LE PLONGEUR NIVEAU 2 Plonger en Autonomie 15 février 2012
Plonger en Autonomie
Plonger en Autonomie Le matériel Théorie de la pratique Le matériel Organisation, planification et conduite de la plongée L’orientation
Obligations d’usages Obligations d’entretien Le Matériel Obligations d’usages Obligations d’entretien
Le matériel Les critères de choix (a voir au bord du bassin) L’équipement obligatoire (réglementation) L’équipement nécessaire (planification) Les détendeurs Les bouteilles de plongées Savoir choisir son matériel ; Etre capable de contrôler son matériel et celui de ses équipiers; Identifier les dysfonctionnements possibles et réagir face à une panne.
L’équipement obligatoire du niveau 2 (Code du sport) 1- Gilet ou SGS (*) 2- Manomètre Les plongeurs évoluant : en autonomie (*) ; au-delà de 20 m : doivent être équipés chacun de : 2- Ordinateur de plongée ou Montre + Profondimètre + Tables MN90 3- Détendeur avec octopus + un parachute par palanquée 4O m ou au-delà de 20 m Le parachute de palier devra être utilisé pour se signaler quand : Le bateau vous récupérera à l’endroit où vous sortez (plongée dérivante) ; Vous n’avez pas retrouvé le mouillage ; Vous avez un palier à faire et la zone est fréquentée par des bateaux. (*) sauf en piscine ou fosse de profondeur < 6 m
L’équipement nécessaire (planification) En fonction des conditions de la plongée : Boussole ou compas ; Lampe (ou phare) ; Couteau, cisailles ou coupe fil ; Lampe à éclat; Sifflet, miroir, fumigène, bâton lumineux chimique. Nonobstant l’intérêt intrinsèque de certains équipements, le DP pourra vous imposer certains matériels en fonction des conditions de la plongée. Boussole ou compas si cap à suivre et absence de points de repère remarquables ou visibilité insuffisante. Lampe (ou phare) en plongée de nuit ou si très faible visibilité : une par plongeur + une en secours par palanquée. Couteau (cisailles) si risque de filets de pêche. Lampe à éclat si eau trouble. Equipement sonore ou visuel de surface en cas de perte : sifflet, miroir …
Les détendeurs (rappels) 1 . Premier étage 2 . Deuxième étage 3 . Flexible reliant les deux étages 1er étage, fixé sur la robinetterie de la bouteille, détend l’air de la haute pression (HP) de la bouteille à une pression intermédiaire (PI) aussi appelée moyenne pression (MP), généralement 8 à 15 bars supérieure (selon les modèles de détendeur) à la pression ambiante (PA). Cet air MP est amené par ,un flexible vers le 2ème étage, tenu en bouche, qui le détend à la PA. Le deuxième étage de secours (octopus) se raccorde sur une sortie MP du 1er étage. Il devra être équipé d’un flexible suffisamment long (1m) afin de ne pas entraver les plongeurs lors de l’utilisation. Le flexible et le détendeur seront préférentiellement de couleur jaune afin de bien les distinguer. Rôle : Fournir de l'air, à la demande, à la pression ambiante.
Les détendeurs Etanchéité
Les détendeurs Principales pannes 1/2 Fuite au niveau de la fixation sur robinetterie : Joint robinet absent, défectueux ou inadapté ; Changer le joint. Manomètre descend à l’inspiration : Robinet fermé ; Ouvrir le robinet ou filtre 1er étage bouché ; Faire réviser le détendeur. Mise en débit continu à l’ouverture du robinet : Mauvaise étanchéité au niveau du joint plat (2ème ét.) ; Obturer manuellement l’embout,
Les détendeurs Entrée d’eau à l’inspiration ou tête basse : Principales pannes 2/2 Entrée d’eau à l’inspiration ou tête basse : Soupape d’expiration défectueuse ou encrassée ; Faire réviser le détendeur. Boitier 2ème étage fêlé ; Changer le 2ème étage. Fuite en débit continu du 2ème étage : Joint étanchéité du clapet du 1er étage ; Petites bulles sortant de la chambre humide du 1er étage : Joint torique du 1er étage ;
Précautions d’utilisation Les détendeurs Précautions d’utilisation Il faut : Vérifier leur bon fonctionnement surtout avant un voyage et après révision ; Rincer à l’eau douce après chaque plongée. Penser à mettre en place le bouchon du 1er étage ; Protéger dans un sac de transport ; Faire réviser selon recommandations du constructeur. Il ne faut pas : Laisser trainer dans le sable ; Exposer aux chocs ; Stocker au soleil.
