JÉSUS ET LES NÉCESSITEUX Leçon 7 pour le 17 août 2019

« L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a conféré l’onction pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres ; il m’a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le retour à la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour proclamer une année de grâce du Seigneur. » (Luc 4.18-19.) « Autrefois, Nazareth était un petit village d’à peine 300 habitants. Il y avait une synagogue, une petite. On lisait la Torah, les cinq premiers livres de la Bible, en un an ou en trois ans. Ensuite on lisait les prophètes. Cela pouvait être fait par quelqu’un qui savait bien le faire. Cette fois-ci, à Nazareth, Jésus se lève et lit deux versets d’Esaïe 61, le texte concernant l’année de grâce du Seigneur : l'année du jubilé au cours de laquelle les bonnes nouvelles sont annoncées aux pauvres, la libération aux captifs, la vue aux aveugles, la liberté aux opprimés. (2019, 17 août | Un de ces plus petits-Ministère auprès des démunis 07 | www.adventiste.org/bible) Étude de la semaine : Luc 1.46-55 ; 4.16-21 ; 7.18-23 ; Matthieu 12.15-21 ; Matthieu 21.12-16 ; Marc 11.15-19 ; Ésaïe 53.3-6.

« La prédication est courte : « Aujourd'hui cette parole de l’Écriture sainte que vous venez d’entendre est accomplie ». Pourquoi ces mots ont-ils provoqué autant de surprise, de stupéfaction et d’opposition? Jésus ne faisait qu’annoncer de bonnes nouvelles : l’année de grâce du Seigneur commence maintenant ! Que voulait dire « une année de grâce du Seigneur » ? Dans l’ancien Israël il existait un accord: tous les 50 ans, il y a une année de grâce, de jubilé qui signifie que les dettes sont annulées et les relations remises à zéro. Versets 25-27: pendant l’année de grâce, la bonté de Dieu n’est pas uniquement pour les gens de ma ville natale Nazareth, mais aussi pour tous ceux des autres villages de Galilée. Encore plus fort : l’année de grâce n’est pas seulement pour les gens de mon pays mais aussi pour tous les étrangers. Et Jésus lit dans le cœur des personnes présentes dans la synagogue qu’ils souhaitent que l’année de grâce ne soit que pour eux. Que Jésus soit un docteur avant tout pour eux. Mais Jésus cite ensuite des personnes qui ne sont pas d’Israël, des étrangers qui ont été associés à l’année de grâce : la veuve de Sidon et Naaman le Syrien. Cela va trop loin pour les visiteurs de la synagogue qui deviennent furieux. » (2019, 17 août | Un de ces plus petits-Ministère auprès des démunis 07 | www.adventiste.org/bible)

Dès le début, le ministère de Jésus était lié à ceux qui en avaient besoin. Les prophéties ont annoncé que sa vie serait unie aux opprimés, aux pauvres et aux malades. Même à sa mort, il a subi l'oppression et l'injustice afin d'aider ceux qui sont dans le besoin (nous tous), et pour nous libérer définitivement du joug oppressif du péché. SA MISSION Proclamée par Marie Proclamée par Jésus SON MINISTERE Aider les nécessiteux Prophète des nécessiteux SON SACRIFICE Mourir pour les nécessiteux

SA MISSION (1) « Il a fait descendre les puissants de leurs trônes, Élevé les humbles » (Luc 1.52) Elizabeth a salué Marie en l'appelant « bienheureuse » (Luc 1.45). À ce moment-là, Marie, remplie du Saint-Esprit, a chanté un cantique prophétique (v. 46-55). Il exaltait Dieu pour ce qu'il avait fait pour elle (v. 46-48) et pour son pouvoir, son amour et sa justice pour tous (v. 49-51). Finalement, il annonçait à quoi ressemblerait le royaume du Messie (v. 52-55). Il se préoccuperait de : Les humbles (v. 52). Les affamés (v. 53). Les opprimés (v. 54). Ce royaume pourrait bien s’appeler le « royaume à l’envers ». En lui, les plus puissants et les plus riches sont les plus petits en importance; et les pauvres et opprimés sont libérés et exaltés.

