4.Que nous apprend la crise ouverte en 2008 sur les politiques économiques ? 4.1La monnaie dans la crise : « Money matters » 4.1.1Les politiques monétaires.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Approche macroprudentielle à la réglementation du système financier
Advertisements

2.Les outils de la politique conjoncturelle 2.1La politique budgétaire 2.1.1Le principe du multiplicateur 2.1.2Les multiplicateurs 2.1.3Dautres principes.
Ch.9 - les débats de politique économique - Diapo 2
Ch. 4 - Les strategies de développement - Diapo 4
LA PERIODE CONTEMPORAINE : DU SMI AU SFI ?
4.Que nous apprend la crise ouverte en 2008 sur les politiques économiques ? 4.1La monnaie dans la crise : « Money matters » 4.1.1Les politiques monétaires.
4.Que nous apprend la crise ouverte en 2008 sur les politiques économiques ? 4.1La monnaie dans la crise : « Money matters » 4.1.1Les politiques monétaires.
Impact de la crise sur l’économie marocaine et réponse des autorités
Risques et dynamiques de la conjoncture actuelle
La politique macroéconomique Antoine dAutume (PSE-Paris 1) Plan Annuel de Formation Versailles 28 mars 2013.
LA CRISE FINANCIERE INTERNATIONALE
THEME 7 : Intégration européenne et Politiques économiques & sociales. ElémentsEléments de base sur la construction européenne. A- LUEM à la recherche.
ECONOMIE INTERNATIONALE Cécile COUHARDE
SORTIE DE CRISE ? Est-ce vraiment le cas ? Où en est-on et où va-t-on ? Apex 17, bd Poissonnière Paris Tél
Ch. 8 - Les politiques économiques keynesiennes - Diapo Les politiques conjoncturelles nationales 3.1Réguler le cycle 3.2Les particularités nationales.
Ch. 7 - Les déséquilibres économiques - diapo 6
Qu’entend-on par monnaie la masse monétaire et sa mesure
Les actions de la BCE face à la crise
Politique économique et rôle des anticipations
LES CRISES FINANCIÈRES ET BANCAIRES :
LUNION UROPÉENNE. P ROBLÉMATIQUE : Dans quelles mesures lUnion Européenne permet-elle de sortir de la crise ?
Les politiques conjoncturelles
La crise Economique.
Une Illustration : US vs CHINA
Faut-il réduire la dette publique?
10 QUESTIONS AUTOUR DE LA CRISE DE LA DETTE DANS LA ZONE EURO.
La régulation de l’activité économique
Chapitre 13: la politique économique
La politique monétaire
Note : les critères sont endogènes Le fait de former une union monétaire peut amener les critères à être satisfaits avec le temps Si les USA navaient pas.
Macroéconomie financière Ecole centrale de Marseille Année 2011 – 2012
4.Que nous apprend la crise ouverte en 2008 sur les politiques économiques ? 4.1La monnaie dans la crise : « Money matters » 4.1.1Les politiques monétaires.
Relance économique dans la LF 2014
