La chronique du paparazzo 18 juin 2019 Episode n° 170 La chronique du paparazzo

Un petit tour… … dans le Mercantour

Cette randonnée nous conduit dans le beau vallon du Boréon, Les mauvaises langues disent que je chassais surtout les bergères. une zone qui n’est française que depuis 1947, comme pour La Brigue, au prétexte des réserves de chasse de Victor Emmanuel II.

Ce matin, le temps est beau, et personne n’a caché de migrant dans son sac à dos.

L’expédition au Boréon est une des plus longues que nous ayons à faire L’expédition au Boréon est une des plus longues que nous ayons à faire. Elle exige environ 4 h 30 de bus aller-et-retour. Après avoir emprunté l’autoroute qui va à Nice, il faut remonter la large plaine du Var, depuis son embouchure jusqu’au débouché de ses gorges.

en doublant aisément le TGV Nice-Digne (Train à Grande Vibration). Baou de Saint-Jeannet Baou de La Gaude Ainsi, nous laissons sur notre gauche la région des baous, puis la vallée de l’Estéron, en doublant aisément le TGV Nice-Digne (Train à Grande Vibration).

pour remonter intégralement celle de la Vésubie. Ensuite, nous quittons la vallée au Plan-du-Var, sous le village perché de Bonson, pour remonter intégralement celle de la Vésubie.

C’est d’abord un parcours encaissé qui passe à Saint-Jean-la-Rivière, et s’évase après Lantosque vers de plus vastes horizons, aux abords de La Colmiane. Photo 2016

Et voici Saint-Martin-Vésubie, la capitale de la Suisse Niçoise (mille trois cent septante quatre habitants). Crête frontière Vallon du Boréon Vallon de la Madone de Fenestre Mais où sont les cors des Alpes ? Je parie qu’ici, il n’y a même pas de votations. Et les comptes numérotés ? Cette appellation date de la fin du XIXe siècle, avec la mode de l’alpinisme. La région est particulièrement boisée, avec champs de neige, névés, glaciers miniatures, petits lacs, plantes rares dans les pâturages et sonnailles des troupeaux de vaches. Photo Internet

D’habitude, les bus nous laissent près du petit lac du Boréon, qui se déverse par une jolie cascade. Mais les chauffeurs ont accepté de nous épargner 6 kilomètres en nous déposant à la porte du parc, Photo 2013 Photo Internet

dont les limites sont matérialisées dans le paysage par de symboliques hexagones verts.

et celui de Graveirette, Photos Internet Pendant que les marcheurs les plus chevronnés vont découvrir le magnifique plan d’eau du Lac nègre, et celui de Graveirette,

Pique-nique (Torrent de Mollières) Parking (Vacherie de Salèse) les groupes 3 B et 4 monteront modestement au Col de Salèse, en empruntant alternativement le GR 52 et la piste. Pique-nique (Torrent de Mollières) ► Retour ► ◄ Aller◄ Parking (Vacherie de Salèse)

C’est un bel univers forestier, longeant le ruisseau qui dégringole du col,

au milieu d’innombrables mélèzes, et par un temps idéal. Ancienne Vacherie de Salèse

sauf quelques-uns plus avancés. Le sol est tapissé de fleurs, surtout des rhododendrons, encore peu épanouis, sauf quelques-uns plus avancés.

Mais les autres variétés ne manquent pas, notamment les gentianes.

A droite, de hautes pentes herbeuses sont couronnées par des rochers,

mais les sommets les plus imposants sont à gauche, ici le Caïre Archas (2632 m), à ne pas confondre avec le Mont Archas, au profil bien plus doux. Photo Internet

Et au milieu de cette belle nature batifolent les randonneurs ...

Ils arpentent les pentes, puis se reposent.

Ils boivent et reboivent, ici à la belle source de Chardole.

Ils attendent patiemment les ordres, et ensuite les contre-ordres. Elle Ils attendent patiemment les ordres, et ensuite les contre-ordres.

Et en plus, ÇA PAPOTE DANS LES RANGS !

Ah ! Ils en ont du mérite, Dominique et Michel, de se trimbaler une troupe pareille pendant une journée. Heureusement qu’on leur fiche la paix à la pause méridienne !

Finalement, tout le monde se hisse au col, à 2031 mètres, et y repassera au retour. Pas si mal, pour le 4 et le 3 B !

Ici, pas besoin du compteur Linky. En changeant de versant, nous quittons le bassin de la Vésubie pour celui de la Tinée, où se jette le torrent que nous allons franchir. Il arrose entre autres Mollières, le village le plus isolé de la région. Photo Internet Ici, pas besoin du compteur Linky. Italien entre 1860 et 1947, Mollières est maintenant une enclave de Valdeblore, accessible uniquement par la piste depuis Salèse. C’est là qu’est réapparu le loup en 1992. ll n’est habité qu’en été, et semble être le dernier hameau français dépourvu d’électricité.

En été, ce torrent de Mollières est souvent à sec, Photo Internet mais aujourd’hui, il ne manque ni d’eau, ni d’admirateurs.

Descendu du Lac nègre et de Frémamorte, il forme près de la passerelle une enfilade de cascatelles impossibles à toutes caser dans un objectif. Voici les eaux bondissantes de l’amont,

et celles de l’aval. Elles rejoindront la Tinée après Isola, puis le Var, finissant leur course en arrosant l’aéroport de Nice.

Après tout cela, nous avons bien mérité de nous restaurer entre amis, Elle Après tout cela, nous avons bien mérité de nous restaurer entre amis, ou en famille. Certaines en sont au dessert, voire même prêtes à s’endormir au doux son helvétique du cor des Alpes,

tandis que d’autres dégustent l’indispensable après-dessert (probablement du chocolat suisso-niçois made in Saint-Martin).

Mont Saint-Sauveur (2711 m) Têtes de Pignals ( 2691 m) Avant de repartir, on contemple une fois encore les sommets qui dominent Isola 2000,

et plus à l’est, le Caïre Pounchu, haut de 2495 mètres.

La descente se fait très aisément. Au revoir ! Il vous reste une heure pour visiter le parking. à condition de ne pas se faire saucer !

Pour finir en beauté sa dernière randonnée de la saison, le paparazzo vous offre cette magnifique œuvre d’art, réalisée grâce à Dame Nature, qui s’est substituée aux lave-glaces du bus quand nous quittions le Lac du Boréon.

Sauf indication contraire, les photos sont de l’auteur Juin 2019 Sauf indication contraire, les photos sont de l’auteur Réalisation La vue aérienne du titre provient de la brochure « Redécouvrez Menton » (Office du Tourisme 2013)