Sensibilisation des familles Campagne de sensibilisation et de prévention de la violence en milieu familial dans les Forces canadiennes Introduction L’animateur accueille les participants, se présente, de même que l’organisation qu’il représente, et parle de son rôle au sein de cette organisation. Le moment est également indiqué pour passer en revue les questions administratives ou les normes de la communauté. L’animateur voudra peut-être également indiquer à l’auditoire qu’il s’agit d’une séance de sensibilisation générale. Il est reconnu que le contenu peut susciter chez certains participants le besoin de discuter plus en détail d’une situation précise – si tel est le cas, l’animateur se mettra à leur disposition après la séance. Exposer brièvement l’objet et le but de la séance. Objet : sensibilisation générale, et non acquisition de compétences; il s’agit d’une séance positive au sujet de l’investissement de la communauté, dont le but n’est pas de viser des personnes en particulier. But : Sensibiliser davantage les auditoires à la violence familiale en général et au sein des FC. Clarifier l’obligation de rendre compte, les rôles et les responsabilités des membres individuels des FC dans la prévention de la violence familiale et l’intervention dans les incidents de violence familiale. Une activité brise-glace est recommandée — p. ex., voir http://www.wacaonline.org/resources_icebreakers.html http://www.homestead.com/prosites-eslflow/ICEBREAKERSreal.html Passer brièvement en revue le sommaire du cours et demander ensuite aux participants s’ils aimeraient que d’autres sujets soient abordés au cours de la séance. Certaines questions soulevées par l’auditoire peuvent se prêter à la discussion dans ce contexte, et d’autres non (trop personnelles, trop poussées pour une séance de sensibilisation générale, pertinentes pour un auditoire différent, p. ex., leadership). « Si je ne peux répondre à votre question, un autre membre du personnel à l’arrière peut vous donner une réponse ou vous diriger vers des ressources. » Si un sujet qui ne peut ou ne devrait pas être couvert dans une séance de sensibilisation générale est soulevé, l’animateur doit en prendre note et demander à la personne en cause de venir le voir après la séance afin qu’il puisse lui proposer des ressources à cet égard. Sensibilisation des familles
Que signifie la violence familiale pour vous? Demander aux participants leur définition de la violence. Exemples : Violence émotive Violence psychologique Négligence Exploitation financière Destruction de biens Mauvais traitement des animaux de compagnie Violence physique Violence sexuelle Homicide Harcèlement criminel (harcèlement avec menaces) Quelle est la différence entre la colère et la violence? La colère est une émotion, au même titre que les autres émotions. C’est un sentiment que l’on éprouve en réaction à un incident ou à une situation. La violence est un comportement choisi, un acte commis pour exprimer une émotion comme la colère.
Pourquoi certaines personnes se tournent-elles vers la violence? Pourquoi croyez-vous que certaines personnes ont recours à la violence? - Besoin de pouvoir et de contrôle - Antécédents familiaux - Divers facteurs de stress - Isolement Motifs pour recourir à la violence : Contrôler Maintenir l’autre dans une position d’infériorité Imposer certains comportements La violence n’est pas une perte de contrôle; au contraire, c’est un moyen choisi pour dominer l’autre et affirmer son pouvoir sur cette personne. Elle peut survenir entre des partenaires, mariés ou non, au sein d’une relation, ou même dans des fréquentations, peu importe l’âge. Tous les actes de violence sont commis à dessein.
Mythes: Vrai ou faux?
Une personne sur quatre a été ou est maltraitée. VRAI Choisir quelques éléments pertinents dans cette liste La violence familiale n’est pas propre aux FC. Cependant, comme elle existe au sein de la population générale, il est important d’aborder le sujet au sein des FC. Environ 12% des victimes de crimes violents ont été victimes de violence familiale, 83% d'entre eux étaient des femmes. (Référence : Statistique Canada, Rapport sur la violence familiale 2009; http://www.phac-aspc.gc.ca/ncfv-cnivf/pdfs/fv-85-224-XWE-eng.pdf) La violence touche une femme sur trois dans le monde. (Source : United Nations Population Fund, 2010, http://www.unfpa.org/help/sitemap/fr/index.html) Chaque année au Canada, jusqu’à 360 000 enfants sont exposés à la violence familiale (Source : Derrière des portes closes, l’effet de la violence familiale sur les enfants qui en sont témoins, rapport rédigé conjointement par l’Unicef, The Body Shop International et le Secrétaire général des Nations Unies – étude du Secrétaire général des Nations Unies sur la violence contre les enfants, 2006.)
