Stratégies de diagnostic et de dépistage du VIH au Burundi Par Juvent KINIGI M.S. Biotechnologie médicale
I.Introduction Séroprévalence au Burundi en 2002;9,4% 10,5% et 2,5% respectivement dans les zones urbaines,semi-urbaines et rurales. Pour lutter contre ce fléau, plusieurs actions ont été menées, y compris la mise en place des mécanismes de dépistage, de diagnostic et de suivi biologique.
II.Stratégies de diagnostic. 1.Organisation des laboratoires Existence des laboratoires Vih à tous les niveaux de la pyramide sanitaire: Niveau central ; Tests rapides. Niveau provincial; Tests rapides + ELISA.
Organisation des laboratoires(suite) Niveau régional; Tests rapides +ELISA+ WB. Niveau national; Tests rapides+ELISA + WB+ PCR. Existence des Centres de Dépistage Volontaire (100); Tests rapides.
2.Techniques utilisées Determine(Abott). Génie II(Bio-Rad) Tests rapides: Determine(Abott). Génie II(Bio-Rad) Performances: °Sensibilité;100% °Specificité: 99,8%
Techniques utilisées(suite) Limites des tests rapides; -Un résultat négatif par un test rapide n’exclut pas la possibilité d’une infection par le Vih ; - Faible taux d’anticorps ant-Vih, - infection par un variant non détectable par ces tests, - Patient présentant des Ac anti-Vih qui ne réagissent pas avec les Ag spécifiques utilisés dans la configuration du test.
Limites(suite) Un résultat positif doit-être réanalysé en utilisant une autre méthode. Des échantillons de sang total ou de plasma prélevés sur aun autre anticoagulant autre qu’EDTA peut donner des résultats incorrects.
Techniques utilisées(suite) Les tests de confirmation. - ELISA , -Western Blot . Performances ; °Sensibilité:100% ° Specifité :99,98%.
Techniques de confirmation(suite) Limites; °Elisa: - Faibles taux d’anticorps peuvent ne pas être détectés, -la variabilité du virus Vih1(groupe M, groupeO) et Vih2 ne permet pas d’exclure la possibilité de réactions faussement négatives. -Toute technique Elisa hautement sensible peut produire des réactions faussement positives.
Limites techn.conf.(suite) °Western-Blot; -Respect strict de la procédure technique, -Variabilité du virus Vih1(groupeM,groupeO)et Vih 2 ne permet pas d’exclure la possibilité d’une réaction faussement négative.
Centre de santé Test A+ et B- A+ et B- TEST RAPIDE A Test Rapide A+ Test rapide A douteux Test rapide A- Test Rapide B Prélever 3 semaines après Notifier négatif Procéder comme à côté Test A+ et B+ Test A+ et B- Notifier positif Refaire A et B sur le même prélèvement A+ et B+ A+ et B- A- et B- Référer
Référence régionale Notifier positif A+ et B+ A+ et B- A- et B- TEST RAPIDE A Test Rapide A+ Test rapide A douteux Test rapide A- Test Rapide B Prélever 3 semaines après Notifier négatif Procéder comme à côté Test A+ et B+ Test A+ et B- Notifier positif Répéter A et B sur le même prélèvement A+ et B+ A+ et B- A- et B- ELISA très spécifique ELISA + ELISA douteux ELISA - Référer
3.Algorithmes de diagnostic Niveau central. TEST ELISA 1 et ELISA 2 ELISA 1+ et ELISA 2+ ELISA 1+ et ELISA 2- ELISA 1- et ELISA- Notifier positif Inolia ou Western Blot Notifier négatif Inolia + ou Western Blot+ Inolia – ou Western Blot-
III. Suivi biologique Le suivi biologique porte sur: -Sérologie Vih positif confirmé, -Evaluation de la NFS et des plaquettes tous les 3mois, -Les transaminases et Créatinine tous les 6 mois, -La sérologie des hépatitites B et C tous les 6 mois,
Suivi biologique(suite) -Contrôle de la glycémie, des triglycérides et du cholestérol tous les 6mois, -Comptage des lymphocytes CD4 et CD8 circulants 2 fois par an , - Mesure de la CV 1fois par an.
IV.Conclusions Les points faibles: -Insuffisance des Techniciens de laboratoire, -Une rupture fréquente des réactifs et matériels, -Absence de contrôle de qualité dans la majorité des laboratoires, -Absence d’évaluation des réactifs entrant sur le territoire burundais
Points faibles(suite) -Absence de RNL, -Manque de maintence préventive et défaillance de la maintenance curative, -Manque de motivation des personnels de Laboratoire,etc…
IV.Conclusions Les points faibles: -Insuffisance des Techniciens de laboratoire, -Une rupture fréquente des réactifs et matériels, -Absence de contrôle de qualité dans la majorité des laboratoires, -Absence d’évaluation des réactifs entrant sur le territoire burundais
Conclusions (suite) Points forts; - Une importante production annuelle des Techniciens de Laboratoire, -Une gratuité des tests de dépistage,de diagnostic et de suivi biologique du Vih, -Une couverture nationale suffisante de CDV et des laboratoires Vih.