Bonne gouvernance vétérinaire Dr Bernard Vallat Directeur général, OIE Bonne gouvernance vétérinaire Préparation d'un nouveau Plan stratégique de l'OIE 18ème Conférence de la Commission Régionale de l’OIE pour l’Afrique N’Djamena, Tchad, 22 – 26 Fevrier 2009
Vue d’ensemble Concepts à utiliser dans le nouveau plan stratégique Nouveaux outils à employer par l’OIE Poursuite des activités prioritaires en cours Recommandations de la dernière Conférence régionale à Asmara (Erythrée)
Concepts à utiliser dans le nouveau Plan stratégique
QUELQUES ÉLÉMENTS CLÉS CONCERNANT L’OIE Créé en 1924 - 172 Membres. Organisation intergouvernementale antérieure aux Nations Unies Représentations régionales permanentes : Bamako (Mali), Buenos Aires (Argentine), Tokyo (Japon), Sofia (Bulgarie) et Beyrouth (Liban) Bureaux sous-régionaux : Bangkok (Thaïlande), Gaborone (Botswana), Panama, Bruxelles (Belgique) Commissions régionales : Afrique, Amériques, Asie-Pacifique, Europe et Moyen-Orient 52 13 Briefly introduce the OIE. Number of countries is growing all the time. All OIE international standards are adopted by consensus of its Members. 2/3 of the Member Countries and Territories are developing countries. They need support to comply with international standards, achieve food security and economic growth, and participate in international trade. Geographic balance is important throughout the OIE procedures. 29 51 28
Le concept de Bien Public Global Les biens publics mondiaux sont des biens qui sont susceptibles de bénéficier à tous les pays, à tous les peuples et à toutes les générations
Le concept de Bien Public Mondial Les systèmes de santé animale sont un Bien Public Mondial
Le concept de Bien Public Mondial Dans le cas de la lutte et de l’éradication des maladies infectieuses, les avantages sont de portée internationale et intergénérationnelle. Tous les pays dépendent les uns des autres Une mesure inappropriée prise par un seul pays peut mettre en danger les autres La défaillance d’un seul pays peut mettre en danger la région et même la planète entière.
Le concept de “One World-One Health” (OWOH) Une stratégie mondiale de gestion des risques à l’interface animal - être humain
l’engagement international de l’OIE dans le concept “OWOH” nos partenaires dans le monde : - la FAO - l’OMS - l’UNICEF - la Banque Mondiale : s’ils acceptent de reconnaître le rôle clé des Services vétérinaires
l’importance croissante du potentiel zoonotique des agents pathogènes animaux dans la santé publique vétérinaire 60% des agents pathogènes humains sont zoonotiques 75% des maladies émergentes sont zoonotiques 80% des agents pouvant avoir une utilisation bioterroriste potentielle sont des agents pathogènes zoonotiques
Le besoin de fourniture d’une alimentation sûre Sécurité alimentaire Les projections à l’horizon 2020 indiquent que la demande de protéines animales augmentera de 50%, en particulier dans les pays en développement La sécurité alimentaire est une préoccupation clé en matière de santé publique Le besoin de fourniture d’une alimentation sûre
La sécurité alimentaire Comment ? Des animaux en bonne santé garantissent l’innocuité des aliments et la sécurité alimentaire La santé animale est un composant clé du bien-être animal
Les Services vétérinaires doivent jouer un rôle clé pour protéger la société
L’OIE et le bien-être animal : un engagement stratégique Le bien-être animal est identifié comme une priorité stratégique pour l’OIE depuis 2001, aux termes du mandat conféré par tous les Pays Membres Du fait de son engagement stratégique, l’OIE est reconnue dans le monde comme chef de file de la fixation des normes internationales en matière de bien-être animal
Les principes qui guident l’OIE en matière de bien-être animal La santé animale est un composant clé du bien-être animal La base scientifique de toute norme Adoption démocratique des normes Rôle clé des Services vétérinaires dans l’application des normes de l’OIE
Education vétérinaire Respect du diplôme de vétérinaire Conférence mondiale des Doyens de l’OIE
Le concept de Bonne Gouvernance des Services vétérinaires Exigences auxquelles tous les pays doivent satisfaire Nécessité d’une législation et d’une application appropriées par le biais de systèmes nationaux de santé animale assurant : une surveillance appropriée, une détection précoce, une transparence, une notification une réaction rapide à des foyers de maladie animale une biosécurité une compensation une vaccination en cas de besoin