L'hymne de Marie Luc 1.46-56 « 46 Et Marie dit : Je magnifie le Seigneur, 47 je suis transportée d'allégresse en Dieu, mon Sauveur, 48 parce qu'il a porté les regards sur l'abaissement de son esclave. Désormais, en effet, chaque génération me dira heureuse, 49 parce que le Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est sacré, 50 et sa compassion s'étend de génération en génération sur ceux qui le craignent. 51 Il a déployé le pouvoir de son bras ; il a dispersé ceux qui avaient des pensées orgueilleuses, 52 il a fait descendre les puissants de leurs trônes, élevé les humbles, 53 rassasié de biens les affamés, renvoyé les riches les mains vides. 54 Il a secouru Israël, son serviteur, et il s'est souvenu de sa compassion 55 — comme il l'avait dit à nos pères — envers Abraham et sa descendance, pour toujours. 56 Marie demeura avec Elisabeth environ trois mois. Puis elle retourna chez elle. »

(Guide d’étude de la Bible, p. 46.) « C’est un cantique remarquable qui pourrait trouver sa place parmi les psaumes ou dans les écrits des prophètes hébreux. Marie déborde d’émerveillement et de gratitude envers Dieu. Elle a de toute évidence déjà vu Dieu agir dans sa vie, mais elle est également tout à fait consciente des implications globales du plan de Dieu pour sa nation et pour le genre humain. […] L’ange était à peine parti après l’annonce de la « bonne nouvelle » de la naissance prochaine que Marie était déjà en train de chanter ceci : il a fait descendre les puissants de leurs trônes, élevé les humbles, rassasié de biens les affamés, renvoyé les riches les mains vides (Luc 1.52,53). Dès le début de l’histoire de la vie de Jésus sur terre, il est présenté comme un chef (voir Luc 1.51), mais le chef d’un royaume d’un genre différent. » (Guide d’étude de la Bible, p. 46.)

SA MISSION (2) « Alors il se mit à leur dire : Aujourd'hui cette Ecriture, que vous venez d'entendre, est accomplie. » (Luc 4.21) Dans la synagogue de Nazareth, Jésus a lu Esaïe 61.1-2. Il a fait de cette lecture l’énoncé de sa mission : Donner de bonnes nouvelles aux pauvres. Guérir le cœur brisé. Prêcher la liberté aux captifs. Donner la vue aux aveugles. Libérer les opprimés. Prêcher l'année de grâce du Seigneur. La mission de Jésus n'était pas seulement spirituelle, mais éminemment pratique. Les soins physiques apportés aux personnes dans le besoin constituaient la partie tangible de la préoccupation de Jésus pour leur santé spirituelle. Jésus a demandé à ses disciples d'agir avec les nécessiteux comme il l'avait fait lui-même (Matthieu 10.8).

A Nazareth, Jésus est rejeté Ésaïe 61.1-22 « 16 Il vint à Nazareth, où il avait été élevé, et il se rendit à la synagogue, selon sa coutume, le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, 17 et on lui remit le livre du prophète Esaïe. Il déroula le livre et trouva le passage où il était écrit : 18 L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a conféré l'onction pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres ; il m'a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le retour à la vue, pour renvoyer libres les opprimés, 19 pour proclamer une année d'accueil de la part du Seigneur. 20 Puis il roula le livre, le rendit au servant et s'assit. Les yeux de tous, dans la synagogue, étaient fixés sur lui. 21 Alors il se mit à leur dire : Aujourd'hui cette Ecriture, que vous venez d'entendre, est accomplie. 22 Tous lui rendaient témoignage, étonnés des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche ; ils disaient : N'est-ce pas le fils de Joseph ? »

