LADRAT Paul VIGNALS Mathieu

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
INFECTION A CMV ET GROSSESSE
Advertisements

Dr Patrick DELASALLE Clinique du Palais Grasse
MALADIES INFECTIEUSES
DOCTEUR JC PIERRE GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE 2005
HEPATITES A VIRUS NON ALPHABETIQUES
QCM HAV 1 Quelles sont les propositions exactes?
Hépatites A, l’intérêt de la PCR
Le virus des oreillons (Virus ourlien)
Maladie de Lyme.
La bronchiolite aiguë du nourrisson
Service de Lutte Anti-Vectorielle DRASS de La Réunion
Chikungunya – Stratégie de Lutte
LA DENGUE GRIPPE TROPICALE FIEVRE ROUGE PETIT PALU...
LES MOYENS DE LUTTE Service de Lutte Anti-Vectorielle DRASS de La Réunion.
Chagas, Chikungunya, Dengue et Prions
Epidémiologie de l’encéphalite à tique
Dépistage de l’hépatite C
Les maladies vectorielles en Nouvelle-Calédonie
Nyffels Marie & Kuhn Julie
Séminaire Santé Publique – Caen 05/02/07 Etienne Audureau
Chapitre 31 Virus de la fièvre hémorragique.
INFECTIONS NÉONATALES À CHIKUNGUNYA
LE CHIKUNGUNYA Aedes albopictus (moustique vecteur)
CHIKUNGUNYA EN PÉDIATRIE
Diagnostic biologique du Chikungunya
Rubéole D Aussel.
LA MONONUCLEOSE INFECTIEUSE
Chapitre 27 Entérovirus quatre groupes. 1). Poliovirus 1, 2, 3.
Chapitre 30 hématophages. Plus de 100 arbovirus capables d’infecter
élaboré par : hejer aloui
LE CHIKUNGUNYA Aedes albopictus (moustique vecteur)
IFSI Clermont décembre 2011
Brucellose ou fièvre de Malte
Fièvre boutonneuse méditerranéenne
LA TUBERCULOSE Historique Données épidémiologiques Microbiologie
LISTERIA MONOCYTOGENES
F. De Salvador-Guillouët
Parvo-virus B 19 D Aussel Mars 2007.
Les hépatites d’étiologie virale
SEROPREVALENCE DE L’HEPATITE E EN TUNISIE
Dengue Dengue : Mot d’origine espagnole
Pathologies tropicales
Toxoplasmose Cours IFSI.
Les relations hôte-bactérie
INFECTIONS ET GROSSESSE
Etude coût-bénéfice de la vaccination contre l’encéphalite à tique chez les militaires au Kosovo DESJEUX G, LEMARDELEY P, COLIN C, PASCAL B., LABARERE.
Institut National d’Hygiène Publique
Journée d ’information sur la prévention de la légionellose
La grippe.
RUBEOLE DR.RAHMOUNI.
LEPTOSPIROSES.
Staff d’épidémiologie
Staff de veille sanitaire internationale Semaine du 10/04/15 au 16/04/2015 CHU Nord – Service des Maladies Infectieuses et Tropicales – Pr BROUQUI Angèle.
CHIKUNGUNYA DENGUE WEST-NILE
Toxoplasmose Pr. M. Messast.
La DENGUE.
Sémiologie digestive médicale Hépatites virales
LES EPIDEMIES DE DENGUE AUX ANTILLES-GUYANE DANS UN CONTEXTE D'EMERGENCE ET DE REEMERGENCE DES ARBOVIROSES Pierre Aubry.
ARBOVIRUS Arthropod-Borne Virus
MALADIES PAR INOCULATION. Maladie de Lyme Spirochète: Borrelia burgdorferi, B. garinii, B. afzelii Découverte du germe (ville du Connecticut): la boucle.
Staff d’épidémiologie Semaine du 29/11/12 au 02/12/15
Virus de l’hépatite C. HCV - Généralités personnes infectées Infection avec % d’évolution vers la chronicité 20 % d’évolution vers la.
Dr Naila Hannachi ep Ben Sayah, Laboratoire de Microbiologie CHU Farhat Hached, Sousse L’infection par le virus West Nile (WNV) le virus du Nil occidental.
Les maladies vectorielles en Nouvelle-Calédonie
Estimation de la prévalence de l’infection à Chikungunya au cours de l’épidémie de l’île de la Réunion: deux méthodes sérologiques pour deux moments critiques.
Transcription de la présentation:

