? ECOLE ? ? ? ? ?
Chapitre 1 : L’éducation un droit, une nécessité, une conquête
Chapitre 1 : L’éducation un droit, une nécessité, une conquête I. Des inégalités face à l’éducation A Des inégalités à l’échelle mondiale
COLLER LA FICHE
COLLER LA FICHE DOCUMENT 1 : Alors que savoir lire et écrire a trop longtemps été un privilège individuel et collectif conditionnant le progrès social, l’instruction a connu de net progrès ces dernières décennies. Ainsi le taux* mondial d’alphabétisation* des adultes est passé de 48% à plus en 72% entre 1970 et la fin du XIXe s. grâce en particulier à la montée du taux de scolarisation passé de 50% à plus de 72%. Mais cette évolution ne doit pas masquer plusieurs phénomènes majeurs. Du fait de la croissance démographique*, le nombre d’analphabètes n’a jamais été aussi important : il a augmenté de 24% entre 1950 et 2000 […] en particulier en Asie du Sud (+ 124 millions) et en Afrique (+ 74 millions) […]. Par ailleurs les deux tiers [sont] des femmes du fait de l’exclusion massive des filles des progrès de la scolarisation. De profondes lignes de fractures [existent] entre villes et campagnes [et] entre couches sociales. Au Maroc, le taux d’analphabétisation est de 75% en milieu rural contre 37% en milieu urbain. […] Dans certains pays riches, l’illettrisme* progresse dans la frange de population la plus fragile, avec un adulte sur cinq aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou en Irlande. […] Les dépenses publiques mondiales d’éducation et de formation [représentent] seulement 4,8 du produit national brut (PNB)* mondial. Pour nombre de gouvernements […], l’éducation demeure un coût et non un investissement nécessaire et utile. […] En effet on assiste au maintient de très profondes disparités. Avec 19% de la population mondiale, les pays de l’OCDE* représentent 84% des dépenses mondiales d’éducation contre 16% des dépenses pour 78,5% de la population habitant les pays en développement. Alors qu’un habitant de l’OCDE bénéficie de 1041 dollars par an (pour l’éducation), celui d’un pays en voie de développement dispose 22 fois moins en moyenne[…]. Voilà pourquoi près de 100 millions d’enfants demeurent non scolarisés dans le primaire. […] Au Sud, l’éducation sacrifiée,in l’Atlas du Monde diplomatique, 2002 taux* pourcentage alphabétisation* : quelqu’un qui a appris à lire et à écrire. la croissance démographique* : augmentation de la population l’illettrisme* : quelqu’un qui ne possède ni la lecture ni l’écriture produit national brut (PNB)* : l’ensemble des richesses produites sur un territoire, ici le Monde. l’OCDE* : organisme regroupant les 30 pays les plus riches de la planète.
2) Pourquoi le taux d’analphabète a t-il alors augmenté ? DOCUMENT 1 : Alors que savoir lire et écrire a trop longtemps été un privilège individuel et collectif conditionnant le progrès social, l’instruction a connu de net progrès ces dernières décennies. Ainsi le taux* mondial d’alphabétisation* des adultes est passé de 48% à plus en 72% entre 1970 et la fin du XIXe s. grâce en particulier à la montée du taux de scolarisation passé de 50% à plus de 72%. Mais cette évolution ne doit pas masquer plusieurs phénomènes majeurs. Du fait de la croissance démographique*, le nombre d’analphabètes n’a jamais été aussi important : il a augmenté de 24% entre 1950 et 2000 […] en particulier en Asie du Sud (+ 124 millions) et en Afrique (+ 74 millions) […]. Par ailleurs les deux tiers [sont] des femmes du fait de l’exclusion massive des filles des progrès de la scolarisation. De profondes lignes de fractures [existent] entre villes et campagnes [ entre garçons et filles et] entre couches sociales*. Au Maroc, le taux d’analphabétisation est de 75% en milieu rural contre 37% en milieu urbain. […] Dans certains pays riches, l’illettrisme* progresse dans la frange de population la plus fragile, avec un adulte sur cinq aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou en Irlande. […] Les dépenses publiques mondiales d’éducation