Les personnes violentes souffrent d’une maladie mentale FAUX La violence est un crime, pas une maladie. La violence est apprise et peut se désapprendre. Dans la plupart des cas, les personnes violentes ne souffrent pas d’une maladie mentale. La personne qui inflige des mauvais traitements peut être capable de fonctionner en société et être considérée par ses collègues comme une personne travailleuse, généreuse et joviale. Si cette personne souffrait vraiment d’une maladie mentale, elle ne pourrait pas limiter son comportement violent à son foyer.
La violence familiale est habituellement causée par l’abus d’alcool. Faux Choisir quelques éléments parmi les suivants : Dans près de la moitié des relations marquées par la violence, l’auteur des actes de violence avait habituellement bu. Cependant, l’abus d’alcool ne doit pas être considéré comme la cause de la violence familiale. (Source — Canadian Law Review, 2009. http://www.justice.gc.ca/fra/min-dept/pub/phiri-smir/juri-law.html) L’alcool est un élément d’une combinaison de facteurs de risque, dont font également partie la personnalité, les comportements acquis, l’éducation, le fait d’avoir été témoin de violence dans l’enfance, le contexte culturel et social, et dont les recherches ont établi l’association avec la violence familiale. La consommation d’alcool favorise la violence. Cependant, la violence familiale résulte vraiment du désir de l’auteur d'actes de violence d’exercer un pouvoir et le contrôle sur son ou sa partenaire. Les personnes violentes justifient souvent leur comportement en blâmant l’abus d’alcool pour éviter d’assumer la responsabilité de leurs comportements violents. L’alcool réduit les inhibitions et la maîtrise de soi. Cependant, une personne violente sait ce qu’elle fait. (Source — Centre national d’information sur la violence dans la famille (1993). RENSEIGNEMENTS SUR LA VIOLENCE FAMILIALE ET L’ABUS DES SUBSTANCES. http://www.phac-aspc.gc.ca/ncfv-cnivf/violencefamiliale/html/fvsubstance_f.html) Le traitement de l’alcoolisme ne règle pas le problème de violence des personnes qui ont un comportement violent. (Source — DOMESTIC VIOLENCE HANDBOOK for Police and Crown Prosecutors in Alberta, 2008. https://www.solgps.alberta.ca/safe_communities/community_awareness/family_violence/Publications/Domestic%20Violence%20Handbook.pdf)
Certaines attitudes incitent des personnes à avoir un comportement violent. Vrai Il n’y a aucune excuse pour maltraiter quelqu’un. L’auteur d'actes de violence est souvent très dépendant sur le plan affectif dans ses relations, accepte la croyance traditionnelle voulant que l’expression de ses émotions soit un signe de faiblesse, et ne fait pas confiance aux autres. Souvent, l’agressivité est perçue par l’auteur d'actes de violence comme le seul moyen acceptable de résoudre un conflit. Les auteurs d’actes de violence ont également une très faible estime de soi et sont très angoissés. Dans bien des cas, l’auteur d'actes de violence a été maltraité ou a été témoin de violence familiale dans son enfance. (Source — Justice Canada. (2007). Violence familiale : Fiche d’information du ministère de la Justice du Canada. http://www.justice.gc.ca/fr/ps/fm/familyvfs.html)
Les victimes de violence aiment être maltraitées. FAUX Personne n’aime être maltraité. De nombreuses raisons expliquent pourquoi une personne maltraitée ne quitte pas son bourreau. Honte Peur de ruiner la carrière du conjoint ou de la conjointe (dans les FC) Perte de revenu Perte du foyer et de la communauté des FC Dépendance Perte de l’estime de soi Isolement Famille ou pressions sociales Amour
Rien n’excuse la violence Rien n’excuse la violence. La personne responsable est celle qui l’inflige. VRAI Si cela est possible, utiliser cette diapositive pour amorcer la discussion. Par exemple : Les dernières diapositives nous ont montré des préjugés, des fausses croyances et des mythes courants au sujet de la violence familiale. Quelle diapositive avez-vous trouvé la plus surprenante?
Types de violence Violence émotive Violence psychologique Négligence Exploitation financière Destruction de biens Mauvais traitement des animaux familiers Violence physique Violence sexuelle Homicide Harcèlement criminel (harcèlement avec menaces) Tel qu’indiqué précédemment, il existe de nombreux types de violence. La violence n’est pas toujours physique, mais elle fait toujours mal.
