infantile euro euro euro Démarrage en 2003: euro
5 ANALYSES DU VOLET PAUVRETE INFANTILE
PAUVRETE INFANTILE - CHIFFRES BELGIQUE « La proportion denfants vivant en situation de pauvreté est supérieure à la proportion totale des personnes vivant en situation de pauvreté en Belgique » Nombre de RIS (en 2010): Flandre: , Bruxelles: , Wallonie: ,6% (en 2009) du nombre total des enfants en Belgique sont exposés au risque de pauvreté (EU27= 19,9%) Proportion denfants (0-17 ans) vivant dans un ménage sans emploi rémunéré (en 2009):
MESURE SPP IS Distribution du montant : Montant octroyé par lintégration sociale au mois de janvier pour lannée précédente nombre dayants-droits sur base de lintervention financière des mutualités Objectif : promouvoir lintégration sociale des enfants défavorisés Subside pour des actions collectives et individuelles
Implication aux programmes sociaux (e.g. : cours, camps de vacances, plaines de jeux, stages,...) Soutien scolaire (e.g. : frais scolaires, matériel scolaire, livres …) Soutien psychologique enfants et/ou parents (e.g. : psychotérapie, soutien au développement) Soutien paramédical (e.g. : logopédie, orthodontie, …) Support et moyens daction par lachat de matériel pédagogique et de jeux éducatifs (e.g. : dictionnaires, livres, coffres de jeux déveil,...) MESURE SPP IS
BUDGET PAUVRETE INFANTILE CPAS: 5 GROUPES CPAS EN BELGIQUE (100%) / CPAS à Brabant Wallon (100%)
PAUVRETE INFANTILE (1) euros : montant du subside à disposition pour la lutte contre la pauvreté infantile en 2010 mais euros utilisés (58,84%) Plus d 1 CPAS sur 5 ne fait aucun usage de ce subside Une part importante (14,6%) fait une demande trop élevée Davantage dutilisation du subside en Flandre quen Wallonie malgré le pourcentage moyen plus élevé dusagers/bénéficiaires
PAUVRETE INFANTILE (2) 11 Surreprésentation de CPAS non utilisateurs dans les provinces de Hainaut et de Liège Utilisateurs 100% et plus surtout à Anvers, Bruxelles, Brabant flamand en Flandre orientale Il ny a pas de tendance à lutilisation maximale de subside pour les agglomérations à plus haut nombre d habitants Il ny a pas de tendance à lutilisation maximale pour les communes à plus haut nombre dusagers/bénéficaires Les CPAS qui ont utilisé la quasi entiereté du subside PSC sont plus enclins à également utiliser le subside lié à la pauvreté infantile
Attitudes: Evitement vertical: renvoi à la hiérarchie inférieure ou supérieure Evitement horizontal: renvoi à dautres services (budget, IS, etc.), Raisons: « Pas dinformation » « Communication autour de la mesure » (interne / externe) « Contenu de la mesure » « Manque de personnel » « Work in progress, nous travaillons à un projet pour ce subside » « Autres activités par ailleurs, projets déjà en cours, repli sur dautres mesures ou dispositifs (PSC/A 27) » … ANALYSE NON-UTILISATEURS DU SUBSIDE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE INFANTILE
ENTRETIENS SUR LES « BONNES PRATIQUES » -Réponses qui montrent que ces CPAS ont une connaissance du contenu de lA.R. sur la pauvreté infantile et une connaissance des possibilités concrètes (activités individuelles ou collectives) -Repérage des besoins / idée de proportion par le CPAS du nombre denfants par rapport aux usagers (rarement : repérage spécifiques de groupes dâges …) -Le plus fréquent actuellement : scolaire (frais, activités et matériel) et paramédical (logopédie, dentisterie, orthodontie, …) -Autres exemples originaux : création dun outil (ex: communication et distribution dun livre), création dun lieu (achat de matériel de psycho-motricité et lieu à disposition des usagers), événements à linitiative du CPAS (excursion, fête des enfants, conférences, …), ateliers (éducation parentale à léveil, jeunes mères, …), etc.
FACTEURS DE SUCCES (1) Communication interne/externe staff du CPAS (préalable à linstauration de partenariats) Vision moyen terme (projet durable) + coordination (multiple/sociale) Création de nouveaux dispositifs daction sociale Divers types: partenariats avec dautres CPAS partenariats avec des associations partenariats avec les autorités communales Combinaison (un ou plusieurs de ces trois types)
… BONNES PRATIQUES : PARTENARIATS CPASAssociationCPASCommune… … Assoc iation Région Commun auté … ……
FACTEURS DE SUCCES (2): EXEMPLES CPAS A: Projet A27 -> action spécifique : création dun outil pour les enfants (livre) + participation financière (paramédical, soutien scolaire, achat de lunettes, books, …) + matériel de psychomotricité + organisation dévénements (parents et/ou enfants) + ateliers éducatifs/artistiques (photo, video, etc.) + école des devoirs en collaboration avec le service/cellule jeunesse etc. + comité dusagers spectateurs (décision des activités pour adolescents) CPAS A : contexte urbain, 1 référent culturel + 1 A60 assistant, partenariats nombreux, appui sur dautres actions (A27), coordination entre services et sociale (entre partenaires potentiels)
FACTEURS DE SUCCES (3): EXEMPLES CPAS B: organisation dun événement (avec de jeunes mères et leurs enfants, pour les enfants) + participation financière (scolaire et paramédical) + achat de matériel de psychomotricité et déveil et création dun lieu à disposition dactivités pour les parents et les enfants CPAS B : contexte semi urbain, pas de référent culturel mais AS « spécialisé » autour de ce volet ou de la mesure PSC
FACTEURS DE SUCCES (4): EXEMPLES CPAS C: participation financière pour laide individuelle (achat de matériel scolaire, paiement de remédiation/école de devoirs, collectes de vêtements, achat de lunettes, de semelles orthopédiques, remboursement de consultation logopédie, orthodontie, … ), achat de jeux et distribution. CPAS C : pas de personnel disponible et focalisation sur le soutien individuel