PETITS MOMENTS DIFFICILES Leçon 10 pour le 08 juin 2019 PETITS MOMENTS DIFFICILES

« Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas ; que le soleil ne se couche pas sur votre irritation » (Éphésiens 4.26). Étude de la semaine : Matthieu 7.5 ; Éphésiens1.7 ; Philippiens 2.4-8 ; Éphésiens 4.26,27 ; Jacques 1.19,20 ; Colossiens 3.19 ; Matthieu 7.12. « De petits temps d’ennui » feront partie de toutes les relations qui s’aventurent dans une connaissance simple du passé. Une prévention à travers des principes chrétiens sages doit toujours être la règle. Mais tôt ou tard, les conflits s’y glisseront, même dans la plus intime et la plus saine des relations. Heureusement, la Bible est pleine d’enseignements dont l’objectif est de s’assurer que les conflits ne deviennent pas des incendies qui détruisent les familles et les amitiés. » (Guide d’étude de la Bible, coin du moniteur, p. 132.)

Sept conseils pour éviter les conflits En tant que guide fiable de notre vie, la Bible nous donne de précieux conseils sur la résolution des conflits interpersonnels. C’est ce type de conflits qui provoque parfois des difficultés au sein du foyer. C’est pourquoi nous analyserons des passages bibliques qui nous aideront à prévenir et à résoudre les conflits entre les membres de la famille. Sept conseils pour éviter les conflits Conseils pour le règlement des conflits : La maîtrise de la colère Le véritable amour L’importance du pardon

« Hypocrite, ôte d'abord la poutre de ton œil « Hypocrite, ôte d'abord la poutre de ton œil ! Alors tu verras comment ôter la paille de l'œil de ton frère. » (Matthieu 7.5) Avant de corriger les défauts des autres, nous devons comprendre que nos propres défauts sont plus grands, et nous devons les résoudre. Critiquer les fautes des autres ne résout pas les problèmes, mais les crée. « Le bon sens de l’homme arrête sa fureur, et son honneur est d’ignorer l’offense » (Proverbe 19.11) Quand vous vous sentez offensé, posez-vous la question : cela vaut-il la peine de déclencher un conflit ? Réfléchissez à ce qui s’est passé, partagez vos sentiments de manière positive, et proposez une solution qui tienne compte du meilleur pour tous.

Prenons du recul et voyons si c’est une bataille qui en vaut la peine. « Recherchons donc ce qui contribue à la paix et nous permet de progresser ensemble dans la foi. » (Romains 14.19) « Selon Romains 14.19, nous pouvons prévenir les conflits en suivant deux choses : ce qui contribue à la paix, et ce qui est constructif pour autrui. À combien plus forte raison ces principes sont-ils cruciaux pour l’harmonie dans la famille ! « Le bon sens de l’homme arrête sa fureur, et son honneur est d’ignorer l’offense » (Proverbe 19.11) Parfois, il suffit d’admettre sa responsabilité dans un conflit pour adoucir l’autre. Prenons du recul et voyons si c’est une bataille qui en vaut la peine. (Guide d’étude de la Bible, p. 67.)

Trouvez le moyen d'encourager l'épanouissement personnel de l'autre. « Commencer une dispute, c'est rompre une digue ; avant que la querelle se déchaîne, retire-toi. » (Proverbes 17.14) Avant de commencer un conflit, réfléchissez aux conséquences que vous pourriez avoir dans deux ou trois jours. Et dans un an ou deux? Pensez à combien de mariages ont eu des difficultés pour des problèmes qui semblent triviaux aujourd'hui. « Recherchons donc ce qui contribue à la paix et nous permet de progresser ensemble dans la foi.» (Romains 14.19, Bible français courant) Nous pouvons prévenir les conflits en suivant ces deux conseils simples : Faites tout ce qui contribue à créer la paix et l'harmonie dans la maison. Trouvez le moyen d'encourager l'épanouissement personnel de l'autre.