Violence physique Pousser ou frapper quelqu’un Lancer ou briser des objets Donner des coups de poing dans le mur Démolir une porte à coups de pied Maltraiter un animal Violence faisant appel à des actions… La forme de violence la plus connue et la plus facile à reconnaître est celle que l’on peut voir.
Violence verbale Crier, insulter, réprimander pour un rien Proférer des menaces Critiquer Donner des ordres Humilier Violence que l’on peut entendre… Être violent avec des mots. Demander des exemples de violence verbale.
Exploitation financière Empêcher l’autre d’avoir de l’argent Contrôler l’accès de l’autre à l’argent Empêcher l’autre de travailler Laisser l’autre dans l’ignorance au sujet du revenu du ménage ou de la façon dont il est dépensé La violence rend la personne dépendante… Contrôle des finances. Demander d’autres exemples d’exploitation financière.
Violence sexuelle Viol conjugal Refus de tout contact physique ou de signe d’affection par désir de vengeance Dégradation sexuelle de la victime Harcèlement de la victime Violence qui touche l’intimité… (Viol conjugal : Relations sexuelles dans un climat de peur ou sans consentement)
Escalade de la violence L’escalade suit souvent cette tendance : Psychologique à verbale Verbale à financière Financière à sexuelle Sexuelle à physique Homicide/suicide La gravité de la violence augmente habituellement avec le temps Elle s’aggrave toujours. L’escalade peut se produire rapidement ou prendre des mois, voire des années. Les auteurs d’actes de violence se tournent vers la violence physique lorsqu’ils ont l’impression de ne pas avoir d’autre moyen de faire mal à leurs victimes ou de les blesser. C’est à ce moment qu’ils commencent à infliger des blessures.
Accumulation de tension Le cycle de la violence Accumulation de tension Incident aigu avec violence Lune de miel La violence se produit en quatre phases : Accumulation de tension : L’auteur d'actes de violence est incapable d’exprimer ses émotions ou ses frustrations et devient de plus en plus tendu. Cela mène à une période où le conflit commence à naître, au cours de laquelle l’auteur d'actes de violence renforce ses exigences en exerçant un plus grand contrôle sur l’autre. L’inconfort, la frustration et la tension s’accumulent dans le quotidien chez l’auteur d'actes de violence. La tension monte également entre les partenaires dans la relation. Incident aigu avec violence : C’est la phase d’éclatement. C’est à ce moment que le comportement violent se produit. La violence atteint son apogée; les cinq types de violence peuvent intervenir durant cette phase. L’escalade de la violence peut être détectée pendant cette phase. Justification et blâme : L’auteur d'actes de violence justifie la violence en rejetant la faute sur les attitudes, les comportements, les valeurs et/ou des commentaires de sa ou de son partenaire. La victime de violence se sent souvent coupable et se blâme pour la violence de son partenaire. La personne qui inflige les mauvais traitements blâme sa victime et trouve des excuses à sa violence. Lune de miel/calme : Excuses, regrets, cadeaux, manifestations d’amour. Même les relations les plus violentes commencent souvent de façon romantique et amoureuse. Beaucoup de personnes qui maltraitent leur partenaire peuvent également être gentilles, douces et très aimantes, et elles donnent à leur partenaire le sentiment d’être unique et aimé(e). C’est pendant cette période que la victime de mauvais traitements espère un changement. Justification et blâme
Cycle de la violence Plus le cycle se répète, plus les incidents de violence se rapprochent et s’intensifient. Selon les statistiques des refuges, une femme sera agressée physiquement 37 fois en moyenne avant de porter plainte. Pourquoi le cycle se répète-t-il? - Peur ou honte - Ignorance de l’aide disponible - Espoir et amour - Isolement - Absence de solutions de rechange
L’auteur d'actes de violence Raisons sous-jacentes Dépendance émotive Faible estime de soi Besoin de se sentir en sécurité, de contrôler Portrait Enfant qui a été maltraité ou a été témoin de violence Croyance dans les rôles traditionnellement attribués à chacun des sexes Rigide et impulsif Rejette le blâme sur les autres Isolement social Enfant qui a été maltraité ou a été témoin de violence : 80 % des personnes qui infligent des mauvais traitements ont besoin d’être fortes, d’avoir le contrôle, d’avoir du succès, d’être agressives. Cela vient de la croyance selon laquelle l’expression des émotions est un signe de faiblesse. L’auteur d'actes de violence a le pouvoir, est le chef du ménage. Rigidité : Les auteurs d’actes de violence savent ce qu’ils font; ils n’ont pas perdu le contrôle. Ils planifient leurs agressions. Ils manifestent peu de remords. Ils cherchent à susciter la peur chez leur partenaire pour se sentir supérieurs et éprouver un sentiment de valeur