LES SOCIÉTÉS ACTUELLES ET LEURS INTERPRÉTATIONS SOCIOLOGIQUES II: - le système-monde (Wallerstein) -- un « âge global » (Albrow) -- la société du risque (Ulrich Beck) - l’émancipation sociale selon B. de Sousa Santos
LA THÉORIE DU SYSTÈME-MONDE INTRODUCTION : influence de Marx et de Braudel 1) La structure de l’économie-monde est fondée sur : 1.1) l’expansion & l’intensification des rapports capitalistes de production 1.2) portée par une division et une intégration du procès de travail 2) la politique de l’économie-monde est fondée sur : 2.1) la multiplication du nombre d’États 2.2) l’extension des aires de juridiction 3) Développement de la relation capital/travail salarié 4) Les mouvements anti-systémiques
1.1) l’expansion & l’intensification des rapports capitalistes de production: - expansion = mouvement par lequel le système empiète sur des formes moins développées de production - intensification = accroissement de la production et de l’accumulation 1.2) cette structure est portée par une division et une intégration du procès de travail - division technique & division sociale du travail - cette division se répercute: - au niveau impérial (relation entre la métropole et les colonies) - au niveau national - au niveau mondial, puis global 1.1) l’expansion & l’intensification des rapports capitalistes de production: - expansion = mouvement par lequel le système empiète sur des formes moins développées de production - intensification = accroissement de la production et de l’accumulation 1.2) cette structure est portée par une division et une intégration du procès de travail - division technique & division sociale du travail - cette division se répercute: - au niveau impérial (relation entre la métropole et les colonies) - au niveau national - au niveau mondial, puis global
2) la politique de l’économie-monde est fondée sur : 2.1) la multiplication - du nombre d’États - du nombre de juridictions 2.2) l’extension des aires de juridiction càd des domaines d’intervention 2.3) le système inter-étatique et la relation centre-périphérie : concurrence entre États
3) Développement de la relation capital/travail salarié 3.1) le salariat 3.2) syndicalisme ou solidarisme 3.3) le rôle de la relocalisation & impartition 4) Les mouvements anti-systémiques 4.1) la lutte des classes 4.2) les mouvements anti-colonialistes, anti-mondialisation 4.3) les mouvements anti-impérialistes Conclusions -Note sur les traités de Westphalie* (1648) et le système westphalien ====================================================== (*) Traité de Münster et Traité d’Osnabrück
Martin Albrow, Global Age. State and Society Beyond Modernity, Stanford UP, Martin Albrow, Global Age. State and Society Beyond Modernity, Stanford UP, HYPOTHÈSE FORTE : LA RUPTURE D’AVEC LA MODERNITÉ 1. Quels sont les critères de la modernité ? La politique et le droit, l’économie et la société, la science et la culture. 2. Le projet moderne : la construction de la société (Kant) et de l’État-nation (Hegel) -le rôle du territoire -la rationalité pratique au service du pouvoir & modèle occidental imposé - l’expansion de l’État-nation = fusion, confusion entre État & société -crise de la société industrielle et de la solution étatique = crise de l’État-providence & éclatement du modèle parsonien d’intégration
3. Culmination du projet de la modernité = décadence et l’exigence de développer une autre narration : - l’État décentré : territorialité (multilocalité, décentrement), droit; -fragmentation de l’économie et de la société sous l’impact des forces de désintégration, comme la grande entreprise, le marché global; la science, la culture et la solidarité sociale; 4. Comment théoriser la transition : 2 exigences -décrire ce qui advient au fur et à mesure que la globalité, le globalisme et la globalisation (Beck) confirment leur emprise ; -construire une théorie de ce « nouvel âge » Conclusion - l’âge global comme hypothèse
Ulrich Beck, What is globalization ? Polity Press, Les notions de base : globalisme = l’approche selon laquelle le marché mondial éliminerait ou supplanterait l’action politique = l’idéologie de la gouvernance par le marché mondial globalité = nous vivons dans une société monde. La société-monde (world society) désigne la totalité des relations sociales qui NE sont PAS intégrées dans ou déterminées par les politiques de l’État-nation. globalisation = désigne un ensemble de processus (au pluriel) en vertu duquel les États-nations souverains sont traversés (criss-crossed) et minés (undermined) par des acteurs transnationaux disposant chacun de pouvoirs, d’orientations, d’identités et de réseaux différenciés. La 2 nde modernité se distingue de la 1 ière en ce que ces différentes logiques sont (relativement) autonomes : logique de l’écologie, de la culture, de l’économie, de la politique, de la société civile qui existent côte à côte et qui ne peuvent être ni réduites ni intégrées.
U. Beck, La société de risque. Sur la voie d’une autre modernité, Paris, Alto Aubier, 2001
BOAVENTURA de SOUSA SANTOS Introduction : La notion de « fascisme social » La société comme ensemble d’attentes stabilisées Le « consensus de Washington » BOAVENTURA de SOUSA SANTOS Introduction : La notion de « fascisme social » La société comme ensemble d’attentes stabilisées Le « consensus de Washington » -(collectif) Another Production is Possible, Beyond Abyssal Thinking, juin (collectif) Another Production is Possible, Beyond Abyssal Thinking, juin 2007.
Les globalisations hégémonique et anti-hégémonique Conclusion : - période actuelle= bifurcation ? 2 lectures = 2 arguments - acteurs qui favorisent lecture apocaliptique - acteurs qui penchent pour lecture sous-paradigmatique Ni utopie ni catastrophe Conclusion : - période actuelle= bifurcation ? 2 lectures = 2 arguments - acteurs qui favorisent lecture apocaliptique - acteurs qui penchent pour lecture sous-paradigmatique Ni utopie ni catastrophe