Étude sur les matériaux + intelligents (Sécurité / Progrès) http://cerig.efpg.inpg.fr/memoire/2005/emballage-intelligent.htm
Les emballages intelligents Le développement de ces technologies, capteurs de température et de fraîcheur en particulier, se situe dans un contexte précis où des facteurs extérieurs jouent une action prépondérante. Les principaux étant les suivants : Le développement de la grande distribution ; Une législation de plus en plus contraignante (traçabilité notamment) ; Des techniques de fabrication qui se développent ; Et un faible coût pour pour les produits finaux
Les emballages intelligents La particularité de ces indicateurs est qu'ils doivent s’adresser à un très large public, depuis des professionnels comme les industriels, le corps médical, les collectivités (cantine, armée,…) jusqu'au grand public, le consommateur final d'où l’existence d’une large gamme de produits proposés en fonction de leur domaine d'applications. Les grandes classes de matériaux intelligents : Indicateurs Temps/Températures (ITT) : étiquettes changeant de couleur si la chaîne du froid est rompue Fresh Check de Temptime : A l'intérieur de l'anneau est placée une encre thermochromique qui, en cas de dépassement de température (rupture de la chaîne du froid), noircit.
Les emballages intelligents La sur-étiquette à base de micro-organismes : étiquette adhésive qui indique par une réaction colorée une accumulation critique de ruptures de la chaîne du froid, via une réaction biologique déclenchée par la présence effective d'une flore bactérienne dans l'étiquette, le but étant d'empêcher la lecture du code barres et donc le passage en caisse. Les étiquettes RFID (Radio Frequency Identification) : la RFID et le codage à barres sont tout à fait semblables ; tous les deux sont prévus pour fournir l'identification rapide et faible d'articles et des possibilités de filiation. La principale différence entre ces deux technologies est que le codage à barres se lit avec un laser optique et que le lecteur RFID balaye ou interroge une étiquette en utilisant des signaux de fréquence radio. Les traceurs de température électroniques : capable d’enregistrer l’historique de la température d’un produit lors de la fabrication, du stockage, du transport et de le stocker sur sa mémoire pour révéler chaque limite dépassée. La plage de mesures s’étend de -40°C à +85°C avec une résolution de 0.5°C.
Les emballages intelligents Indicateur de maturité des fruits : étiquette intelligente qui indique le degré da maturité du fruit au consommateur. Ce concept se base sur un capteur d’arôme intégré à l’étiquette collée sur une barquette en plastique rigide. Les molécules que libère le fruit lors de sa maturité font changer de couleur l’étiquette. Il vire ainsi du rouge au jaune en passant par l’orange qui correspond à un fruit croquant, ferme ou juteux. Capteur changeant de couleur selon la maturité du Fruit
Les emballages intelligents Capteurs de repérage de bactéries : capteurs dotés d’anticorps spécifiques à Listeria Une encre sensible à l'oxygène : cette encre peut permettre la détection de fuite d’air. La couleur de l’indicateur passe de la couleur transparente à bleue si l’oxygène a pénétré à l’intérieur de l’emballage.
Les emballages intelligents Analyse stratégique du système des emballages intelligents: FORCES Indication visuelle simple et rapide Efficace Coût faible Irréversible et infalsifiable Facile à utiliser OPPORTUNITÉS Traçabilité Etat de conservation Economie (évite les pertes) Complémentarité avec la traçabilité par RFID FAIBLESSES Complément à des capteurs électroniques et donc peut-être superflus Pas de suivi complet du produit (origine, N° de lot...) Dépendance de l'étiquette RFID MENACES Superflu Produits utilisés Législations Environnement
Les emballages intelligents Le prix de revient d'une étiquette dépend essentiellement de trois facteurs : la puce en silicium ; l'antenne ; le procédé permettant de fixer l'antenne à la puce. Les emballages intelligents Exemple d’application : prix de revient de la technologie RFID : Le prix de revient d'une étiquette dépend essentiellement de trois facteurs : la puce en silicium ; l'antenne qui transmet les informations sur le produit à l’unité informatique ; le procédé permettant de fixer l'antenne à la puce. Produire des antennes à moindre coût devient possible en les imprimant. Pour ce faire, on utilise des encres conductrices permettant également d'assurer la connexion entre l'antenne et la puce. De telles encres contiennent un métal précieux, tel que l'argent, ou encore du graphite. Deuxième méthode pour diminuer le coût de fabrication des emballages “intelligents” : intégrer directement un transpondeur à certains emballages lors de leur impression : Parmi les applications intéressantes des technologies RFID, on peut également citer les papiers “intelligents” : inclusion d'une puce, batteries papier, la batterie pouvant être imprimée sur le papier qui reste imprimable par ailleurs. Le potentiel énorme des "étiquettes intelligentes" offre donc des perspectives de marchés alléchantes pour les imprimeurs. Certains proposent déjà des "étiquettes intelligentes" à moins de 50 centimes d'euro.