personnelle. Impulsivité : C’est ainsi que les auteurs d’actes de violence choisissent de résoudre leurs conflits, de relâcher leur stress et de reprendre le contrôle de la situation. Ils ne tiennent pas compte des conséquences de leur comportement. Pour résoudre les problèmes, ils pensent qu’ils doivent être agressifs; c’est la seule façon de se gagner le respect des autres. Rejeter le blâme sur les autres : Les auteurs de sévices n’ont aucune responsabilité, blâment les autres, ne croient pas avoir de problème et minimisent le sérieux de la situation. Isolement social : Les auteurs de sévices doivent régler leurs problèmes eux-mêmes; demander de l’aide est un signe de faiblesse. Ils ne font pas confiance aux autres et ont des amitiés superficielles. Alberta Justice Communications (2008). DOMESTIC VIOLENCE HANDBOOK for Police and Crown Prosecutors in Alberta, https://www.solgps.alberta.ca/safe_communities/community_awareness/family_violence/Publications/Domestic%20Violence%20Handbook.pdf
La victime de violence Portrait Raisons sous-jacentes Enfant qui a été maltraité ou a été témoin de violence Croyance dans les rôles traditionnellement attribués à chacun des sexes Tendance à excuser, à minimiser Isolement social Faible estime de soi Raisons sous-jacentes Amour et espoir Culpabilité et honte Famille et pressions sociales Dépendance et peur Enfant qui a été maltraité ou a été témoin de violence : Apprend à se soumettre. Croyance dans les rôles traditionnels attribués à chacun des sexes : Assume la responsabilité de s’occuper de la famille; se sent responsable du bien-être de la famille (assume l’entière responsabilité des besoins affectifs des membres de la famille). La victime de mauvais traitements a tendance à porter le blâme si quelque chose ne va pas. Tendance à excuser, à minimiser : Nie ou minimise la fréquence et la gravité de la violence pour cacher ses sentiments de honte, de peur et de gêne. Ne sait pas ce qu’est la violence. Se sent coupable et responsable des actes de violence de son bourreau. Se demande l’impossible, veut être parfaite. Dans son esprit, les mauvais traitements confirment que c’est elle qui a un problème. Isolement social : Réseau social limité ou inexistant. Perte d’intérêt pour les autres à cause des menaces proférées par son bourreau. Faible estime de soi : Perte de confiance en soi. Se sent impuissante pour changer la situation. Devient passive et apathique.
Conséquences pour la victime de violence Conséquences physiques: Blessures visibles, cicatrices, perte d’appétit, troubles du sommeil, maux de tête, troubles digestifs, troubles respiratoires, fatigue, divers problèmes de santé Facteurs qui influent sur les conséquences : Durée des mauvais traitements Gravité de la violence
Conséquences pour la victime de violence Conséquences psychologiques Peur, tristesse, honte, culpabilité, impuissance, perte d’estime de soi et de confiance en soi, stress, angoisse, perte d’identité personnelle, dépendance, rupture des relations avec les êtres chers, isolement, dépression et suicide Le présentateur peut également prévoir une discussion portant expressément sur l’effet de la violence sur les enfants : c.-à-d., conséquences pour les enfants Conséquences physiques : Trauma neurologique, problèmes de poids, troubles du sommeil, maux d’estomac, migraines, troubles respiratoires, problèmes dermatologiques, mauvaise santé. Conséquences comportementales : Retards du développement, timidité, peur des inconnus, problèmes à socialiser avec des amis, inadaptation à l’école (difficultés d’apprentissage, école buissonnière, mauvaises notes), comportement agressif et/ou antisocial, attitude renfermée, délinquance, consommation de drogues, suicide, dépression et difficulté à faire confiance aux autres Conséquences psychologiques : Faible estime de soi, angoisse, stress, nervosité, peur, tristesse, méfiance, problèmes d’attention et de concentration, confusion, culpabilité et problèmes d’identité
Conséquences pour l’auteur d'actes de violence Dépression Perte de l’estime de soi Problèmes juridiques Problèmes au travail Possibilité de représailles de la part de la victime Perpétuation de la violence
Comment aider? Prendre position contre la violence en milieu familial Offrir du soutien Orienter vers des ressources Autres façons d’intervenir? S’il y a une urgence médicale ou si le bien-être et la sécurité des personnes en cause sont menacés, il n’y a qu’un seul choix d’intervention : appeler la police militaire ou, si on se trouve à l’extérieur de la base, appeler les services d’urgence. Parfois, en tentant d’aider, on compromet davantage la personne en danger. On ne peut agir au nom de la victime de violence; c’est à elle de le faire. Différentes façons d’aider : faire du bénévolat, aider la personne (par exemple, en s’occupant des enfants), écouter, offrir son soutien, être là pour la personne.