Ésaïe 61.23-30 « 23 Il leur dit : Certainement, vous me citerez ce proverbe : Médecin, guéris-toi toi-même ; tout ce qui s'est produit à Capharnaüm, selon ce que nous avons appris, fais-le aussi ici, dans ton pays ! 24 Il leur dit encore : Amen, je vous le dis, aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays. 25 En vérité, je vous le dis, il y avait beaucoup de veuves en Israël aux jours d'Elie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois et qu'il y eut une grande famine sur tout le pays ; 26 et cependant Elie ne fut envoyé vers aucune d'elles, mais vers une veuve de Sarepta, dans le pays de Sidon. 27 Il y avait aussi beaucoup de lépreux en Israël au temps du prophète Elisée ; et cependant aucun d'eux ne fut purifié, mais Naaman le Syrien. 28 Lorsqu'ils entendirent cela, tous, dans la synagogue, furent remplis de fureur. 29 Ils se levèrent, le chassèrent hors de la ville et le menèrent jusqu'à un escarpement de la montagne sur laquelle leur ville était construite, afin de le précipiter en bas. 30 Mais lui passa au milieu d'eux et s'en alla. »

(Guide d’étude de la Bible, coin du moniteur, p. 92-93.) « Dans Luc 4.14-30, […] Jésus se focalise sur la restauration du jubilé. Un engagement authentique envers cette restauration du jubilé aurait pour conséquence ultime une transformation des gens. Remarquez ce qui est promis dans Ésaïe 61.3,4 : « Ils portent le deuil de Sion, mais j'ai mission de remplacer les marques de leur tristesse par autant de marques de joie : la cendre sur leur tête par un splendide turban, leur mine douloureuse par une huile parfumée, leur air pitoyable par un habit de fête. Alors on les comparera à des arbres qui font honneur à Dieu, à un jardin qui révèle la gloire du Seigneur. Ils relèveront les anciennes ruines, ils rebâtiront les maisons jadis abattues, ils restaureront les villes restées si longtemps dévastées. » (Guide d’étude de la Bible, coin du moniteur, p. 92-93.)

(Guide d’étude de la Bible, coin du moniteur, p. 92-93.) « On a peu d’indices qu’Israël respectait totalement les obligations du jubilé. Mais à l’époque de Jésus, les chefs du sanhédrin avaient conçu un moyen de contourner légalement ces obligations, ce qui rend la proclamation de Jésus dans Luc 4.19 de l’année d’accueil de la part du Seigneur (le jubilé) encore plus remarquable. » (Guide d’étude de la Bible, coin du moniteur, p. 92-93.)

Aider les nécessiteux « Quand il descendit du bateau, il vit une grande foule, et il en fut ému ; il guérit leurs malades. » (Matthieu 14.14) Jésus a libéré les captifs de la maladie, même après 12, 18 ou 38 ans de maladie. Les aveugles voient Les boiteux marchent Les lépreux sont guéris Les démons sont chassés Les morts sont ressuscités Malgré ce grand déploiement de pouvoir de guérison, Jésus n'a pas utilisé les miracles comme un spectacle pour attirer des disciples. Plusieurs fois, il demanda que le miracle ne soit pas connu (Marc 1.44, 8.26). Il guérissait les gens parce qu'il les aimait et voulait les mener à la vie éternelle.

La femme qui touche le vêtement de Jésus. Marc 5.24-34 24 Il s'en alla avec lui. Une grande foule le suivait et le pressait de toutes parts. 25 Or il y avait là une femme atteinte d'une perte de sang depuis douze ans. 26 Elle avait beaucoup souffert du fait de nombreux médecins, et elle avait dépensé tout ce qu'elle possédait sans en tirer aucun avantage ; au contraire, son état avait plutôt empiré. 27 Ayant entendu parler de Jésus, elle vint dans la foule, par-derrière, et toucha son vêtement. 28 Car elle disait : Si je touche ne serait-ce que ses vêtements, je serai sauvée ! 29 Aussitôt sa perte de sang s'arrêta, et elle sut, dans son corps, qu'elle était guérie de son mal. 30 Jésus sut aussitôt, en lui-même, qu'une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule et se mit à dire : Qui a touché mes vêtements ? 31 Ses disciples lui disaient : Tu vois la foule qui te presse de toutes parts, et tu dis : « Qui m'a touché ? » 32 Mais il regardait autour de lui pour voir celle qui avait fait cela. 33 Sachant ce qui lui était arrivé, la femme, tremblant de peur, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. 34 Mais il lui dit : Ma fille, ta foi t'a sauvée ; va en paix et sois guérie de ton mal.

