Les aventures de Clémentine Au pays de l’iniquité salariale

I l était une fois une femme nommée Clémentine qui rêvait de voir du pays. Elle partit donc pour le Nouveau-Brunswick, contrée lointaine et obscure pour y chercher du travail.

Arrivée là-bas, elle rencontra Shawn, un Néo- Brunswickois. En bon hôte, Shawn offrit à Clémentine de lui faire rencontrer des travailleuses. Clémentine accepta.

Shawn emmena tout d’abord Clémentine voir une entreprise locale.

Elle y rencontra le personnel. Clémentine engagea la conversation avec une secrétaire, Bettina.

Clémentine apprit que Bettina ne gagnait que 13,02$ l’heure, alors que le concierge gagnait 15,33$. Clémentine fut scandalisée.

- Mais pourquoi est-ce ainsi Shawn ? C’est injuste ! s’exclama Clémentine. - Ça doit être parce que c’est un emploi de femme. C’est plus facile, répondit Shawn.

- Quoi?! Mais les secrétaires doivent faire plus d’études, et ont plus de responsabilités! remarqua Clémentine.

Puisque Clémentine aimait beaucoup les enfants, Shawn l’emmena ensuite dans une garderie.

Clémentine fit la connaissance de Suzanne, une éducatrice à l’enfance. - Dans mon pays, c’est un emploi très valorisé puisque les éducatrices forment les futurs citoyens. Ici aussi? demanda Clémentine.

- En fait, je ne gagne que 8,20$ de l’heure. - C’est incroyable ! Comment arrives-tu à vivre avec aussi peu ? - Ce n’est pas facile… Je pense rejoindre mon ami. Il fait 16,24$ l’heure comme commis à la Société des alcools. La majorité sont des hommes, alors ça paye mieux !

- Shawn, pourquoi ces femmes sont- elles sous-payées ? questionna Clémentine. - Je ne sais pas… Mais elles pourraient choisir un emploi plus payant. - Et qui s’occupera des enfants si les éducatrices quittent leur poste?

Par la suite, Shawn emmena Clémentine dans un hôpital.

Clémentine rencontra Rolande, une préposée aux services aux malades. - Rolande, tu as l’air fatiguée ! s’inquiéta Clémentine.

- Je le suis. Je travaille tout le temps pour supporter ma famille. Je ne gagne que 15,68$ l’heure, expliqua Rolande. - J’aurais dû devenir peintre, ils font 18,68$ l’heure ici...

- Shawn, étais-tu au courant de cette injustice ? demanda Clémentine. - Ben, oui…Mais, la plupart des femmes ne sont pas les gagne-pain. Elles apportent un deuxième salaire.

- Mais ça leur coûte aussi cher pour vivre ! répondit Clémentine. Et puis, certaines femmes vivent seules ou élèvent une famille monoparentale!

Jugeant qu’elle en avait assez vu, Clémentine retourna dans son pays natal peu après.

- C’est vraiment dommage que les femmes du Nouveau- Brunswick gagnent si peu. J’aurais peut-être aimé vivre ici …

La morale de cette histoire… Un emploi de femme mérite le même salaire qu’un emploi d’homme de même valeur chez le même employeur. Le Nouveau-Brunswick a besoin d’une loi sur l’équité salariale.

Si vous envoyez ce diaporama à 10 personnes, vous sensibiliserez votre entourage! Si vous l’envoyez à votre député ou députée, vous augmenterez les chances d’avoir une loi sur l’équité salariale d’ici un an! Si vous ne l’envoyez pas, vous maintenez une injustice!

Réalisé par la Coalition pour l’équité salariale du Nouveau-Brunswick (aussi disponible en anglais)