Le bloc Le corps : en acier ou en aluminium. Une robinetterie Montage standard pour montage de détendeurs à étriers. Montage D.I.N. qui permet de visser les détendeurs de type D.I.N.
Contrôle des bouteilles Les bouteilles de plongée doivent être vérifiées régulièrement, et autant de fois que nécessaire, par des spécialistes. Inspection visuelle = examen des parois par un inspecteur compétent Requalification = Inspection + épreuve Epreuve : par la DRIRE (Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement) ou par un organisme autorisé (APAVE, VERITAS…). Remplie d’eau à 1,5 fois la pression d’utilisation (ex. 300 b pour une bouteille à 200 b). Rebutée ou jugée conforme Date épreuve gravée sur la bouteille. Régime T.I.V. (Technicien en Inspection Visuelle) = Régime dérogatoire Bouteilles appartiennent à des clubs ou écoles de plongée affiliées à FFESSM, FSGT, ANMP, SNMP. Inspection par un T.I.V (Technicien en Inspection Visuelle). Inspection consignée dans un registre Certificat de visite Autocollant sur la bouteille Date épreuve gravée sur la bouteille Autocollant sur la bouteille
La bouteille Précautions d’utilisation Il faut : Stocker une bouteille debout ; Coucher la bouteille entre 2 manipulations. Il ne faut pas : Exposer une bouteille à la chaleur (soleil...) ; Exposer aux chocs .
Organisation, Planification et Conduite de la Plongée
Organisation de la plongée Préparer et contrôler : Son matériel ; Ses documents. Contrôler le matériel loué ou confié par le centre de plongée. Faire connaissance avec les autres membres de sa palanquée. Vérifier son équipement et celui de ses équipiers : Contrôles mutuels ; Equipements en fonction des consignes. Avant de partir en voyage ou de gagner le centre de plongée, « checker » la présence et l’état de son matériel et des documents de plongée : licence, carte de niveau, carnet de plongée, certificat médical (valide). Contrôler le matériel avant de monter sur le bateau. Vous devez vous intéresser aux autres plongeurs de la palanquée : leur équipement, leur expérience en nombre de plongées et relative au type de plongée planifiée (épave, nuit, descente dans le bleu…), la date de leur dernière plongée, leur état psychologique, leurs contraintes matérielles, physiques (passage d’oreilles par ex.), de décompression (successive)… Vous devez vérifier votre équipement deux par deux : matériel obligatoire et indispensable présent et en place ; robinet ouvert ; pression bouteille.
Planification de la plongée Briefing : Ecouter ; Poser des questions si nécessaire ; Confronter sa compréhension avec ses équipiers. Organiser, en respect des consignes de sécurité : la mise à l’eau ; la communication ; le protocole en cas de perte d’un équipier. Planifier la plongée en respect des directives et des contraintes des membres de la palanquée : l’immersion ; le profil : profondeur, trajet, durée, consommation ; la décompression : protocole. Au cours du briefing, le DP vous donnera les informations sur l’intérêt de la plongée (points remarquables, faunes, trajet), les consignes à respecter (paramètres, organisation pour la mise à l’eau ou la récupération). Les réponses à vos interrogations seront utiles aux autres plongeurs. Regroupez-vous sur le bateau au sein d’une même palanquée; la communication, les vérifications et le départ seront facilités. Gréez votre scaphandre dès-que possible, vous éviterez le stress du départ. Fixer le fermement. Regrouper vos affaires. Vous devez être prêts à de vous mettre à l’eau en groupe. Ne stressez pas vos équipiers. Vérifiez le code de communication. Attention, les agences de formation nord-américaines ont un code légèrement différent. Vérifiez qu’un protocole commun en cas de perte est connu de tous. Convenez du mode d’immersion : en pleine eau, le long du mouillage, après avoir rejoint en surface un lieu (sec, tombant…), et des opérations préalables (regroupement, orientation, contrôle que tout est prêt) avant signal de descente. Fixez trajet, profondeur, temps et décompression en fonction des points d’intérêts, des conditions (courant), de son autonomie en air, de l’intervalle de surface si successive et bien évidemment de ses prérogatives et des directives du DP. Convenez du protocole de décompression (en particulier vitesse de remontée) en fonction des équipements et des souhaits de chacun (palier de principe par exemple).