(Guide d’étude de la Bible, p. 48.) « Les évangiles sont émaillés d’histoires des miracles de Jésus, en particulier les miracles de guérison. Comme Ésaïe l’avait prophétisé, il guérissait les aveugles et libérait ceux qui avait été retenus captifs par la maladie, parfois après de nombreuses années de souffrance (voir par exemple Marc 5.24-34, Jean 5.1-15). Mais il a fait plus que cela : il a fait remarcher les infirmes. Il a guéri des lépreux, pas seulement par la parole, mais en les touchant, tout « impurs » qu’ils étaient. Il a affronté des démons qui possédaient des gens, mentalement et physiquement. Et il a même ressuscité des morts. (Guide d’étude de la Bible, p. 48.)

(Guide d’étude de la Bible, p. 48.) […] Cependant, les guérisons miraculeuses de Jésus étaient une expression de sa compassion. Par exemple, dans la période qui précède l’épisode où Jésus nourrit les 5000 hommes, Matthieu raconte : « Quand il descendit du bateau, il vit une grande foule, et il en fut ému ; il guérit leurs malades. » (Matthieu 14.14) Jésus ressentait la douleur de ceux qui souffraient et faisait son possible avec les gens qu’il rencontrait pour les aider et les relever. » (Guide d’étude de la Bible, p. 48.)

(E. G. White, Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 49.) « Jésus, notre précieux Sauveur, semble n’avoir jamais été fatigué ni importuné par les âmes souffrant du péché et de toutes sortes de maladies. « Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande foule, et fut ému de compassion pour eux » (Marc 6.34). Cela représente beaucoup pour ceux qui souffrent. Il identifiait ses intérêts aux leurs. Il partageait leurs peines. Il éprouvait leurs craintes, et sa pitié le faisait compatir à leurs souffrances. »

Prophète des nécessiteux « Les foules répondaient : C'est le prophète Jésus, de Nazareth de Galilée. » (Matthieu 21.11) Comme les anciens prophètes, Jésus a agi durement contre ceux qui avaient fait du Temple un marché. On faisait payer des prix exagérés à ceux qui venaient acquérir un animal pour offrir un sacrifice - symbole de la mort substitutive - alors que le salut en Christ est offert gratuitement au pécheur. Lorsque Jésus a expulsé les marchands de l'enceinte sacrée, « ils sont venus le voir dans le temple, aveugles et boiteux, il les guérit », et les enfants l'ont acclamé (v. 14-15). Comme les anciens prophètes, le prophète des nécessiteux sera persécuté et tué par les chefs religieux de son propre peuple.

« 12 Jésus entra dans le temple « 12 Jésus entra dans le temple. Il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple, il renversa les tables des changeurs et les sièges des vendeurs de colombes. 13 Et il leur dit : Il est écrit : Ma maison sera appelée maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne de bandits. 14 Des aveugles et des infirmes s'approchèrent de lui dans le temple. Il les guérit. 15 Mais les grands prêtres et les scribes s'indignèrent à la vue des choses étonnantes qu'il avait faites et des enfants qui criaient dans le temple : « Hosanna pour le Fils de David ! » 16 Ils lui dirent : Tu entends ce qu'ils disent ? Jésus leur répondit : Oui. N'avez-vous jamais lu ces paroles : Par la bouche des tout-petits et des nourrissons tu t'es formé une louange ! » Matthieu 21.12-16