(Guide d’étude de la Bible, p. 67.) « Commencer une dispute, c'est rompre une digue ; avant que la querelle se déchaîne, retire-toi. » (Proverbes 17.14) « Au lieu de laisser les conflits s’éterniser, quand vous parlez à l’autre personne, un conjoint, un enfant, un ami, un collègue, définissez clairement le problème en question et restez sur le sujet immédiat. Les conflits dégénèrent souvent quand le problème qui a engendré le conflit se perd dans des paroles de colère. Pendant ce temps-là, les problèmes ou les torts passés reviennent sur le tapis. « Recherchons donc ce qui contribue à la paix et nous permet de progresser ensemble dans la foi.» (Romains 14.19, Bible français courant) Faites cependant attention de ne pas prononcer le mot mais. Prononcer une idée positive puis dire « mais » annule ce que vous venez dire. Une fois que vous partagez vos sentiments, écoutez le point de vue de l’autre, réfléchissez à ce qu’il ou elle a dit, puis seulement après, proposez une solution qui prenne en compte les intérêts de tous (Philemon 2.4,5). » (Guide d’étude de la Bible, p. 67.)

Avec la prière, cherchez ensemble la croissance dans la sainteté. « Soyez bons et pleins d'affection les uns pour les autres ; pardonnez-vous réciproquement, comme Dieu vous a pardonné par le Christ. »(Éphésiens 4.32, Bible français courant) Vous devez apprendre à pardonner, surtout quand vous pensez que votre conjoint ne le mérite pas, tout comme Christ vous a pardonné. « […] tous, en effet, ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » (Romains 3.23) Nous devons l'accepter : notre conjoint est un pécheur et, en tant que tel, a des défauts. Acceptez-le comment Christ l’accepte. Avec la prière, cherchez ensemble la croissance dans la sainteté. « Que personne ne recherche son propre intérêt, mais que chacun de vous pense à celui des autres.» (Philippiens 2.4, Bible français courant) Ne cherchez pas votre propre bien. Cherchez d’abord le bien de votre épouse (époux). Ce qui est bon pour lui est bon pour vous.

(Guide d’étude de la Bible, p. 68.) « […] tous, en effet, ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » (Romains 3.23) « Vous devez accepter que vous êtes marié à quelqu’un de pécheur, à un être qui a été endommagé, dans une certaine mesure, émotionnellement, physiquement, et spirituellement. Il faut vous y habituer. Acceptez les torts de votre conjoint. Priez pour cela. Vous aurez peut-être à vivre avec ces torts, mais vous n’avez pas à en faire une obsession. Sinon, ils finiront par vous dévorer. Un Dieu saint et parfait, à travers Christ, nous accepte tels que nous sommes : vous, qui êtes à peine saint et parfait, devez faire de même avec votre conjoint. » (Guide d’étude de la Bible, p. 68.)

La maîtrise de la colère « Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas ; que votre colère s'apaise avant le coucher du soleil. Ne donnez pas au diable l'occasion de vous dominer. » (Éphésiens 4.26-27, Bible français courant) Quand la colère devient-elle un péché ? Une colère injuste, née de notre propre égoïsme, est un péché contre celui sur qui nous la déversons. La juste colère, maintenue au fil du temps, se transforme en rancune. C'est aussi un péché. L'apôtre nous invite à ne pas garder notre colère, mais à résoudre le conflit avant la fin de la journée. « Priez pour ceux qui vous blessent et vous maltraitent, pardonnez-leur et devenez une bénédiction pour eux. » (Guide d’étude de la Bible, p. 69.)

L’apôtre Paul nous donne un bon conseil : « Vous pouvez avoir une bonne raison d’être en colère, mais ne vous en servez pas comme excuse pour rester comme vous êtes. Ne la niez pas et n’essayez pas de la justifier. À la place, demandez à Dieu de vous aider à la gérer de manière positive. L’apôtre Paul nous donne un bon conseil : « Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien. » (Romains 12.21) Nous avons tous des choses qui nous mettent en colère, au point que cela en est douloureux. Et dans certains cas, nous avons probablement raison d’être en colère. La question est : comment, par la puissance de Dieu, ne pas laisser cette colère nous rendre malheureux, ainsi que ceux qui nous entourent ? » (Guide d’étude de la Bible, p. 69.)

Le véritable amour « Maris, aimez vos femmes et ne leur montrez point de mauvaise humeur. » (Colossiens 3.19, Bible français courant) Il y a des gens qui ont une conception erronée de l'amour. Ils pensent qu'ils aiment tellement leur partenaire qu'ils doivent imposer leurs critères pour qu'il/elle soit heureux/se, en utilisant la violence ou n'importe quel type d'abus pour y parvenir. Mais le véritable amour, qui cherche à imiter l'amour de Dieu, ni ne s’impose ni ne violente. Il ne se fâche pas facilement. Il ne tient pas rancune. Il ne prend pas plaisir dans le mal. Il protège toujours (1Corinthiens 13 ; 1Jean 4.7-8). Lorsque le véritable amour prévaut et que le service réciproque est la norme, les deux parties se sentent protégées et en sécurité.

