L’espoir L’espoir, si j’avais à définir l’humanité en un seul mot, si c’était à moi de conclure ; j’éluderai cette expression. De loin, j’aime son intonation prometteuse! Elle est aussi vivifiante que les prémices d’un amour naissant, l’essor de l’abeille qui s’aventure vers la fleur ; obligée par le devoir de ne voir dans la beauté qu’une sève délectable, qui mérite une sombre ruche, et de son côté la fleur qui doit payer de son âme le prix d’une nouvelle qui lui annonce qu’elle est enfin aimée. La providence qui projette sa proie dans les bras de l’inconnu, un inconnu que la fleur autant que l’abeille qualifierai d’une multitude de nom, sauf d’intrus. Etrange paradoxe