et de formation [représentent] seulement 4,8 du produit national brut (PNB)* mondial. Pour nombre de gouvernements […], l’éducation demeure un coût et non un investissement nécessaire et utile. […] En effet on assiste au maintient de très profondes disparités. Avec 19% de la population mondiale, les pays de l’OCDE* représentent 84% des dépenses mondiales d’éducation contre 16% des dépenses pour 78,5% de la population habitant les pays en développement. Alors qu’un habitant de l’OCDE bénéficie de 1041 dollars par an (pour l’éducation), celui d’un pays en voie de développement dispose 22 fois moins en moyenne[…]. Voilà pourquoi près de 100 millions d’enfants demeurent non scolarisés dans le primaire. […] Au Sud, l’éducation sacrifiée,in l’Atlas du Monde diplomatique, 2002 taux* pourcentage alphabétisation* : quelqu’un qui a appris à lire et à écrire. la croissance démographique* : augmentation de la population l’illettrisme* : quelqu’un qui ne possède ni la lecture ni l’écriture produit national brut (PNB)* : l’ensemble des richesses produites sur un territoire, ici le Monde. l’OCDE* : organisme regroupant les 30 pays les plus riches de la planète. 1) Quel indicateur est utilisé pour mesurer le progrès de l’instruction ? 2) Pourquoi le taux d’analphabète a t-il alors augmenté ? 3) Dans quelles régions ce taux a-t-il le plus fortement augmenté ? 4) Quelles sont les principales « fractures » ? Pourquoi selon toi ? 5) Quelles en sont les principales « victimes » selon toi ? 6) Produit un schéma simple pour illustrer le dernier paragraphe.
Certains enfants des pays pauvres ne vont pas à l’école pour plusieurs raisons : - Ils doivent travailler pour apporter de l’argent à leurs parents qui sont très pauvres. - Ils vivent à la campagne, loin des écoles car il n’y a pas assez de maîtres ni de bâtiments pour les accueillir.
Photos 1 & 2 p. 29 Pourquoi certains enfants ne vont pas à l'école ? Quelles peuvent en être les raisons ? Photos 1 & 2 p. 29
Qu'est ce qu'une « convention » ? Document 4 p. 27 Complète le texte de la Convention internationale des droits de l'enfant figurant ci-dessous en plaçant les mots qui manquent : Qu'est ce qu'une « convention » ? Une convention est un accord signé par plusieurs États qui s’engagent à respecter un texte.
enseignement secondaire Document 4 p. 27 COLLER LA FICHE Complète le texte de la Convention internationale des droits de l'enfant figurant ci-dessous en plaçant les mots qui manquent : Art 28.1. Les États reconnaissent le droit de l’enfant à …………………………., et en particulier en vue d’assurer l’exercice de ce droit progressivement et sur la base de………………………… des………………… : a) Ils rendent………………………………………….obligatoire et ………………………. pour tous ; b) Ils encouragent l’organisation de différentes formes d’…………………………………………………… tant général que professionnel, les rendent …………………….et …………………… à tout enfant (…) c) Ils assurent à tous l’accès à l’enseignement supérieur (…) ; d) Ils rendent ouverts et accessibles à tout enfant l’information et l’orientation scolaires et professionnelles ; e) Ils prennent des mesures pour encourager la régularité de la fréquentation scolaire (…). éducation l'égalité chances l'enseignement gratuite enseignement secondaire accessibles ouvertes
L'Organisation des Nations Unies a été créée en 1945 afin de développer la coopération et de veiller au maintien de la paix. Elle reconnaît à tous les enfants du monde le droit à l’éducation. Elle a rédigé la Convention des Nations Unies pour les droits de l’enfant en 1989. L'ONU a créer des organisation spécialisées : - L’UNICEF aide les pays qui ont signé cette convention à construire des écoles et à former des maîtres. -L'UNESCO s'occupe de la culture et de l'éducation.
Une convention est un accord signé par plusieurs États qui s’engagent à respecter un texte.
Chapitre 1 : L’éducation un droit, une nécessité, une conquête I. Des inégalités face à l’éducation A. Des inégalités à l’échelle mondiale B. En France : égalité face à l'éducation ?