(Guide d’étude de la Bible, p. 70.) « Maris, aimez vos femmes et ne leur montrez point de mauvaise humeur. » (Colossiens 3.19, Bible français courant) « Souvent, les victimes de violences ressentent de la culpabilité, comme si elles étaient responsables d’avoir provoqué leur agresseur, ou peut-être comme si, quelque part, elles méritaient les violences. Les auteurs de violences peuvent être autoritaires et souvent doués pour faire en sorte que leurs victimes se sentent responsables. En vérité, personne ne mérite d’être maltraité, et les agresseurs sont responsables de leurs choix et de leurs actions. La bonne nouvelle, c’est que la Bible apporte réconfort, et non culpabilité, aux victimes de violence. » « Vous de même, maris, vivez avec vos femmes en tenant compte de leur nature plus délicate ; traitez-les avec respect, car elles doivent recevoir avec vous le don de la vraie vie de la part de Dieu. Agissez ainsi afin que rien ne fasse obstacle à vos prières. » (1 Pierre 3.7, Bible français courant) (Guide d’étude de la Bible, p. 70.)

L’importance du pardon « Efforcez-vous d'être en paix avec tout le monde et de mener une vie sainte ; car, sans cela, aucun de vous ne pourra voir le Seigneur. » (Hébreux 12.14, Bible français courant) L'apôtre Paul nous invite à être en paix avec tout le monde, si cela dépend de nous (Romains 12.18). Quel est le lien avec le pardon ? Si nous sommes la cause du problème, nous devons reconnaître notre culpabilité et demander sincèrement pardon. Si un autre nous a offensé, nous devons lui pardonner, même s'il ne demande pas pardon. Si Dieu nous a tout pardonné, pourquoi ne devrions-nous pas pardonner aux autres (Matthieu 18.21-35) ? Notre objectif doit toujours être de rétablir la relation brisée et de rétablir ainsi la paix.

(Guide d’étude de la Bible, p. 71.) « Efforcez-vous d'être en paix avec tout le monde et de mener une vie sainte ; car, sans cela, aucun de vous ne pourra voir le Seigneur. » (Hébreux 12.14, Bible français courant) « Même quand nous faisons toutes les démarches nécessaires, certaines personnes qui nous ont fait du tort n’écoutent pas et ne changent pas. Certaines trouvent peut-être des excuses, mais d’autres non. Quoi qu’il en soit, c’est dans notre intérêt, en particulier quand il s’agit d’un membre de la famille, d’entreprendre ce voyage du pardon évoqué plus tôt. En fait, le pardon est un élément essentiel de la résolution de conflit, en particulier dans la famille. Quand quelqu’un pèche contre nous, l’ennemi de Dieu aime dresser un mur entre nous et cette personne, un obstacle qui nous empêche d’aimer cette personne comme Christ nous a aimés. Le pardon est un choix que nous faisons pour contourner cet obstacle. » (Guide d’étude de la Bible, p. 71.)

( E. G. White, Conseil pour l’Église, ch. 21, p. 104) « Si la volonté de Dieu s’accomplit, le mari et la femme se respecteront réciproquement et manifesteront amour et confiance. Tout ce qui est de nature à troubler la paix et l’unité de la famille devrait être formellement rejeté; la bonté et l’amour devraient être cultivés sans relâche. Celui qui manifeste un esprit de tendresse, de pardon et d’amour découvrira que ce même esprit rejaillit sur lui. Dans le foyer où règne l’Esprit de Dieu, il ne peut être question d’incompatibilité de caractère. Quand le Christ, l’espérance de la gloire, grandit dans les cœurs, l’union et l’amour règnent dans le foyer. Le cœur de la femme, en qui le Christ habite, sera forcément en union étroite avec le cœur du mari où le Christ habite aussi. Ils feront ensemble tout ce qui est en leur pouvoir afin d’être admis dans les demeures que le Christ est allé préparer pour ceux qui l’aiment. » Amen! ( E. G. White, Conseil pour l’Église, ch. 21, p. 104)