Dépistages du VIH : diversité des besoins, diversité des offres, diversité des acteurs SFLS - 24 octobre 2013 Jean-Marie Le Gall
Pour cette présentation, cet intervenant a déclaré n’avoir aucun lien d’intérêt Déclaration lien d’Intérêt
Le dépistage du VIH vs les dépistages du VIH Une réflexion entamée depuis 10 ans qui a conduit à reconsidérer les paradigmes du dépistage du VIH Difficultés pour étayer la réflexion et la décision par manque de données sur les comportements, sur les pratiques, l’efficacité et les couts Une réflexion suscitée et portée par les acteurs de terrain du soin et de la prévention jusqu’à la saisine de la haute autorité de santé (HAS) en fin 2007 Mention spéciale pour le CNS et l’ANRS
Ce qui a changé sur la perception des besoins de dépistage du VIH Des besoins diversifiés et estimés dans une dimension populationnelle plutôt que sur la seule dimension individuelle des comportements Remise en cause des approches trop générales et peu fondées (exemple « les gays se dépistent beaucoup) pour identifier des cibles précises Des données probantes qui demandent à être diffusées (ex. HAS 2009) et appropriées (Corevih entre autres)
Un éventail d’offres - en construction Les nouveaux outils permettent d’imaginer des stratégies diversifiées, combinées et adaptées aux spécificités des pubics et des territoires (Trod ou Elisa, Elisa + Trod, Trod + autotest, Elisa [+ Trod] + autotest, etc …) Offre fixe et/ou mobile : une diversité à implanter dans la durée (≠ la sortie du 1 er décembre) Le dépistage prescrit, le dépistage volontaire et le dépistage proposé. Les dépistages associés : oui mais quels algorithmes ?
Diversité des acteurs Les professionnels de santé dont la liste pourrait s’allonger (Pharmacie ?) Les intervenants communautaires et les structures associatives porteuses (diversité des communautés) Et en premier lieu les personnes concernées => compétence, légitimité, lisibilité ?
Conclusion En 2013, les dispositifs évoluent mais pilotage peu lisible / peu visible, hors les recommandations du plan et du rapport d’expert (ex. recueil de données non harmonisé) Nécessité d’espaces de confrontation et d’échange sur la base des expériences et des données disponibles