Les pôles de compétitivité en Rhône-Alpes HBB- mai 2006
Qu’est-ce qu’un pôle de compétitivité ? Coopération entre les industriels, les centres de recherche et de formation Le cœur : projets de recherche et développement collaboratifs Correspond à ce qui existe déjà à l’étranger En cohérence avec les outils existants : SPL, politiques sectorielles, clusters, … Mise en œuvre de moyens de financements nouveaux Appel d’offres de la DATAR fin 2004, résultats le 12 juillet 2005. « Un pôle de compétitivité se définit comme la combinaison, sur un espace géographique donné, d’ industries, de centres de formation, et d’ unités de recherche publiques et privées, engagés dans une démarche partenariale destinée à dégager des synergies autour de projets R&D communs au caractère innovant. » Les projets sont là pour créer de nouveaux produits pour les marchés de demain au niveau mondial et surtout des emplois de qualité en France. Le but n’est pas l’innovation pour l’innovation mais l’innovation pour l’emploi. Si le cœur est constitué par les projets technologiques, le pôle a vocation à engendrer d’autres actions: développement à l’international, augmenter les capacités des PME, formation, … En faveur des PME a par exemple été crée le forum du financement de l’innovation et de la compétitivité dont le premier a eu lieu le 7 mars à Lyon, le suivant à Marseille la semaine dernière et le troisième à Grenoble le 1er juin. Le but étant de faire se rencontrer investisseurs et PME innovantes. Financements nouveaux : ANR, AII, FCE HBB- mai 2006
(dont Clusters Eurêka, pôles de compétitivité, etc.) Articulation des principaux acteurs du soutien à la R&D industrielle Taille des projets Agence pour l’Innovation Industrielle (AII) Crolles II Vers l’innovation et le marché Vers la recherche fondamentale Ministère de l’Industrie : Fonds de Compétitivité des Entreprises (FCE) (dont Clusters Eurêka, pôles de compétitivité, etc.) La relative complexité permet de soutenir des projets de nature différents puisqu’un projet d’un laboratoire n’a pas besoin des mêmes financements que celui d’un PME. Cette complexité est notamment gérée par la commission des financeurs. Agence Nationale de la Recherche ( ANR) Appels à projets R R I T ANVAR Implication croissante des labos publics Recherche non coopérative Recherche coopérative Public - Privé Recherche publique HBB- mai 2006
Un succès en Rhône-Alpes 19 candidatures, 16 labellisés dont 11 comme chef de file. Pôles mondiaux : Minalogic et Lyon Biopole Pôle à vocation mondiale:Chimie Environnement 12 pôles L’appel d’offre a été un grand succès en Rhône-Alpes. D’abord par l’engouement que cela a suscité: 19 réponses ! Cela témoigne bien de la vigueur de notre tissu industriel, de nos centres de recherche et des centres de formation. Les résultats ont été à la hauteur de l’effort dégagé puisque 16 pôles ont été labellisés, dont 10 comme chef de file, c’est-à-dire pour lesquels, notre région est au cœur du processus et que le Préfet de Rhône-Alpes pilote la mise en place. Même si vous les connaissez tous, nous allons brièvement les lister. HBB- mai 2006
Des moyens importants mis en place Au global : 1,5 Mds € sur 3 ans En Rhône-Alpes Pour 2005 : 78 M€ de la part de l’Etat (animation, ANR, FCE) Mai 2006 : 29M€ de FCE 15 mai 2006 : clôture du 2° appel à projets FCE Au fil de l’eau : Oséo, AII Il n’y a pas d’enveloppe par pôle ou par région pré-affectée, la sélection se fait projet par projet. En 2005, sur le FCE, ce sont 6 projets de 4 pôles différents qui ont été soutenus pour 14.4M€ HBB- mai 2006
Coopération Etat-collectivités locales Implication indispensable des collectivités locales Montage des projets Connaissance du milieu Soutien à l’animation Soutien aux projets Cohérence des actions Clusters Politiques sectorielles SPL L’Etat s’investit dans cette démarche, mais il a besoin de tout le concours des collectivités locales: conseil régional, conseils généraux, communautés de communes et communes concernés. Ils apporteront leur connaissance du tissu industriel, des réseaux, des centres de recherche et de formation. Ils participeront aux soutien de l’animation (recrutement de permanents, séminaires, colloques internationaux, actions collectives, …) financièrement ou par des apports en nature (moyens humains, locaux, …) Ils soutiendront aussi les projets de R&D proprement dits. L’Etat et les collectivités doivent mettre en cohérence leurs actions. Il existe déjà des programmes de coopération entre les entreprises qui ont différents noms en Rhône-Alpes: clusters, politiques sectorielles ou SPL. Il faut absolument les faire travailler ensemble. Les acteurs et notamment les entreprises ne comprendraient pas et ne nous pardonneraient pas une concurrence stérile entre ces outils. C’est bien par le rapprochement des efforts et la mutualisation que nous pourrons mieux utiliser les fonds publics. Les pôles ne sont pas appelés à remplacer toutes les démarches, mais ils s’inscrivent dans un tissu de réseaux déjà existants. Ainsi les services de l’Etat collaborent avec les services du conseil régional pour définir la meilleure possibilité. Cela se fera au cas par cas, selon le degré d’avancement respectif des pôles et des clusters certains existants déjà et d’autres étant à l’état de projets. Je pense particulièrement au cluster Automotive et au pôle Lyon Urban Trucks and Bus, au pôle ENERDDIS et au cluster énergies renouvelables en devenir, à la Plasturgie où il existe déjà un contrat sectoriel, Loisirs numériques où le conseil régional a déjà beaucoup investi, Sports et loisirs qui rejoint la politique de l’industrie de la neige et le futur cluster … Je suis convaincu que nous trouverons un équilibre, qui pourra aller de la fusion au partenariat selon les cas, mais qui bénéficiera à tous. HBB- mai 2006