Lavantage comparatif et la productivité de travail Les raisons de léchange international : - Economie déchelle - Coût de fabrication But : - Comprendre comment des différences entre pays donnent lieu à léchange - Pourquoi léchange bénéficie à chaque pays I. Production, prix relatif et spécialisation A. Les hypothèses dune économie à un facteur - un Etat - un facteur de production - deux biens sont produits - une seule technologie synthétisée dans la productivité de w pour chacune des activités : cette technologie est exprimée par le besoin unitaire de travail, c-à-d, le nombre dheure de travail recquise pour produire un kg de tomate ou de blé. Elle est exprimée par : a LB : besoin unitaire de travail pour produire un 1 kg de blé a LT : besoin unitaire de travail pour produire un 1 kg de tomate - Profit est nul - Ressource totale dune économie au travail (L) est limité coût doppor de B en terme de T = a LB / a LT
A.Les possibilités de production : Q B : la quantité de blé Q T : la quantité de tomate Les productions de blé et de tomate sont mesurées respectivement par - a LB. Q B - a LT. Q T Comme ces productions sont contraintes par la ressource de travail qui est limitée, les possibilités de production sont décrites ainsi : a LB. Q B + a LT. Q T < L Représentation graphique de la production QB L/ a LB L/ a LT QT
Le coût dopportunité est le nbre de quantité de bien auquel une économie doit renoncer en vue de produire une quantité supplémentaire dun autre bien. Ex : Soit le tableau suivant représentant le nombre de besoin unitaire du travail pour produire 1kg de blé et 1 kg de tomate Calculer le coût de blé en terme de tomate ? pays Blé a LB A 3 Tomate a LT 6
Le coût dopp de blé en terme de tomate est de : a LB/ a LT = 3/6 = 0,5 Pour produire 1 kg de blé, il doit renoncer à ½ kg de tomate 1kg de tomate, il doit renoncer à 2 Kg de blé B. Prix relatifs et loffre La détermination de la quantité produite. La frontière de production illustre les différentes combinaisons quune économie peut produire.. Loffre est déterminée par les MVT des travailleurs qui dépend des prix relatifs des deux biens. Dans une économie de concurrence pure et parfaite Max (Q) a l. Q = L Par conséquent : QB = f(L) QT = f(L) c-à-d des mvt des travailleurs vers lun ou lautre secteur
Si lon suppose P B et P T le prix de blé et de tomate ; a LB, le nbre dheures pour produire une unité de blé w B : la valeur dune unité de blé quun oeuvrier peut produire On alors a : a LB. W B = P B On peut lécrire encore : W B = P B/ a LB Idem pour la valeur dune unité de tomate W T = P T/ a LT Doù, si P B/ a LB > P T/ a LT on aura : WB > WT Comme chaque oeuvrier souhaite recevoir un w plus élevé, il va se spécialiser dans la production de blé puisque P B/ P T> a LB / a LT.
Axiome 1 : Léconomie se spécialise dans la production dun bien si le prix relatif de ce bien est supérieur à son coût dopportunité En absence du commerce international, le pays produit pour lui-même les 2 biens si le prix relatif = coût dopp c-à-d si P B/ P T = a LB / a LT
II. Les échanges dans un monde à un facteur A.Hypothèses - 2 pays (A et B) - un seul facteur de production. L : ressource de W dans le pays A. L : ressource de W dans le pays B - production de 2 biens (blé et tomate) - La productivité du travail exprimée par besoin unitaire du travail, c-à-dire nombre dheures de travail recquises pour produire un 1kg de blé ou un 1kg de tomate, est mesurée par :. aLB, aLT pour le pays A. (aLB)*, (aLT)* pour le pays B - aLB/aLT < (aLB)*/(aLT)* (c-à-d le rapport de besoin unitaire de travail de blé/ au tomate est plus bas dans A que dans B
Les fonctions de production des deux pays peuvent être exprimées ainsi : a LB. Q B + a LT. Q T < L ( a LB)*. ( Q B)* + ( a LT)*. ( Q T)* < (L)* Comme par hypothèse on a : aLB/aLT < (aLB)*/(aLT)* On peut dire que la productivité relative de A est plus élevée en blé quen tomate. Et par conséquent, le pays A à un avantage comparatif dans la production de blé. On peut donc écrire : Q B <L/ a LB En présence déchange si le prix relatif de blé dans le pays A> prix relatif de blé dans le pays B, il est bénéfique pour A dexporter du blé et dimporter de Tomates jusquà ce que : aLB/aLT = (aLB)*/(aLT)*
B. Ouverture des échanges et prix relatif - Px est fonction de lO et D. - Dans le cas des avantages comparatifs, lanalyse se fait sur lO et D relatives du blé/tomate (a LB /a LT et ( a LB )*/(a LT )*) Comme (a LB /a LT < ( a LB )*/(a LT )*, on a : Le pays A se spécialise. Il produit QB <L/ aLB Le pays B se spécialise. Il produit (QT)* <L*/ (aLT)* Donc, pour tout niveau de prix relatif du blé entre aLB/aLT et (aLB)*/(aLT)* loffre relatif est L/ aLB / L*/ (aLT)* =1 et le prix relatif est compris entre a LB /a LT < PB/PT < ( a LB )*/(a LT )* Si a LB /a LT = PB/PT alors a LB /a LT = 1 (pays A neutre)
Graphiquement, on peut présenter ainsi : PB/PT (aLB)*/(aLT)* O relative aLB/aLT D relative 0 L/aLB/L*/aLT*= 1 QB+QB*/QT+QT*
C. Les gains de léchange Lorsque A et B ont des productivité de travail différentes, chacune des pays va se spécialiser dans des productions différentes qui va se traduire par des gains de léchange. - Les gains indirects. En présence déchange, a LB /a LT < PB/PT < ( a LB )*/(a LT )* Comme par hypothèse a LB /a LT < PB/PT on a pour A : 1/a LT < PB/PT. 1/ a LB pour B : 1/( a LB)* < PT/PB. 1/( a LT)* Si PB/PT = 1 alors : 1/ a LB séchangera contre 1/( a LT)* A maximise sa consommation de T en passant par léchange de b contre T
- Les gains indirects