Chapitre 14: la politique conjoncturelle de croissance
Séance 1: Les grands traits de la mutation financière
MAcroéconomie Notions et objectifs macroéconomiques.
COPYRIGHT - ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES DÉCEMBRE 1997
Copyright - École des Hautes Études Commerciales Janvier 1998
La politique monétaire
Ch.6 - Les fonctions macroéconomiques - Diapo 3
Ch. 4 - Les modèles macroéconomiques de la synthèse - Diapo 2
a. De quoi se compose la masse monétaire ?
Ch.8 - Les déséquilibres majeurs - Diapo 2
LES DESEQUILIBRES MAJEURS : INFLATION ET CHOMAGE
Les origines du système de la convertibilité en Argentine
COORDINATION AU NIVEAU MACROÉCONOMIQUE
1 Perspectives économiques Carlos Leitao Valeurs mobilières Banque Laurentienne
Gestion de l ’offre de monnaie: politique monétaire
3.La crise des subprime : nouveautés ou réactualisation des débats en matière de politique conjoncturelle ? 3.1Le retour des problématiques keynésiennes.
Ch. 2 - Macroeco de Keynes et ses prolongements - diapo2
Crise économique Ses causes, ses ravages et son évolution.
Ch.9 - Les crises financieres - Diapo 2
Ecole Centrale Marseille Cours de macro-finance N°3
1.La remise en cause du modèle keynésien 1.1Le « réglage fin » de la conjoncture 1.2Les outils de la politique conjoncturelle 1.3Limites et remise en cause.
La politique monétaire
La politique monétaire de la BCE La BCE peut-elle relancer la croissance économique ? Pauline Agorreta et Stessy Martin 1ES1, Lycée Grand Air, Arcachon.
Ch. 7 - Marché des facteurs de production - Diapo 2
Ch L'etat social - diapo 3 2. LE DEVELOPPEMENT DE L’ETAT SOCIAL ET LES DEBATS AUTOUR DE SES DIFFICULTES 2. 1 La construction de l’Etat social 2.
Les canaux de politique monétaire en zone euro (1/6) ❖ La politique monétaire peut influencer l’économie essentiellement au travers de 3 canaux de transmission.
Perspectives Economiques Philippe WAECHTER Directeur de la Recherche Economique Compte ou
1  Question de l’impact de l’intervention de l’Etat sur un marché de concurrence pure et parfaite 1 er cas de figure : l’Etat décide de fixer un prix.
Offre Globale – Demande Globale
Les déséquilibres macroéconomiques Inflation et déflation
Chapitre 8 LES DESEQUILIBRES MAJEURS : INFLATION ET CHOMAGE Ch.8 - Les déséquilibres majeurs - Diapo 11.
La crise des « subprimes »
Les déséquilibres macroéconomiques Les crises financières
Les déséquilibres macroéconomiques Les crises financières
Economie 1A 2015 Dominique Henriet Economie, Dominique Henriet Principes généraux Analyse de la croissance et des mouvements conjoncturels Sur des grandeurs.
Ch.11 - Les politiques conjoncturelles - diapo 4
Transcription de la présentation:

4.Que nous apprend la crise ouverte en 2008 sur les politiques économiques ? 4.1La monnaie dans la crise : « Money matters » 4.1.1Les politiques monétaires expansionnistes : cause des difficultés ou réponse nécessaire ? 4.1.2Laffirmation des politiques non conventionnelles 4.2Les politiques budgétaires : efficaces ou dangereuses ? 4.2.1Relance et/ou stabilisateurs automatiques ? 4.2.2Le débat sur la valeur des multiplicateurs 4.3La crise des dettes publiques européennes 4.3.1Les manifestations de la crise 4.3.2La conjugaison de crises nationales ? 4.3.3Un échec de leuro et de la construction européenne ? 4.3.4Quelles pistes de réponse ? 4.4Derrière la crise actuelle, crise sociale et mutations structurelles Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo 5 1

2 Rappel 1 er signes de la crise : été 2007 avec craintes sur la solvabilité des titres liés aux subprime + blocage du marché interbancaire Idée dune crise purement financière + centrée sur les USA Choc majeur : faillite de Lehman Brothers (septembre 2008) Crainte pour le fonctionnement du système + blocage activité économique mondiale Constat paradoxal : choc énorme mais reprise relativement rapide Printemps 2010 : émergence de la crise des dettes publiques en Europe

4.Que nous apprend la crise ouverte en 2008 sur les politiques économiques ? 4.1La monnaie dans la crise : « Money matters » 4.1.1Les politiques monétaires expansionnistes : cause des difficultés ou réponse nécessaire ? 4.1.2Laffirmation des politiques non conventionnelles 4.2Les politiques budgétaires : efficaces ou dangereuses ? 4.2.1Relance et/ou stabilisateurs automatiques ? 4.2.2Le débat sur la valeur des multiplicateurs 4.3La crise des dettes publiques européennes 4.3.1Les manifestations de la crise 4.3.2La conjugaison de crises nationales ? 4.3.3Un échec de leuro et de la construction européenne ? 4.3.4Quelles pistes de réponse ? 4.4Derrière la crise actuelle, crise sociale et mutations structurelles Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo 5 3

4 4. Que nous apprend la crise ouverte en 2008 sur les politiques économiques ? 4.1 La monnaie dans la crise : « money matters » 4.1.1Les politiques monétaires expansionnistes : cause des difficultés ou réponse nécessaire ? 1- Réaction très rapide des autorités monétaires au moment de lenclenchement de la dépression : forte baisse des taux dintérêts par les banques centrales

Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo 5 5 Politique permettent de limiter limpact de la crise mais question des marges de manoeuvre Priorité est lévitement denchaînements déflationnistes + recherche daction coordonnée

Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo Développement danalyses sur la responsabilité des politiques monétaires dans les spirales spéculatives des années 2000 La première vient de John Taylor lui-même, dans un article écrit à chaud, sitôt après avoir quitté ladministration pour retourner à lUniversité. La cause de la crise tient à lécart quAlan Greenspan a laissé se creuser entre la politique de taux et la règle de Taylor. Inquiet par les conséquences de léclatement de la bulle internet et des effets du 11 septembre, Alan Greenspan a créé une bulle de crédit en menant une politique monétaire beaucoup trop laxiste. Sil sen était tenu à la règle de Taylor, la crise aurait été évitée. Selon cette interprétation, il n'y aurait rien à changer à la conduite de la politique monétaire: il suffit de respecter la bonne règle. D. Cohen - commentaire au rapport du CAE sur le Central Banking Il est vrai que si lon se réfère à une règle de Taylor, les taux de la Fed se sont situés sensiblement en dessous des taux résultant de cette règle, entre 2001 et Mais la période était pour le moins particulière puisquelle venait après léclatement de la bulle Internet et les attentats de septembre A lépoque, bien des économistes sinquiétaient des risques de déflation : un terme que lon redécouvrait avec beaucoup dappréhension. Cela semblait nécessiter que lon saffranchisse dune règle qui ne peut être considérée comme optimale même en régime normal et à laquelle la Fed na jamais adhéré. Dans ce cas précis, la référence à la règle de Taylor ne peut certainement pas servir de pièce à conviction ou dindice de culpabilité.

Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo 5 7 (…) Il est évident que si la Fed avait cherché durant cette période à limiter la croissance du crédit et celle des prix de limmobilier (a fortiori les cours boursiers), elle aurait freiné lactivité au lieu de la relancer ; bref, elle aurait pris le risque de la déflation. (…) il faut souligner que la forte croissance de lendettement aux Etats-Unis à partir de la fin des années 90 a eu pour contrepartie des entrées de capitaux en provenance des pays émergents (Asie et pays producteurs de pétrole). Sans entrer dans le débat de savoir si ces mouvements sont le résultat de parités inadaptées (provoquant des excédents artificiels du commerce extérieur chinois, par exemple) ou de flux dépargne à la recherche de placements que leur pays dorigine ne pouvait leur offrir (du fait du sous-développement de leur système financier), il parait clair quils ont joué un rôle de stimulation de loffre de crédit. Cest notamment ainsi que lon explique la baisse des taux dintérêt réels à long terme depuis le début des années 2000 aux Etats-Unis et leur maintien à un faible niveau (autour de 2 %) jusquà aujourdhui. Or, la Fed avait relevé ses taux directeurs dès le début 2004, sans parvenir à entraîner la hausse des taux longs. Cette inertie avait dailleurs provoqué létonnement (ainsi que le dépit) dAlan Greenspan, ce qui prouve que cela nentrait pas dans les plans de la politique monétaire américaine. A lévidence, la détermination des taux longs aux Etats-Unis a échappé au contrôle de la Fed, durant cette période. Jean Paul Pollin – Revue de lOFCE

