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Ecrivain et auteur dramatique français Alphonse Daudet (1840-1897) Ecrivain et auteur dramatique français
Alphonse Daudet naît le 13 mai 1840 à Nîmes et meurt le 16 décembre 1897 à Paris. Son père est tisserand, marchand en soieries et sa mère est la fille d’un riche négociant en soie. Il passe la plus grande partie de son enfance à quelques kilomètres de Nîmes. En 1855, la ruine de son père le fait abandonner ses études et il prend un emploi de maître d’étude au collège d’Alès. Il vit assez mal cette période qui lui inspirera son premier roman : « le Petit Chose », en 1868. Il y mêle faits réels et irréels, comme la mort de son frère. Fin 1857, désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris. Il y mène une joyeuse vie de bohème qui lui vaut de contracter la syphilis auprès d’une dame de l’entourage de l’impératrice Eugénie. Il aura des séquelles graves dont il souffrira toute sa vie. Il écrit des chroniques pour différents journaux tels que le Figaro, Paris-journal et l’Universel. En 1858, il publie un recueil de vers, « Les amoureuses ».
« Rencontrer des hommes célèbres, il n'en faut pas plus pour enflammer l'ambition. » Trente ans de Paris (1888).
« La gourmandise commence quand on n'a plus faim. » Les lettres de mon moulin (1870).
« Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? » Tartarin de Tarascon (1872).
« L'homme du Midi ne ment pas, il se trompe « L'homme du Midi ne ment pas, il se trompe. Il ne dit pas toujours la vérité, mais il croit la dire ». Tartarin de Tarascon (1872).
C’est aussi en 1858 que Daudet fait la connaissance d’une jeune modèle aux mœurs légères, Marie Rieu, qui devient sa maitresse officielle. L’année suivante, il rencontre Frédéric Mistral et une grande amitié naît entre les deux écrivains. En 1869, il publie « l’Arlésienne » et en 1881, « Numa Roumestan » caricaturant le tempérament méridional. Cela entache la correspondance amicale que ces hommes entretiennent depuis de longues années. En 1860, Alphonse Daudet est engagé comme secrétaire par le duc de Morny. Pendant son temps libre, il écrit des contes et des chroniques. Les effets de sa maladie s’aggravant, son médecin lui conseille un climat plus doux. Il voyage alors en Algérie, en Corse et en Provence. La mort subite du duc de Morny, en 1865, le décide à se consacrer à l’écriture. Il poursuit ses chroniques pour le Figaro. Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la »Dernière Idole », pièce montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel.
« La meilleure façon d'imposer une idée aux autres, c'est de leur faire croire qu'elle vient d'eux. » Biographie d’Alphonse Daudet.
« Le roman est l'histoire des hommes et l'histoire le roman des rois. » Souvenir d’un homme de lettres paru en 1880.
«La gloire, c'est comme un cigare qu'on mettrait dans la bouche par le bout allumé. D'abord ça brûle, et puis, on ne sent plus que la cendre. » Les lettres de mon moulin (1870).
« L'œuvre qu'on portait en soi paraît toujours plus belle que celle qu'on a faite. Tant de choses se perdent dans ce voyage de la tête à la main. » Les Contes du Lundi (873).
Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène, (considéré comme son nègre) l'écriture des premiers textes des »Lettres de mon moulin ». Ces textes sont publiés sous forme de feuilleton dans le journal « l’Evènement » pendant tout l’été de l’année 1866. Certains des récits des ’’Lettres de mon moulin’’ sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin , Les Trois Messes basses ou L'Élixir du Révérend Père Gaucher. En 1868, il publie son premier roman « Le Petit Chose ». Puis il décide d’écrire des romans de mœurs et des pièces de théâtre mais reste attaché à son travail de conteur comme « les Contes du Lundi ». Il continue d’écrire jusqu’en 1895 mais les effets néfastes de sa maladie attaquent sa moelle épinière et il s’éteint le 16 décembre 1897 à Paris, au 41, rue de l’Université. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise.
« Relire un livre, aux différents âges de la vie, c'est réviser un procès dont le juge a vieilli et qui se juge lui-même. » Le Petit Chose (1868).
«Le seul menteur du Midi, s'il y en a un, c'est le soleil «Le seul menteur du Midi, s'il y en a un, c'est le soleil. Tout ce qu'il touche, il l'exagère. » Tartarin de Tarascon (1872).
Citations et images prises sur le Net – Les peintures d’Annie Rivière sont puisées sur le site : wwww.atelierriviere.canalblog.com Musique : Aubade d’oiseaux par Yvette Horner. Création et réalisation : lilymage. Date ;avril 2019. lilymage1@gmail.com Mes diaporamas sont hébergés sur les sites de : www.imagileonation.com www.chezjoeline.com
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