LA VIOLENCE CONTRE LA FEMME LA VIOLENCE CONTRE LES ENFANTS DEFINITION ETYMOLOGIE TYPOLOGIE DE VIOLENCE LA VIOLENCE CONTRE LA FEMME LA VIOLENCE CONTRE LES ENFANTS LES FORMES DE VIOLENCE ENVERS LES ENFANTS
La violence est l’utilisation de force physique ou psychologique pour contraindre, dominer, causer des dommages ou la mort. Elle implique des coups, des blessures, de la souffrance. Pour la philosophe Blandine Kriegel, la violence est « la force déréglée qui porte atteinte à l’intégrité physique ou psychique pour mettre en cause dans un but de domination ou de destruction l’humanité de l’individu. » La violence est ainsi souvent opposée à un usage contrôlé, légitime et mesuré de la force. Définition
Le mot violence vient du latin vis, qui désigne l'emploi de la force sans égard à la légitimité de son usage. La violence dans les sociétés primitives Dans les sociétés primitives la violence ne faisait qu’un avec la proximité du dieu Aujourd’hui, ce dieu n’apparaît plus, et la violence n’a plus d’exutoire, elle est privée de boucs émissaires (ces victimes divinisées) et condamnée à l’escalade. Hölderlin est le seul qui, au temps de Hegel et de Clausewitz, a compris le danger de cette proximité des hommes entre eux. Car le dieu qui se mêlait aux hommes, chez les Grecs, c’était le dieu de la réciprocité, des doubles mimétiques, de la folie contagieuse. Il s’appelait Dionysos (c’est lui sur qui Nietzsche avait parié). Ce nom est celui que les Grecs ont donné à l’effroi que leur causait la promiscuité divine. Étymologie
Typologies des violences Plusieurs types de violence sont distinguées. Leurs définitions - parfois contradictoires - varient selon les époques, les milieux, les lieux, les évolutions sociales, technologiques etc. Violence entre personnes : comportements de domination ou asservissement employant la force, physique (coups, viol, torture...), verbale et psychologiques (injures, injonctions paradoxales, harcèlement, privation de droits ou liberté, abus de position dominante...) ; Ces comportements peuvent être conscients ou non. Cette catégorie inclut la violence entre partenaires ou de parent à enfant, et différentes formes d'embrigadement ; Typologies des violences
Violence d'état : Les États pratiquent discrètement ou revendiquent selon la définition célèbre de Max Weber, un « monopole de la violence légitime », pour exécuter les décisions de justice, assurer l'ordre public, ou en cas de guerre ou risque de guerre (on tente alors de la légitimer par les doctrines de la « guerre juste »). Celle-ci peut dégénérer en terrorisme d'État ou d'autres formes de violence les plus extrêmes telles que le génocide ; Violence criminelle : Le crime, spontané ou organisé, peut avoir des causes sociales, économiques, ou psychologiques (schizophrénie, etc.). Cette forme de violence est selon certains auteurs l'envers d'une violence étatique et/ou symbolique. Violence politique : La violence politique regroupe tous les actes violents que leurs auteurs légitiment au nom d'un objectif politique (révolution, résistance à l'oppression, droit à l'insurrection, tyrannicide, « juste cause »). Certaines formes de réponses violentes mais proportionnées (et de résistance ou servant le rétablissement de l' état de droit), quand d'autres solutions ne sont plus possibles sont couramment admise, par la morale et le droit et selon la doctrine des droits de l'homme ; en cas de légitime défense par exemple, ou d'état de nécessité, en cas de résistance à l'oppression d'une tyrannie.
Violence naturelle : C'est la violence des forces de la nature ; des tempêtes, inondations tremblements de terre, incendies de forêt, tsunamis et autres catastrophes naturelles C'est parfois la violence que nous percevons du monde animal (instinct de chasse, rituels de dominance etc). Pour le philosophe Jean- François Malherbe on ne pourrait à proprement parler de violence dans ces cas-là: Violence économique : En droit civil, la violence économique est une hypothèse récente de vice du consentement, justifiant d'annuler les contrats dont la conclusion reposait sur ce vice. Elle est admise dans certaines limites par les tribunaux. Elle est maintenant considérée par certains juristes comme une nouvelle forme du "vice traditionnel de la violence". En France, la 1re chambre civile de la Cour de cassation, dans un arrêt du 3 avril 2002, et sur le fondement de l'article 1112 du Code civil, a ainsi jugé que « l'exploitation abusive d'une situation de dépendance économique, faite pour tirer profit de la crainte d'un mal menaçant directement les intérêts légitimes de la personne, peut vicier de violence son consentement».