4.Que nous apprend la crise ouverte en 2008 sur les politiques économiques ? 4.1La monnaie dans la crise : « Money matters » 4.1.1Les politiques monétaires expansionnistes : cause des difficultés ou réponse nécessaire ? 4.1.2Laffirmation des politiques non conventionnelles 4.2Les politiques budgétaires : efficaces ou dangereuses ? 4.2.1Relance et/ou stabilisateurs automatiques ? 4.2.2Le débat sur la valeur des multiplicateurs 4.3La crise des dettes publiques européennes 4.3.1Les manifestations de la crise 4.3.2La conjugaison de crises nationales ? 4.3.3Un échec de leuro et de la construction européenne ? 4.3.4Quelles pistes de réponse ? 4.4Derrière la crise actuelle, crise sociale et mutations structurelles Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo 5 8

9 4. Que nous apprend la crise ouverte en 2008 sur les politiques économiques ? 4.1 La monnaie dans la crise : « money matters » 4.1.2Laffirmation des politiques non conventionnelles 1- Double constat Disparition des marges de manœuvre en matière de baisse des taux dintérêt : réflexion sur laction à long terme des ZIRP (conviction des agents) Blocage des canaux de transmission traditionnels Dimension structurelle : développement des innovations financières (question de lincertitude)

Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo 5 10 Dimension conjoncturelle : Blocage du crédit interbancaire (taux au jour le jour se déconnecte des taux directeurs) Inversion de la courbe des taux (primes de risque) Problème de confiance (baisse parallèle O et D de crédit) Banques privilégient la liquidité (dépôts overnight)

Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo 5 11

Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo 5 12 Les mesures non conventionnelles de politique monétaire – Focus Banque de France – avril 2009

Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo Lévolution des politiques « Quantitative Easing » (BoJ – 1997) Injection de liquidités dans le bilan des banques (financements à LT - LTRO, élargissement des collatéraux acceptés) Monétisation de certains acteurs (Etats) Action sur la courbe des taux (anticipations, opération « twist ») « Credit Easing » : financement direct de léconomie Résultat : gonflement de la base monétaire et du bilan des banques centrales

Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo 5 14 Bilan des banques centrales (en % du PIB)

Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo 5 15 Banque de France – Documents et débats – mai 2012

Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo 5 16 Questions : Efficacité du processus : question de lorigine du « credit crunch », question de la trappe à liquidité Risques : Pour léconomie : inflation (bulle de titres dEtat) Pour les banques centrales (accumulation de titres risqués) Conditions de sortie du processus : « tapering »

Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo De nouveaux enjeux pour les politiques La question de lobjectif dinflation O. Blanchard : nécessité de relever lobjectif dinflation afin de regagner des marges de manœuvre pour la politique monétaire Débat sur un objectif de taux ou de niveau des prix Lattention aux bulles Inflation aurait tendance à se déplacer des marchés des biens et services vers celui des actifs Prise en compte de lidentification de phénomènes de bulles avec interrogation sur la possibilité de prévenir leur formation

Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo 5 18 La régulation des déséquilibres financiers Place de lautorégulation marchande (Greenspan) Régulation microprudentielle (limiter la prise de risque des agents) ou macroprudentielle (stabilité vue comme un bien public avec régulation globale)

Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo 5 19 Question du caractère plus ou moins rigoureux de la régulation Interrogations sur la prise de risque (bonus, opérations sur compte propre) et sur laléa moral (« living wills ») Caractère procyclique de la régulation (renforcement capitaux en période de récession : Bâle 3 – Solvency 2)