Bonne Gouvernance des Services vétérinaires Eléments clés : La mise sur pied et l’entretien de réseaux efficaces d’épidémiosurveillance et de maillage territorial sur la totalité du territoire national, et ce potentiellement pour toutes les maladies des animaux terrestres et aquatiques... dont la responsabilité revient aux Gouvernements Alliances entre secteurs public et privé Concept de ‘Qualité de Services’ adopté par tous les Pays Membres de l’OIE Utilisation de l’outil d’évaluation global de l’OIE (PVS) Formation vétérinaire initiale et continue
Principaux avantages liés aux activités vétérinaires La maîtrise des maladies animales contribue à : - La santé publique : zoonoses, innocuité des aliments et sécurité alimentaire, concept OWOH - Accès aux marchés : local, régional et international - Soulagement de la pauvreté Protection des biens (capitaux, animauxl) Augmentation de la productivité - Bien être animal
Les nouveaux outils à la disposition de l’OIE
WAHIS – Système d'accès sécurisé Maladie listée par l'OIE Maladie non listée par l'OIE Nouvelle maladie Infection Phénomène épidémio- logique inhabituel Maladie émergente Notification immédiate Alerte précoce Rapports de suivi Base de données WAHIS Rapport final Rapport semestriel sur une maladie listée par l'OIE / Infection absente ou présente Suivi Rapport annuel WAHID Interface Internet
Outil de l’OIE pour l’évaluation de l’efficacité des Services vétérinaires
Base juridique et financière du PVS Code sanitaire pour les animaux terrestres Chapitre 3.1: Qualité des Services vétérinaires (tant dans leurs composants publics que privés) Chapitre 3.2: Lignes directrices pour l’évaluation des Services vétérinaires Fonds mondial pour la santé et le bien être animal Développement du fonds pour aider à financer l’OIE dans l’application du PVS et la mise sur pied de capacités régionales.
Procédures officielles de PVS de l’OIE Formation et certification d’experts de l’OIE Mission sous les auspices de l’OIE Avant-projet de rapport PVS par pays - Examen par les pairs de l’OIE Rapport PVS final par pays Acceptation par le pays +/- diffusion publique Analyse des lacunes et proposition d’investissement (donateurs nationaux et internationaux)
Demandes officielles des pays Demandes d’analyses des écarts Missions d’évaluation PVS (à la date du 18 fevrier 2009) REGION Demandes officielles des pays Missions accomplies Demandes d’analyses des écarts Afrique 37 35 12 AFRIQUE (37) : Algérie, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Rép. Dém. du Congo, Djibouti, Egypte, Erythrée, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Kenya, Liberia (non OIE) , Lesotho, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Maurice, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Ouganda, Sénégal, Swaziland, Soudan, Tanzanie, Tchad, Togo, Tunisie, Rwanda , Zambie. En vert : missions accomplies En rouge: missions accomplies et demande d’Analyse des écarts 25
Demandes officielles des pays Demandes d’analyse des écarts Missions d’évaluation PVS (à la date du 18 fevrier 2009) REGION Demandes officielles des pays Missions accomplies Demandes d’analyse des écarts TOTAL 91 78 17 Objectif : 120 pays 26
Points focaux de l’OIE Points focaux nationaux spécialisés : Maladies des animaux aquatiques Faune sauvage Systèmes d’information sur la santé animale Produits de médecine vétérinaire… Sécurité alimentaire dans la production animale Bien être animal Comments (with copyright) / Commentaires (soumis au Copyright) :
Nouvelles politiques Laboratoires de référence & Centres collaborateurs Jumelages Réseautage Projets spécifiques © ENSV
Nouvelles politiques Laboratoires de référence & Centres collaborateurs Projets de jumelages en Afrique Royaume Uni (VLA) et Afrique du Sud Grippe aviaire et maladie de Newcastle Allemagne (FLI) et Egypte Grippe aviaire et maladie de Newcastle Italie (Teramo) et Erithrée Brucellose Italie (Teramo) et Botswana Péripneumonie contagieuse bovine Royaume Uni (IAH-Pirbright) et Maroc Peste équine et fièvre catharrale du mouton Royaume Uni (VLA) et Botswana Grippe aviaire et maladie de Newcastle
Projet OIE-Commission Européenne “Meilleure formation pour une meilleure sécurité alimentaire” en Afrique Les activités de l’OIE : - l’Outil OIE-PVS : Evaluation de la Performance des Services vétérinaires nationaux - l’Analyse des écarts PVS - l’Amélioration du cadre légal national/régional pour la santé animale et la sécurité alimentaire Les projets certifiés OIE pour le jumelage de laboratoires Les formations OIE pour DSVs et points focaux nationaux pour les sujets suivants: (i) les systèmes d’information sanitaire; (ii) la sécurité sanitaire des aliments issus de la production animale; (iii) les produits médicinaux et biologiques vétérinaires; (iv) les maladies des animaux aquatiques; (v) le bien être animal et (vi) la faune animale.