Violence contre la femme . La violence à l égard des femmes désigne tout acte de violence dirigé contre la femme. Un acte qui cause à la femme des souffrances physiques sexuelles ou psychologiques. La violence physique est le fait de : Agresser une femme et la blesser Gifler une femme La frapper par un objet Lui donner des coups de poings .etc. .. La violence psychologique c’est de : Menacer une femme Menacer de la lui enlever les enfants Lui interdire de visiter ses parents L’empêcher de visiter un docteur L’insulter L’humilier par des signes.etc... Violence contre la femme .
Les conséquences de la violence envers les femmes La conséquence est néfaste sur sa psychologie et sur son physique. Une femme violée peut souffrir de grâves séquelles qui peuvent rester a vie. ellepeut souffrir de troubles affectifs. Les victimes risquent de souffrir de la honte et le déshonneur. Les traces de la violence sur le corps peuvent coûter à la femme un traitement long et coûteux. Solution : Pour éviter la violence contre la femme il faut : lancer un appel aux femmes et aux hommes afin qu’ils mènent le combat destiné a mettre fin à la violence contre les femmes. demander aux gouvernements et à la société civile de s’engager dans une large compagne de sensibilisation afin que tous soient responsables et combattent ce crime social. punir sévèrement tous les actes de violence ou tentative de violence. enfin disons tous halte à la violence contre les femmes. les femmes sont nos mamans ,nos sœurs c’est la moitié de la société.
Violence contre les enfants. Il est difficile de donner une définition universelle de l'enfance maltraitée et négligée. Ce qui est perçu comme de l'abus par certains est considéré comme normal et acceptable par d'autres. La plupart des spécialistes de la protection de l'enfance, toutefois, s'entendent sur une définition commune de la violence envers les enfants. Il s'agit de mauvais traitements infligés à un enfant ou de négligence des besoins liés au développement de ce dernier par un parent, un tuteur ou une personne qui en prend soin, entraînant ainsi ou pouvant entraîner des blessures ou des effets néfastes sur les plans affectif ou psychologique. Pour simplifier les choses, l'expression violence envers les enfants sera utilisée dans cette brochure pour désigner toutes les formes de violence et de négligence envers les enfants. Violence contre les enfants.
Les formes de violence envers les enfants Il importe de signaler que ces distinctions sont souvent artificielles, puisque différentes formes de violence coexistent et qu'une forme n'exclut pas nécessairement les autres. La violence physique désigne le fait de frapper ou de battre un enfant, notamment de l'intoxiquer, le brûler, lui infliger des coups, lui donner des coups de pied, le mordre, le secouer, le lancer à terre, l'étrangler, ou exercer toute force ou forme de contrainte contre lui. On invoque souvent la discipline pour justifier la violence physique. Les recherches indiquent cependant que la discipline physique n'est pas une façon efficace d'exercer une influence favorable sur le comportement de l'enfant . De plus, l'emploi de la force physique comme méthode de discipline peut dégénérer en coups beaucoup plus violents . La négligence peut se définir comme un manquement au devoir de satisfaire aux besoins physiques et psychologiques fondamentaux d'un enfant. Il est souvent difficile de définir et de détecter la négligence. On pourrait citer comme exemples de négligence le fait de ne pas nourrir, vêtir ou loger convenablement un enfant; d'ignorer systématiquement ses besoins et ses problèmes, ou de ne pas lui offrir une surveillance adaptée à son niveau de développement. La négligence peut avoir, sur les enfants, plus d'effets dévastateurs que d'autres formes de mauvais traitement, parce qu'elle n'est pas détectée, dans bien des cas, et qu'elle fait partie du mode d'éducation des enfants . Les formes de violence envers les enfants
La violence psychologique désigne généralement des actions ou des omissions qui, selon les normes en vigueur dans une collectivité et du point de vue des spécialistes, pourraient avoir des effets psychologiques néfastes. Comme la négligence, la violence psychologique est difficile à définir et à détecter. Il ne s'agit pas d'un phénomène isolé, mais d'une forme de violence répétée et soutenue. Le rejet, l'humiliation, l'intimidation, l'isolement, la corruption, l'exploitation et le retrait de l'affection sont assimilés à des formes de violence psychologique. L'exposition à la violence familiale survient quand l'enfant, directement ou indirectement, est témoin de la violence en milieu familial. L'enfant peut être physiquement présent et observer la violence, ou se trouver dans une autre pièce d'où il peut entendre les échanges violents. Ou encore, il peut, sans avoir observé ou entendu quoi que ce soit, constater les traces laissées par la violence, comme les meubles endommagés ou les contusions présentées par la victime. La majorité des enfants qui sont témoins de violence familiale assistent à l'agression commise contre l'un de leurs parents, le plus souvent, leur mère. Il arrive aussi que la victime soit un frère ou une sœur, ou un autre membre de la famille.