Jeanne-Mª Desclaux Co-fondatrice de la Congrégatión de N.D.de la Compassion

Elle naît dans cette maison à Nailloux JEANNE – MARIE DESCLAUX ,CO-FONDATRICE DE LA CONGRÉGATIÓN DE N.D. DE LA COMPASSION Aujourd’hui parmi nous... Elle vit à Toulouse Elle naît dans cette maison à Nailloux

Nailloux Le 25 mars 1754 Jeanne- Marie naît dans un petit village appelé Nailloux, près de Toulouse.

Ses parents: Pierre Paul Desclaux et Jeanne Matthieu. Le deux sont morts lorsque leur enfant Jeanne-Marie avait à peine quatre ans...

El 3 mai 1758, sa tante, Antoinette Desclaux, Supérieure du Monastère du Bon Pasteur- de Toulouse -, accueille la petite orpheline dans son Couvent.

sans souffrir avec eux ”. (Biographie) “Elle avait une cœur tendre et ne pouvait pas voir souffrir les autres sans souffrir avec eux ”. (Biographie)

Il suffisait de lui dire “Jeanne- Marie montrait une grande docilité et une piété bien supérieure à son âge. Il suffisait de lui dire que cela déplaisait à Dieu pour qu’elle ne le fît pas”. (Vie manuscrite)

“Elle avait à peine treize ans, lorsqu’elle demande avec insistance d’être religieuse dans ce Monastère. Se consacrer à Dieu faisait depuis longtemps l’objet de son désir”. (Vie manuscrite) Elle n’a que 25 ans lorsque sa tante meurt. La Communauté l’élit à l’unanimité pour lui succéder comme Supérieure du Bon Pasteur.

En decembre 1790, la Révolutión l’oblige à quitter son Couvent et a chercher un asile dans une maison particulière du Quartier St. Michel. Là, elle recrée clandestinement un lieu d’asile pour ceux que etaient poursuivis. Un lieu où l’on peut prier et célebrer les Sacraments, surtout l’Eucharistie. La charité était le puissant moteur qui mettait en marche son corps et son âme. En tout moment elle trouvait la manière d’alimenter ce feu ardent que Dieu avait allumé en elle.. (vie manuscrite)

On la soupçonne. Elle connaît alors l’horreur des cachots, les mêmes privations et les mêmes souffrances que ses compagnes détenues, le même climat de haine et d’injustice. Cette expérience transforme sa vie. Elle perçoit sa place et sa mission dans l’Eglise. « Partager les souffrances de ses frères »

Lorsque la paix revient, elle s’installe dans une maison à Toulouse; elle y accueille les Religieuses les plus âgées. C’est là qu’elle demeure pendant quize ans, en vivant l’incertitude la désespérance, puis et la renaissance d’une vocation: dans l’insécurité et l’incommodité, elle choisit toujours l’amour de Compassion. “Ayons le cœur grand et tout ce que nous feron pour Dieu sera grand”.

les “Sœurs de Notre Dame de la Compassion”. Le Père Chièse, qui connaît Maurice Garrigou et son rêve de fonder une nouvelle Congrégatión... , Et qui se la vie et les désirs de Jeanne-Marie pense qu’il serait bon qu’ils aient une entrevue. Jeanne-Marie avait 63 ans lorsque le P.Maurice le propose la directión de l’Institut qu’il veut fonder: les “Sœurs de Notre Dame de la Compassion”. “Au long de cette rencontre, ces deux personnes extraordinaireennent et ont l`´evidence qu’ils vont réaliser ce que Dieu voudra” (Vie de M. Garrigou par Tournier)

Le P. Maurice lui montre la Chapelle de la Maison, c’est là qu’est la preuve de ses deux amours: L’Ecce Homo et Notre Dame des Douleurs. Il lui fait part de ce qu’il souhaiterait pour ses Religieuses: “Jésus-Christ sera leur modèle et le Saint Evangile leur Règle”.

Jusque là la Vie Religieuse féminine se reduisait à la clôture. Maurice lui dit que les femmes qui formeront la Congrégation, vivront à la façon de Fhébée et les autres femmes des premières communautés chrétiennes... ... Elles devront s’employer à la proclamation de la Bonne Nouvelle en paroles et en actes.

Jeanne-Marie Desclaux Est d’accord avec la proposition et accepte d’incarner dans son être de femme le charisme de compassion donné par Dieu à son Eglise en la personne de Maurice Garrigou. Actes de la fondatión

Le 1er novembre 1817, venues de différets lieux et pour différentes raisons: cinq femmes se donnente rendez-vous dans cette chapelle de l’Ancien Collège de Foix. Elles veulent suivre ce courant spirituel qui les convoque aujourd’hui: LA COMPASION Sr.Jeanne-Marie Desclaux, Sr. M. Incarnatión Baylac, Sr. Marthe Ferrand, Hna. M.Thérèse Bonnecarrère et Sr.Cécile Duran.