Conduite de la plongée Respect scrupuleux des consignes du DP ; Respect des règles de sécurité (cf Prévention des risques); Respect de l’organisation et de la planification convenue ; Palanquée attentive et solidaire ; Vérifications régulières ; Communication efficace ; Adaptation dans le sens de la sécurité en cas d’imprévu. Palanquée attentive et solidaire : Se regrouper régulièrement afin d’éviter de se perdre et, suivre le cap prévu ; Adapter son palmage aux autres plongeurs ; Savoir attendre un photographe mais aussi faire partager ses découvertes ; Etre attentif pour intervenir rapidement en cas de problème ; Stopper la descente si l’un des plongeurs a des problèmes ; Remonter groupés et à la bonne vitesse ; Rentrer groupés et remonter sur le bateau selon l’organisation prévue ; Rester attentif aux autres plongeur après le retour. Vérifications régulières : Ses propres paramètres ; Que personne ne dépasse la profondeur maxi autorisée ou précisée par le DP ; La consommation des autres plongeurs de la palanquée ; Le cap à suivre si orientation aux instruments. Communication : A bon escient tant dans les interrogations que dans les émissions d’information ; ferme dans les décisions : respect des consignes, retour, remontée, procédure de décompression ; Sortie du parachute de palier si pas au mouillage ; Signe OK au bateau à la sortie ; Communiquer vos paramètres au DP ; Debriefing : bilan, observations, remarques ; Signaler tout incident, tout symptôme potentiellement inquiétant. Adaptation : Partir face au courant pour le trajet aller ; Ecourter la plongée si besoin : trop fort courant, consommation excessive, froid ; Réaliser les procédures adaptées en cas de perte de palanquée, de remontée rapide ou de palier interrompu ;
Sans instrument Aux instruments L’Orientation Sans instrument Aux instruments En tant que plongeur autonome, vous devez savoir vous orienter (avec ou sans instrument) pour suivre l’itinéraire convenu, voir les points d’intérêt, et revenir à l’endroit prévu, et ce en sécurité, c’est à dire avec suffisamment d’air et en ayant réussi la décompression nécessaire.
L’orientation sans instrument Commence en surface : Briefing (+ schéma): parcours, direction, profondeur, points remarquables. Traitement de l’info : A-t-on compris la même chose ? Poser des questions. Prise de repères / parcours : côte – soleil ; orientation du bateau.
L’orientation sans instrument A l’immersion : Prise de repères : Observer le bateau : couleur, échelle ; Profondeur du mouillage ; Relief : sable ; pente; éboulis … Pendant le parcours : Se retourner pour observer le relief visible pendant le trajet de retour. Décider du retour : Stock d’air nécessaire ? Déco nécessaire ? Combien ?
L’orientation avec instrument 1/4 Est complémentaire de l’orientation sans instrument. Permet de suivre un cap ; de changer de cap, quand absence de repère manque de visibilité ; configuration du fond (sable …) Commence en surface : Prise de cap.
L’orientation avec instrument 2/4 + - Notion de cap : Nord : 0 – 360° Est : 90° Sud : 180° Ouest : 270° Si aller au cap 45 Retour au cap 225 Si aller au cap 320 Retour au cap 140
L’orientation avec instrument 3/4 Les outils : La boussole : Rose des vents fixe ; Aiguille orientée au nord. Le compas : Rose des vents et aiguille Nord solidarisées ; 1 ligne de foi axe de déplacement 1 couronne mobile : ‖ = Nord. Le compas électronique : le cap suivi.
L’orientation avec instrument 4/4 Utilisation : En surface : Position à plat ou au poignet ; Viser le cap avec la ligne de foi ; Repère ‖ sur le Nord. Au fond : A plat, dans l’axe du corps ; Repère sur le Nord, suivre la ligne de foi ; Au retour, faire coïncider ‖ avec Sud et suivre la ligne de foi Cas de lecture dans fenêtre : Lecture directe du cap ; Au retour +/- 180°. PRATIQUE En cas de courant de travers : Prendre le cap ; Choisir un point remarquable ; Se diriger sur ce point, puis recommencer en 1.
BONNE PLONGEE AVEC LE NCB