Médiation de l'OIE A la demande de Membres, l'OIE peut jouer le rôle de « médiateur » pour faciliter la résolution des différends sur une question technique particulière il s'agit d'une procédure à fondement scientifique et non judiciaire elle est volontaire son résultat n'a pas de force obligatoire, sauf accord préalable des parties
Médiation de l'OIE (suite) Les experts de l'OIE débattent des questions posées et font des recommandations La médiation peut remplacer ou préluder à une procédure devant l'OMC
Poursuite des activités en cours Comments (with copyright) / Commentaires (soumis au Copyright) :
L'objectif global de l'OIE L'OIE a été créée en 1924 pour empêcher les maladies animales de se propager dans le monde entier Le 4ème Plan stratégique 2006/2010 étend le mandat global de l'OIE à « l'amélioration de la santé animale dans le monde entier »
Priorités du IVème Plan Consolidation de 3 missions du Plan stratégique antérieur Assurer la transparence dans la situation mondiale des maladies animales Publier des normes à base scientifique, en particulier en se référant à l'OMC Publier des lignes directrices pour la prévention, le contrôle et l'éradication des maladies animales, y compris les zoonoses ; fixer le statut sanitaire des pays membres
Eléments stratégiques (1) Formation pour le renforcement des capacités des Délégués et de leurs personnels intéressés, en particulier des points focaux nationaux (relation avec l'OIE, système d'information sanitaire, animaux aquatiques, faune sauvage, produits médicaux vétérinaires, ...)
Eléments stratégiques (2) Renforcement de l'influence de l'OIE sur les politiques mondiales, régionales et nationales, sur les politiques de gouvernance traitant de la santé animale et des priorités dans le cadre de la politique de recherche scientifique
Renforcement des Représentations régionales - Buenos Aires, Argentine Afrique Bamako, Mali Gaborone,Botswana Tunis, Tunisie (2008) Nairobi, Kenya (?) Ameriques Buenos Aires, Argentine Panama Asie et Pacifique Tokyo, Japon Unité de coordination régionale pour la campagne fievre aphteuse en Asie du Sud Est Bangkok, Thailande Europe Sofia, Bulgarie Bruxelles, Belgique Moyen-orient Beyrouth, Liban
Analyse des écarts et programmes nationaux Suivi par l'OIE Nouvelles activités après évaluation par PVS Analyse des écarts et programmes nationaux Suivi par l'OIE
RECOMMANDATIONS DE LA DERNIÈRE CONFÉRENCE RÉGIONALE ASMARA (ÉRYTHRÉE)
Recommandation N° 1 : Stratégie de renforcement de la surveillance épidémiologique en Afrique Que l'OIE continue à collaborer avec d'autres organisations internationales et régionales pour aider les pays africains à renforcer leurs capacités au moyen de formations ; Que les Services vétérinaires des Pays Membres y compris les Organismes régulateurs vétérinaires améliorent leur partenariat avec les propriétaires de bétail et autres participants à la filière pour effectuer une épidémiosurveillance appropriée. Il convient de porter une attention particulière, notamment, à la formation des propriétaires de bétail à l'épidémiologie participative, aux professionnels ou para-professionnels ainsi qu'aux vétérinaires privés qui contrôlent leurs activités. Les parties prenantes qui ont affaire à la faune sauvage doivent également être mis à contribution ; Que la conformité des Services vétérinaires aux normes de l'OIE en matière de qualité et d'évaluation au moyen de l'outil PVS soit considérée comme un objectif essentiel pour des systèmes efficaces d'épidémio-surveillance.
Recommandation N° 2 : Harmonisation de l'enregistrement et du contrôle de qualité des produits médicaux vétérinaires en Afrique Que les Administrations nationales élaborent des mécanismes institutionnels, administratifs et financiers pour accroître l'efficacité du processus de contrôle de qualité en partant de Bonnes pratiques de fabrication jusqu'à la vente et à l'utilisation de ces produits sous la direction de l'Autorité responsable des produits médicaux vétérinaires ; Qu'il soit demandé à l'OIE d'organiser, avec le soutien du BIRA-UA et des collectivités économiques régionales concernées, une Conférence régionale sur les produits médicaux vétérinaires en Afrique, et sur leur impact sur la santé animale et humaine, ainsi que sur l'environnement (Dakar, Sénégal, mars 2008) ; Que l'OIE élabore des lignes directrices et des outils pour permettre aux pays membres de l'OIE de mieux organiser, gérer et appliquer les mécanismes d'enregistrement et d'assurance qualité, et de faire entrer efficacement en vigueur leurs réglementations.
Je vous remercie de votre attention Organisation mondiale de la santé animale World Organisation for Animal Health Organización Mundial de Sanidad Animal 12 rue de Prony, 75017 Paris, France - www.oie.int – oie@oie.int