LADRAT Paul VIGNALS Mathieu Le chikungunya LADRAT Paul VIGNALS Mathieu

Plan : Le virus Le cycle Epidémiologie Physiopathologie Clinique Diagnostique Traitement Prévention

Introduction : Mars 2005 : chikungunya à la Réunion Arbovirose transmise par des moustiques du genre Aedes En « Makondé », chikungunya signifie : Marcher courbé ou Qui brise les os ou Qui se recroqueville

Le virus Arbovirus du groupe A Petit virus (60-70 nm) enveloppé Genre Alphavirus Famille Togaviridae (toge) Petit virus (60-70 nm) enveloppé Symétrie icosaédrique ARN linéaire, monocaténaire, positif, non segmenté, 11-12 kb 3 génotypes

Cycle de multiplication Moustique : vecteur non symptomatique Homme : hôte symptomatique

Absorption – Pénétration – Décapsidation Transcription – Réplication Enveloppement - Libération

Absorption – Pénétration – Décapsidation Transcription – Réplication Enveloppement - Libération

Absorption – Pénétration – Décapsidation Transcription – Réplication Enveloppement - Libération

Epidémiologie Anthropozoonose Maladie à déclaration obligatoire Transmission : Classique : par voie transcutanée (♀) Mécanique : pièces buccales Verticale : accouchement ou transplacentaire Sanguine Directe

Populations concernées : Epidémiologie : Forme endémique : Peu ou pas symptomatique Africaine et rurale Forme épidémique : Soudaine et massive Asiatique et urbaine Réunion +++ Populations concernées : ♂ = ♀ Populations à risque : SA, immunodéprimés, ♀, NN Répartition géographique :

Physiopathologie Point d’inoculation  ggl lymphatiques  organes cibles Mécanisme arthritogène non connu mais phénomène immunitaire suspecté HLA en cause Réplication dans les macrophages Adaptation du virus  plus virulent, transmission plus rapide Immunité protectrice durable et efficace

Clinique Incubation : 4-7 jours Virémie : J1-J5 Triade : Fièvre élevée d’apparition brutale (>40°C) Arthralgie : extrémités + grosses articulations Signes cutanés : 30-50% des cas (œdème facial, éruption cutanées maculopapuleuses et prurigineuses, éruptions bulleuses, hémorragies minimes) Fièvre algo-éruptive ou « dengue-like »

Manifestations atypiques : céphalées, myalgies, dorsalgies, asthénie… Evolution bénigne en moins de 10 jours, sauf les arthralgies chroniques et invalidantes

Formes graves et mortelles : Exceptionnelles 0,02% Méningo-encéphalite Hépatites graves Atteinte neurologique centrale Défaillance cardio-respiratoire Atteinte cutanée sévère Insuffisance rénale Etc… … pouvant conduire à la mort

Chez l’enfant : Pendant la grossesse : Peu de forme grave Peu de séquelles articulaires Atteintes cutanées +++ Pendant la grossesse : Infection à distance de l’accouchement (avant 16 semaines d’aménorrhée) : avortement possible mais pas de malformation Phase virémique à l’accouchement : infection néonatale à CHIKV

Diagnostique biologique RT-PCR : phase initiale virémique Sérologie (plus facile) : IgM : un seul prélèvement (après J5) IgG : séroconversion (phase aiguë, phase de convalescence)

Traitements Aucun traitement antiviral efficace Traitement symptomatique : antalgiques (paracétamol) et anti-inflammatoires +/- corticothérapie Pas d’effet préventif

Prévention Pas de vaccin Protection individuelle : Vêtements amples Moustiquaire Répulsifs Protection collective : lutte anti-vectorielle : Réduction du nombre de gîtes larvaires (physique ou larvicide) Adulticides vaporisés

Conclusion

Bibliographie : « Chikungunya : le fléau imprévu », Science et vie, n°1063, avril 2006, Boris Bellanger « Infection à virus chikungunya : revue générale par temps d’épidémie », Médecine et maladies infectieuses, vol36 n°5, 2006, G. Pialoux, B-A. Gaüzere, M. Strobel « Les infections humaines à virus chikungunya : état des lieux », thèse pour le diplôme d’état de docteur en pharmacie, Julien Barbaire, sous la direction de Mme le professeur S. Rogez. http://www.sante- sports.gouv.fr/dossiers/sante/zoonoses/chikungunya/chi kungunya.html http://www.invs.sante.fr/surveillance/chikungunya/defaul t.htm http://www.pasteur.fr/ip/easysite/go/03b-00000j- 0es/presse/fiches-sur-les-maladies- infectieuses/chikungunya