MUSEE DE LA LIBERATION à PARIS Proposé par Jackdidier
Le nouveau musée de la Libération de Paris - musée du général Leclerc - musée Jean Moulin, est implanté Place Denfert-Rochereau dans le 14e arrondissement de Paris. Le nom du musée reflète parfaitement la thématique du parcours : montrer ce que la libération de Paris (et de la France) doit à l'action de Philippe de Hautecloque (devenu le général Leclerc) et de Jean Moulin.
Inauguration le 25 Août 2019. plus de 7000 objets exposés
Exposés dans les vitrines, ce sont des milliers de documents originaux, des fonds exceptionnels sur le général Leclerc et sur Jean Moulin, une collection textile d'uniformes de la 2e DB, un fonds d'affiches et de journaux originaux, des séries photographiques notamment sur la Libération de Paris, et près de 125 témoignages audiovisuels.
Le parcours de visite déroule chronologiquement les grandes étapes du conflit et de la libération de Paris. Plus de 7 000 objets (militaires et effets personnels), photographies et documents originaux sont présentés au public.
Vue de la salle consacrée à la colonne Leclerc, devenant en 1943 la 2ᵉ DB (division blindée) par le général Leclerc, intégrant des unités de l'armée d'Afrique.
La famille de Jean Moulin (la petite-cousine Andrée Dubois) a fait don au musée d'objets ayant appartenu au jeune homme. Jean Moulin menait avant-guerre une carrière dans l'administration préfectorale tout en pratiquant le dessin et la gravure.
Une salle est consacrée aux effets personnels de Jean Moulin, retraçant son enfance, ses hobbies et sa carrière professionnelle avant la guerre. A l'image, sa carte officielle datant du 15 septembre 1939, alors qu'il était préfet à Chartres depuis 9 mois.
Jean Moulin était amateur de ski et de cyclisme Jean Moulin était amateur de ski et de cyclisme. Sa correspondance le révèle fidèle en amitié, attaché à sa famille et perfectionniste. Il s'est marié en 1926 avec Marguerite Cerruti . Affaires personnelles de Jean Moulin
Femme sportive, élégante et peintre fauviste, Antoinette Sasse était l'amie de Jean Moulin. Elle fût l'assistante précieuse de Jean Moulin lorsqu'il s'installa à Saint- Andiol en région Provence-Alpes-Côte d'Azur pour œuvrer pour la Résistance. Son legs à la ville de Paris a contribué au financement du musée.
La Libération de Paris est incarnée par un atrium dont la lumière zénithale et les façades évoquent une place urbaine. Une installation audiovisuelle illustre la liesse populaire et la descente des Champs-Elysées par le général de Gaulle.
A la fin de la guerre, le colonel Henri Rol-Tanguy, chef des Forces Françaises Intérieures (FFI) en région parisienne, y avait installé son bureau d'état-major. Lui, sa femme et son équipe composée d'une dizaine de personnes recevaient et retranscrivaient les informations des résistants.
A 20 mètres de profondeur sous le pavillon Ledoux, au bout d'une centaine de marches, le visiteur découvre l'abri de défense passive de Denfert-Rochereau, conçu en 1938 pour permettre aux services administratifs de fonctionner en dépit des bombardements ou d'attaques au gaz.
Dans cet abri de défense passive, des vélos étaient reliés au système électrique et de ventilation en cas de panne du générateur.
Le général Leclerc de Hauteclocque, profondément associé à l'histoire de la 2e DB qu'il dirigeait, a grandi dans un milieu aristocratique chrétien et traditionaliste. On retrouve ses effets personnels dans le musée, tels que sa vareuse, son paquetage ou encore sa canne utilisée entre 1931 et 1945.
La croix de Lorraine est un symbole de la résistance lors de la seconde Guerre Mondiale. A l'image, une plaquette de 24 boutons à croix de Lorraine datée de 1944.
Cette robe tricolore décorée avec les monuments parisiens de la tour Eiffel et de l'Arc de Triomphe a été réalisée par une jeune patriote le 26 août 1944.
Combinaison de saut du "Spécial Operations Exécutive" (SOE), un service secret britannique qui opère pendant la Seconde Guerre mondiale.
La France occupée représente une partie importante du musée La France occupée représente une partie importante du musée. Les difficultés de la vie quotidienne sont rappelées par les tickets de ravitaillement et la pénurie est représentée par des sandales d'enfants usées.
Sur la photo de gauche prise par André Zucca "Rue de Rivoli" en 1942, l'une des femmes photographiées arbore sur son manteau l'étoile jaune, la désignant aux yeux de tous comme juive. Le port de l'étoile était obligatoire en zone nord à partir de juin 1942 pour les Juifs .
Les masques à gaz étaient distribués aux Parisiens en cas d'attaque aux gaz nocifs.
Fanion tricolore du régiment blindé de fusiliers marins (RBFM), qui fût incorporé à la 2e DB après avoir fait partie de l'armée d'Afrique. Le fanion est marqué du 2e DB et au verso, 1/40. L'insigne du RANA comporte l'étoile et le croissant des troupes d'Afrique.
Affiches de propagande
Les Forces françaises de l'intérieur (FFI) sont le résultat de la fusion, sous la directive de Jacques Bingen au 1er février 1944 , des principaux groupements militaires de la Résistance intérieure Vue partielle de l’exposition à visiter à PARIS
Merci pour votre intérêt sur ce reportage dédié au nouveau Musée de la Libération situé à PARIS. Clichés et infos du Net. Proposé par Jackdidier