4.Que nous apprend la crise ouverte en 2008 sur les politiques économiques ? 4.1La monnaie dans la crise : « Money matters » 4.1.1Les politiques monétaires expansionnistes : cause des difficultés ou réponse nécessaire ? 4.1.2Laffirmation des politiques non conventionnelles 4.2Les politiques budgétaires : efficaces ou dangereuses ? 4.2.1Relance et/ou stabilisateurs automatiques ? 4.2.2Le débat sur la valeur des multiplicateurs 4.3La crise des dettes publiques européennes 4.3.1Les manifestations de la crise 4.3.2La conjugaison de crises nationales ? 4.3.3Un échec de leuro et de la construction européenne ? 4.3.4Quelles pistes de réponse ? 4.4Derrière la crise actuelle, crise sociale et mutations structurelles Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo 5 20

Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo Que nous apprend la crise ouverte en 2008 sur les politiques économiques ? 4.2 Les politiques budgétaires : efficaces et/ou dangereuses» 4.2.1Relance et/ou stabilisateurs automatiques ? Constat : fort creusement des déficits publics à partir de 2008 Rappel : Essentiel du creusement est lié au jeu des stabilisateurs automatiques (poids relativement réduit des politiques de relance) Question à propos des politiques de relance budgétaires (3 T : timely, temporary, targeted) Action par la hausse des dépenses ou par la baisse des recettes ? Action sur loffre ou sur la demande ?

4.Que nous apprend la crise ouverte en 2008 sur les politiques économiques ? 4.1La monnaie dans la crise : « Money matters » 4.1.1Les politiques monétaires expansionnistes : cause des difficultés ou réponse nécessaire ? 4.1.2Laffirmation des politiques non conventionnelles 4.2Les politiques budgétaires : efficaces ou dangereuses ? 4.2.1Relance et/ou stabilisateurs automatiques ? 4.2.2Le débat sur la valeur des multiplicateurs 4.3La crise des dettes publiques européennes 4.3.1Les manifestations de la crise 4.3.2La conjugaison de crises nationales ? 4.3.3Un échec de leuro et de la construction européenne ? 4.3.4Quelles pistes de réponse ? 4.4Derrière la crise actuelle, crise sociale et mutations structurelles Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo 5 22

Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo Que nous apprend la crise ouverte en 2008 sur les politiques économiques ? 4.2 Les politiques budgétaires : efficaces et/ou dangereuses» 4.2.2Le débat sur la valeur des multiplicateurs Réapparition dinterrogations sur la valeur du multiplicateur : impact des politiques de relance à partir de 2008 conséquences des politiques de rigueur en œuvre depuis le printemps 2010 en Europe Modèles économétriques (résultats dépendent du type de modèle utilisé) Modèles keynésiens : multiplicateur > 1,5 et stable Modèles « néo keynésiens » (rigidités + anticipations) : multiplicateur entre 1 et 1,4 à CT, pratiquement nuls à LT Neutralité ricardienne : multiplicateur quasi nul

Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo 5 24 Prise en compte dexpériences historiques C. et D. Romer : analyse des politiques de « tax cut » avec multiplicateur autour de 3 V. Ramey : impact de la hausse des dépenses militaires (indépendance par rapport à la conjoncture) avec multiplicateur autour de 1,5 Le débat américain autour du plan de relance Obama Conseillers économiques Obama : multiplicateur politique de relance autour de 1,5 Robert Barro : multiplicateur quasi nul (effet déviction qui suppose la mise en œuvre dune analyse coût – avantage des dépenses publiques mises en œuvre)

Ch. 9 - Débats de politique économique - Diapo 5 25 Le bilan des débats Question de la disponibilité en facteurs de production (travail – capital) Existence de taux dintérêt faibles pour lEtat qui permettent de dépasser la contrainte de liquidité Question du comportement des agents (ricardiens ou non) Interrogation sur les risques de politiques de rigueur (précédent de 1937) Valeur du multiplicateur varie selon la conjoncture