La financiarisation dans le cadre dun modèle post-keynésien de cohérence stock-flux Marc Lavoie Université dOttawa (basé sur le livre de 2007 rédigé avec Wynne Godley)
La présentation est … Basée sur le chapitre 11 dun livre rédigé avec Wynne Godley Monetary Economics: An Integrated Approach to Credit, Money, Income, Production and Wealth Macmillan/Palgrave 2007
Le modèle … Se trouve sous la forme dun fichier E-views, accessible du site : gennaro.zezza.it/software/models
Plan de la présentation Les caractéristiques SFC Principales composantes du modèle Simulations: modifier la valeur de certains paramètres liés à la financiarisation, et illustrer graphiquement.
SFC (cohérence stock-flux) ? Tous les secteurs font face à des contraintes de budget. Tous les secteurs sont interdépendans de par leurs relations financières. Les variables de stock résultent de flux et de gains en capital: le temps historique. Il exise des normes stock-flux (qui peuvent néanmoins changer à travers le temps). Les agents réagissent et sajustent aux déséquilibres ou changements observés.
SFC a existé sous diverses formes en économie post-keynésienne et autres hétérodoxies Davidson, Minsky Eichner 1985 Peter Skott 1989 Institutionalistes: Copeland 1947 (Aussi Denizet et la comptabilité nationale SCN 93 SEC 95)
Le principe des stocks-tampons: Tous les secteurs requièrent des stocks-tampons qui permettent un ajustement immédiat Entreprises: les stocks en inventaire et les prêts bancaires Ménages: les dépôts bancaires Gouvernement: titres émis Banque centrale: acheteur résiduel de titres, ou avances aux banques Banques: titres détenus ou avances obtenues de la banque centrale
Objectif Simuler un modèle relativement complexe qui comprend de nombreuses caractéristiques réalistes. Qui incorpore tous les secteurs (tous les blocs) décrits de façaon sont relativement complexe. Modèle de croissance…. Où la demande est contrainte à long terme par le taux de croissance du côté de loffre (le taux de croissance de la productivité du travail). Ici, nous examinons le thème de la financiarisation.
Firmes (non-financières) Procédures du cost-plus, sur la base des coûts historiques. La marge de profit dépend des profits planifiés, qui eux-mêmes dépendent des dépenses dinvestissement. Les firmes empruntent essentiellement pour financer les stocks en inventaire. Lels entreprises émettent des actions pour financer linvestissement qui nest pas autofinancé. Le taux daccumulation dépend de la capacité dutilisation et du taux dintérêt réel. Le principal problème: les firmes ne détiennent pas dactifs financiers.
Inflation: une inflation conflictuelle Les travailleurs ciblent un salaire réel, basé sur la croissance de la productivité et les taux demploi. Les entreprises fixent une marge de profit qui va leur permettre de financer une proportion donnnée de leurs investissements. Le taux dinflation est proportionnel à lécart entre le salaire réel réalisé et le salaire réel cible. La courbe de Phillips curve est horizontale pour une certaine fourchette de taux demploi.
Ménages Consommation fonction de la richesse accumulée Le revenu disponible courant, net des paiements en intérêts sur les emprunts, plus les additions nettes aux emprunts. Les nouveaux emprunts bruts sont un pourcentage donné du revenu personnel. Les équations de portefeuille sont standard, avec les conditions daddition verticales et horizontales habituelles.
Gouvernement et banque centrale Les dépenses gouvernementales pures (excluant le service de la dette) croissent à un taux égal au taux de croissance de la productivité du travail. Cest là la principale variable exogène. La monnaie banque centrale et les titres (bons et obligations) sont fournis sur demande (la monétisation est toujours menée par la demande).
Des banques PK réalistes Les banques ont des fonds propres. Les banques ont des profits non-distribués (autofinancement) Les banques font des prêts aux entreprises et aux ménages. Les banques ont un coefficient de réserves obligatoires. Les banques font sujettes à la réglementation prudentielle, une contrainte de fonds propres (le ratio Cooke de la BRI, le ratio fonds propres/prêts). Les banques ont un taux cible de liquidité (secondaire): un ratio titres/dépôts. (les deux derniers ratios doivent être atteints dans le moyen terme).
La détermination des taux dintérêt Le taux (nominal) sur les bons du Trésor est exogène, fixé par la banque centrale. Le taux sur les obligations est lui aussi exogène (mais il pourrait facilement être endogène, en fixant loffre de titres de long terme en fonction de la croissance). Le taux sur les dépôts est endogène par rapport au taux sur les bons du Trésor. Il est fixé par les banques, en fonction du ratio de liquidité réalisé et ciblé. Le taux sur les prêts est fixé par un markup sur le taux sur les dépôts, pour sassurer que les banques font des profits et remplissent les obligations prudentielles imposées par la BRI.
Simulations Augmenter la proportion de linvestissement brut qui est autofinancé (et donc diminuer lémission dactions). Augmenter la proportion des profits distribués sous forme de dividendes. Augmenter la proportion des nouveaux emprunts (bruts) par rapport au revenu personnel. Augmenter la proportion des prêts en défaut de paiement. (A faire) Augmenter la proportion des prêts qui doivent être remboursés.