L’apport de la première oeuvre permettra de soutenir l’autre… MAISON MÈRE C’est le désir de notre Fondeteur, depuis le debut, que la Congrégation soit un appui spirituel et humain, pour les Laïcs de la Sainte-Epine, et pour les Dames de la Compassion, fondés antérieurement par lui... Elles ouvrent aussitôt un pensionnat pour l’ensignement de jeunes filles et un “ouvroir” pour de jeunes ouvrières pauvres. L’apport de la première oeuvre permettra de soutenir l’autre…

Les membres de la Ste. Epine, Les Dames de la Compassion Demandons toujours à Notre Seigneur, par l’intercession de notre Sainte Mère, qu’il nous comble de son Esprit de douceur et d’humilité... Les jours de fête, Maurice Garrigou réunit dans la Chapelles de la Compassión les communautés dont il est le Directeur spirituel: Les membres de la Ste. Epine, Les Dames de la Compassion Les Religieuses de I’Institut de Notre Dame de la Compassion, Les seminaristes

Pendant ce temps, en 1820, plusieurs jeunes se son incorporée au nouveau Institut: Ursule Sabatier, Euphrasie Fabre, Félicité Gély... El P. Maurice et M. Jeanne-Marie élaborent les premières Constitutions. C’est la que sera développée la spiritualité...

Une spiritualité christocentrique… “La vie intérieure est une vie cachée en Jésu-Christ, une vie où tous le moments, toutes les actions , tous les désirs sont à Jésus-Christ , une vie que se rapproche le plus posible de la Vie de Jésu-Chcrist” (M. Garrigou: “La vie Intérieure”) “Par un don personnel, Jésus-Christ nous invite à le suivre dans ce style de vie. Nous répondons à son appel par l’offrande des dynamismes fondamentaux de notre être, avec la certitude qu’il les convertira en service pour le Royaume”. (Premières Constitutions )

...avec Marie pour modèle “Maríe, compatissant aux douleurs de son Fils et aux misères des hommes, sera le beau modèle qu’elles étudieront sans cesse pour y conformer leurs sentiments et toute leur conduite ” (Premières Constitutions )

...un charisme: LA COM-PASSION “La fin de la Congrégatión sera, avec la santification de ses membres par la practique des vertus religieuses, l’éducatión chrétienne de jeunes et le soulagement des pauvres par tous les moyens possibles.” (Premières Constitutions) “En classe, soyez leur maîtresse; en récréation, leur amie, en particulier, leur mère”. (Premières Constitutions)

...un esprit fort de fraternité... ...Elles auront entre elles l’amitié la plus sincère, en s’aidant mutuellement en tout”. (Premiéres Constituions) “L’esprit des Sœurs de la Compassion est un esprit de charité, d’union et de paix dans le Seigneur...

...une fondation à la dimensión ecclésiale... En fondant les différentes œuvres, le P. Maurice désirait “... Faire renaître les beaux temps de l’Eglise”... Durant toute sa vie, il manifeste et veut pour ses filles: “... une adhésión inébranlable à l’Eglise Cathólique...”

Et deux vertus: simplicité et vie de prière. “La simplicité vous rapprochera de Dieu et vous rendra aptes à la prière, puisque, avec elle, on ne perd pas de vue les propres tâches, ni Celui pour qui on les réalise par amour...” (M. Garrigou)

Jeanne-Maríe, avec la delicatesse d’une femme de coeur et de mére, accompagne la croissance et la maturation de ces premières Compassionistes qui forment peu à peu la Congrégation à ses débuts...

L’ œuvres qui a commencé comme un aiguillon dans le cœur de Maurice, devient, quelques années après, une realité pleine d’espérance. Jeanne-Marie a su repondre à la responsabilité qui lui a été confiée... Il ne s’est pas trompé, lorsqu’il l’a élue comme modèle de première femme, et de première Compassioniste pour la Congregation dont il avait rêvée.

Le 29 août 1830, elle termine sa carrière. Quatorze années ont passé… Mére Jeanne-Marie a 77 ans une chute accasionne la fracture de la hanche et elle doit garder le lit durant neuf longs et douloureux mois. Le 29 août 1830, elle termine sa carrière. Cette femme qui dans sa sagesse a su lire les signes du temps dans son vie, et a su répondre avec fidelité à Dieu dans ses engagements auprès des petits de ce monde, les yeux fixés sur Lui,nous quitte définitivement le 21 mai 1831 pour la Maison du Père, laissant derriére elle un modèle de femme -consacrée-compassioniste. Ce fût un coup dur pour la Communauté et pour le Père Maurice.

Ses désirs sont: “Mes sœurs, ayons un grand cœur et tout ce que nous ferons pour Dieu sera grand. Si au contraire, notre cœur est petit, et faisons de toutes choses des montagnes, Si nous trouvons des obstacles et des difficultés en tout, nous rendrons la vertu difficile et nous n’avancerons pas, malgré notre bonne volonté” (Première vie manuscrite de J. Maríe Desclaux, pág. 49)

"Aime, et fais ce que tu veux, Sers Dieu librement et d’un cœur joyeux” (Première Vie Manuscrite, pág. 45)

Aujourd’hui, tout est différent, mais tu as laissé en nous ton empreinte... C’est ainsi que notre felicitation est pour toi, aujourd’hui, Mère Jeanne Maríe, “maîtresse, amie, et Mère” Ce poème de Mère Thérèse de Calcutta l’exprime très bien: “Tu leur montreras la façon de voler, mails ils ne voleront pas comme toi. Tu leur diras comment rêver, mais ils n’auront pas tes rêves. Tu leur montreras comment vivre, mais ils ne viront pas ta vie. Cependant…dans chaque vol, en chaque vie,en chaque rêve, demeure toujours l’esprit du chemin indiqué.” MERCI PARCE QUE TOUT CELA, TU L’AS RENDU POSSIBLE!