Lorsqu’une victime de violence décide de partir Respectez sa décision Assurez-vous qu’elle comprend les risques Manifestez-lui votre soutien Assurez-vous qu’elle sera en sécurité Mettez-la en rapport avec les ressources disponibles Des recherches ont montré que le moment le plus dangereux pour les victimes de violence est la période qui suit immédiatement une séparation.
Lorsqu’une victime de violence décide de rester Respectez sa décision Dites-lui que vous êtes là pour elle Trouvez un moyen de garder le contact avec elle Élaborez avec elle un plan pour assurer sa sécurité Parlez-lui des ressources disponibles À ne pas faire : Juger la situation : « Je ne supporterais jamais ça. » Interpréter la situation : « Ce doit être parce qu’il est fatigué et tendu. » Consoler et encourager : « Ça va passer », « Ça arrive à tout le monde », « Laisse-lui le temps. » Offrir des solutions : « Pourquoi ne le/la quittes-tu pas? »
N’oubliez pas Respectez ce que vivent ces personnes Respectez ce qu’elles disent Respectez leur rythme Établissez la confiance Assurez la confidentialité Faites découvrir son pouvoir à la victime de violence
Où obtenir de l’aide Demander aux participants quelles ressources d’intervention sont disponibles dans leur communauté. Équipes d’aide aux victimes de crise familiale : Coordonnent l’intervention et la prévention en matière de violence familiale. (inscrire le numéro de téléphone du chef de l’équipe ou les coordonnées de la personne-ressource) Centre de résolution des conflits : Service de résolution de conflits à la disposition de tout le personnel du MDN; conseils et avis pour régler les conflits en milieu de travail et fournir de l’éducation. Inscrire les numéros de téléphone locaux. Ligne sans frais : 1-888-589-1750 www.cmp-cpm.forces.gc.ca/adr-marc/ Programme d’aide aux employés (PAE) : Renseignements confidentiels, soutien et service d’orientation pour les employés civils aux prises avec des difficultés personnelles. Numéros des agents locaux Programme de promotion de la santé Énergiser les Forces : Approche de santé de la population visant à réduire l’incidence et la prévalence de la violence familiale en fonction de la Charte d’Ottawa. Exposés et renseignements sur divers sujets de santé. Inscrire l’adresse du site national et les coordonnées locales. http://www.forces.gc.ca/health-sante/ps/hpp-pps/default-eng.asp Centres de ressources pour les familles des militaires (CRFM) : Évaluation et recommandations, soutien en cas de crise, interventions à court terme. Ligne d’information sans frais, 24 heures par jour : 1-800-353-3329; www.forcedelafamille.ca Régime d’assurance-revenu militaire (RARM) : http://www.sisip.com/fr/index.asp; Services de planification financière et de counseling. 1-800-267-6681 Anciens combattants Canada : www.vac-acc.gc.ca – 1-800-268-7708
La violence : à vous de réagir Insérer le numéro, l’adresse du site Web, etc., du CRFM local En dehors des FC Programme d’aide aux membres des Forces canadiennes (PAMFC) : service gratuit et confidentiel pour les membres des FC et les membres de leur famille pour remédier à leurs problèmes personnel ou professionnels. Service à court terme (8 séances, maximum). Service bilingue, 24 heures par jour : 1-800-268-7708 http://www.forces.gc.ca/health-sante/ps/map-pam/default-fra.asp Jeunesse, j’écoute : Chaque jour, les intervenants de Jeunesse, j’écoute répondent aux appels et aux questions en ligne à l’échelle du pays. Quel que soit le problème ou la préoccupation, nos intervenants sont là pour offrir un appui immédiat et chaleureux, des renseignements, des recommandations aux enfants qui leur tendent la main. http://jeunessejecoute.ca/Teens/Home.aspx?lang=fr-ca; Service offert 24 heures par jour : 1-800-668-6868 Shelternet.ca : « Ce site Web a été créé pour donner une information fiable aux femmes violentées au Canada. Veuillez consulter l'information ou jeter un coup d'œil sur nos sections spéciales où on aborde des sujets comme qu’est-ce que la violence, trouver une maison d’hébergement, la violence et les enfants. » www.shelternet.ca La violence : à vous de réagir