Fiche 2 : L’origine sociale des élèves en difficulté au collège COLLER LA FICHE Fiche 2 : L’origine sociale des élèves en difficulté au collège 84 % des élèves des sections pour jeunes en difficulté au collège sont issus des catégories sociales défavorisées. Les catégories sociales les moins favorisées sont très largement sur-représentées dans les sections d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa) qui accueillent les collégiens présentant des difficultés scolaires "graves et durables" (100 000 élèves sur 3,2 millions). Les enfants d’ouvriers, d’employés et des sans activité représentent 84 % des élèves en difficulté alors qu’ils constituent la moitié des jeunes qui suivent un enseignement général. Les enfants d’enseignants et de cadres en représentent 2 %, soit dix fois moins que leur part dans l’enseignement général. Les enfants de cadres moyens (les professions intermédiaires) ou d’artisans et commerçants sont eux aussi nettement sous-représentés. Les inégalités sociales face à l’école se construisent dès l’école maternelle et primaire. Elles sont donc déjà marquées à l’entrée au collège où elles s’accentuent. Le système français est marqué par son académisme, des évaluations fréquentes et des enseignements précoces. Autant d’éléments qui pénalisent ceux qui disposent des plus faibles atouts familiaux. Source : l’Observatoire des inégalité, 2 avril 2008
1 )(en rouge) Quel est le nombre de collégiens en France ? 84 % des élèves des sections pour jeunes en difficulté au collège sont issus des catégories sociales défavorisées. Les catégories sociales les moins favorisées sont très largement sur-représentées dans les sections d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa) qui accueillent les collégiens présentant des difficultés scolaires "graves et durables" (100 000 élèves sur 3,2 millions). Les enfants d’ouvriers, d’employés et des sans activité représentent 84 % des élèves en difficulté alors qu’ils constituent la moitié des jeunes qui suivent un enseignement général. Les enfants d’enseignants et de cadres en représentent 2 %, soit dix fois moins que leur part dans l’enseignement général. Les enfants de cadres moyens (les professions intermédiaires) ou d’artisans et commerçants sont eux aussi nettement sous-représentés. Les inégalités sociales face à l’école se construisent dès l’école maternelle et primaire. Elles sont donc déjà marquées à l’entrée au collège où elles s’accentuent. Le système français est marqué par son académisme, des évaluations fréquentes et des enseignements précoces. Autant d’éléments qui pénalisent ceux qui disposent des plus faibles atouts familiaux. Source : l’Observatoire des inégalité, 2 avril 2008 Souligne les informations dans le texte : 1 )(en rouge) Quel est le nombre de collégiens en France ? 2) (en noir) Combien de collégiens sont en SEGPA ? 3) (en vert) Quelles catégories sociales dont les enfants sont en difficulté scolaire sont sur-représentées ? 4) (en bleu) (...)sous représentées ?
Répond en rédigeant des phrases : 84 % des élèves des sections pour jeunes en difficulté au collège sont issus des catégories sociales défavorisées. Les catégories sociales les moins favorisées sont très largement sur-représentées dans les sections d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa) qui accueillent les collégiens présentant des difficultés scolaires "graves et durables" (100 000 élèves sur 3,2 millions). Les enfants d’ouvriers, d’employés et des sans activité représentent 84 % des élèves en difficulté alors qu’ils constituent la moitié des jeunes qui suivent un enseignement général. Les enfants d’enseignants et de cadres en représentent 2 %, soit dix fois moins que leur part dans l’enseignement général. Les enfants de cadres moyens (les professions intermédiaires) ou d’artisans et commerçants sont eux aussi nettement sous-représentés. Les inégalités sociales face à l’école se construisent dès l’école maternelle et primaire. Elles sont donc déjà marquées à l’entrée au collège où elles s’accentuent. Le système français est marqué par son académisme, des évaluations fréquentes et des enseignements précoces. Autant d’éléments qui pénalisent ceux qui disposent des plus faibles atouts familiaux. Source : l’Observatoire des inégalité, 2 avril 2008 Répond en rédigeant des phrases : 5) Quels éléments selon l’auteur défavorisent les élèves dont les parents appartiennent à des catégories sociales défavorisées ? Pourquoi selon toi ?
6) Crée une nouvelle colonne dans le tableau. Trouve un titre, et reporte ces données.
7 ) (en rouge) Quelle est la catégorie sociale la plus représentée en SEGPA ? 8) Pourquoi peut-on dire qu’elle est « sur-représentée » ?
9) (en noir) Entoure l’ensemble des catégories sur-représentées dans le tableau. 10) Que pouvez vous en conclure: Quelle autre forme d'inégalité existe dans les pays développés comme la France ?
En France, comme dans les autres « pays développés », l’égalité n’est pas totale face à l’éducation. Le milieu familial joue un rôle important dans la réussite scolaire.
Ouvrir second diaporama