« Des aveugles et des infirmes s'approchèrent de lui dans le temple « Des aveugles et des infirmes s'approchèrent de lui dans le temple. Il les guérit. Mais les grands prêtres et les scribes s'indignèrent à la vue des choses étonnantes qu'il avait faites et des enfants qui criaient dans le temple : « Hosanna pour le Fils de David ! » (Matthieu 21.14-15) « Tout miracle accompli par de Christ était un signe de sa divinité. Les Juifs comprenaient l’œuvre annoncée comme devant être celle du Messie ; mais les pharisiens considéraient les œuvres miséricordieuses du Christ comme des délits. Les chefs de la nation juive voyaient la souffrance humaine avec une parfaite indifférence ; dans bien des cas leur égoïsme et leur oppression étaient la cause des souffrances que le Christ soulageait. Ses miracles étaient, par conséquent, un blâme à leur adresse. » (E. G. White, Jésus-Christ, p. 400-401.)

(E. G. White, Le ministère de la guérison, p. 118.) « Il y a dix-neuf siècles, le monde désirait ardemment la révélation du Christ. Il en est encore ainsi aujourd’hui. […] Seule la grâce du Sauveur peut accomplir cette œuvre de restauration qui s’impose au triple point de vue physique, mental et spirituel. » « Le but du travail missionnaire médical est de conduire les malades du péché au divin crucifié qui ôte le péché du monde. » (E. G. White, Le ministère de la guérison, p. 118.)

Mourir pour les nécessiteux « En fait, ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'était chargé ; […] et c'est par ses meurtrissures que nous avons été guéris. » (Ésaïe 53.4-5) En guise de paiement de son innocence, de sa pureté, de sa bonté et de son souci des personnes dans le besoin, Jésus a été victime d'oppression, d'injustice, de souffrance, de douleur et de mort cruelle. Et il l'a fait par amour pour moi, pour me libérer du péché et me donner la vie éternelle. Quelle que soit l'injustice, la souffrance ou le besoin qui peut se produire, Il sait, écoute, comprend et agit. Personne ne peut me comprendre comme Jésus et me réconforter dans mes tribulations (Hébreux 4.15).

Ésaïe 53. 3-6 3 Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui de qui on se détourne, il était méprisé, nous ne l'avons pas estimé. 4 En fait, ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'était chargé ; et nous, nous le pensions atteint d'un fléau, frappé par Dieu et affligé. 5 Or il était transpercé à cause de nos transgressions, écrasé à cause de nos fautes ;  la correction qui nous vaut la paix est tombée sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous avons été guéris. 6 Nous étions tous errants comme du petit bétail, chacun suivait sa propre voie ;  et le SEIGNEUR a fait venir sur lui notre faute à tous. 

(Guide d’étude de la Bible, coin du moniteur, p. 94.) « L’apôtre Paul a déclaré : « Quant à moi, jamais je ne mettrai ma fierté en rien d’autre que dans la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde » (Galates 6.14). Remarquez dans ce passage trois aspects de la croix : (1) la Croix de notre Seigneur Jésus-Christ, qui est le seul objet digne de notre louange ; (2) la crucifixion du monde dans le cœur du croyant ; (3) la crucifixion du moi pour le monde. Que peuvent signifier ces trois aspects de la Croix dans notre marche quotidienne avec Dieu ? En quoi ces aspects de mort à soi-même et au monde affectent-ils tout ce que nous faisons ? » (Guide d’étude de la Bible, coin du moniteur, p. 94.)

« Le Seigneur accorde à celui qui est affligé une grâce particulière qui lui permet d’attendrir les cœurs et de les sauver. Son amour rafraîchit ceux dont l’âme est brisée et meurtrie, et devient un baume pour ceux qui sont dans la souffrance. » J’ADHERE « Béni soit le Dieu [...], le Père de toute magnanimité et le Dieu de tout encouragement, lui qui nous encourage dans toutes nos détresses, afin que, par l'encouragement que nous recevons nous-mêmes de Dieu, nous puissions encourager ceux qui sont dans toutes sortes de détresses ! » (2 Corinthiens 1.3-4). » JE PRIE (E. G. White, Heureux ceux qui, p. 20.)