Observatoire de la petite entreprise Comment les Banques Populaires soutiennent le développement des TPE ? par Olivier KLEIN Directeur général Banque commerciale et Assurance de BPCE
Deux évolutions majeures dans le contexte actuel Mono-bancarisation de la relation Un seul banquier, mais un partenaire de confiance Recentrage des préoccupations vers la gestion de l’entreprise Le banquier disparait dans les préoccupations principales des dirigeants de TPE Source : Etude CSA – Pépites (TPE) 2011 - 2012
De la multi-bancarisation vers la mono-bancarisation A titre professionnel… 89 % ont une seule banque à titre professionnel contre 85 % en 2009 11 % en ont plusieurs contre 15 % en 2009 … comme à titre privé 78 % ont une seule banque à titre personnel contre 73 % en 2009 22 % en ont plusieurs contre 27 % en 2009 Une relation unique avec leur banque, synonyme d’exigence Dans 53 % des cas, une banque unique pour traiter toutes les affaires privées et professionnelles (49 % en 2009) Tendance renforcée sur les TPE de création récente avec 96 % en 2011 (contre 87 % en 2009) Source : Etude CSA – Pépites (TPE) 2011 - 2012 La mono-bancarisation progresse, tant à titre personnel que professionnel: Total mixité bancaire au moins partielle entre les domaines professionnel et personnel 76% Dont banque unique : 56% Total séparation complète entre les domaines professionnel et personnel : 24% Mono-bancarisation remarquée chez les PEPITES en création récente 96% contre 87% en 2009 La banque s’avère un acteur incontournable dans l’accompagnement de projets car la nécessité d’un financement est souvent rattachée à l’accomplissement de ceux-ci Pour une part des interviewés, la banque est légitime en matière d’accompagnement et le modèle régional est plébiscité: L’accompagnement fait partie intégrante de son métier La banque pourra jouer son rôle financier (prêt…), mais aussi conseiller, par exemple dans le cadre d'une création d'entreprise Un modèle en région est jugé comme plus efficient. La banque premier vecteur d’aide cité après les membres de la famille pour les entrepreneurs Les banques régionales sont mieux placées pour accompagner les projets d’entreprises pour 54% des entrepreneurs (vs 16% pour les banques nationales) Source Enquête CSA / mai 2011 / la vitalité individuelle dans la société d’aujourd’hui Etre le banquier principal implique un niveau d’exigence élevé : Accompagnement, expertise, satisfaction client Compréhension de la diversité des métiers, compétence des collaborateurs sur la double relation
Des préoccupations prioritaires centrées sur la gestion Développer l’affaire : 72 % en 2011 (69 % en 2009) Faire rentrer l’argent : 66 % en 2011 (69 % en 2009) Gérer la trésorerie : 49 % en 2011 (52 % en 2009) Améliorer la gestion : 42 % en 2011 (40 % en 2009) La crise est passée par la. Elle a remis au cœur des priorités des chefs d’entreprises la nécessité de développer et sécuriser leurs CA Faire rentrer plus rapidement l’argent est davantage une préoccupation pour: Les entreprises de l’artisanat (86%) Les entreprises de 7 à 10 actifs (91%) Les dirigeants âgés de moins de 35 ans (92%)… Gérer la trésorerie est plus prioritaire dans: L’artisanat (55%) Dont l’artisanat alimentaire (70%) Les petites entreprises industrielles (63%) Les entreprises de commerce (59%) Dont le commerce de détail non alimentaire (60%) Source : Etude CSA – Pépites (TPE) 2011 - 2012
La Banque doit donc fortement s’impliquer…. Qualité de la relation et connaissance du client Proximité tant géographique que métier …. Les Banques Populaires régionales ont ces atouts Décision en région Appui des professionnels (SOCAMA) Une progression de 5,2 % d’encours de crédits d’équipements (+3,6 milliards d’euros) Chiffres SOCAMA Aujourd’hui c’est au total plus de 30 000 prêts que les SOCAMA garantissent chaque année pour un montant total de près de 900 millions d’euros. Dans le cadre de ces accords avec le FEI, la SOCAMA a apporté sa garantie à plus de 100 000 prêts réalisés par les Banques Populaires pour un montant total de 2, 6 milliards d’euros dont : - 82 000 prêts d’équipement pour un montant total de 1.2 milliard d’euros - 18 000 prêts pour financer la transmission reprise d’entreprise pour un montant total de 1.4 milliard d’euros.