Les détendeurs Historique Le rôle Différentes familles Principe de fonctionnement Différents types Réglementation

Historique En 1680 Le physicien Borelli A. Historique · En 1680   · En 1680 Le physicien Borelli proposa dans son ouvrage posthume de Motu animalum, un appareil à plonger autonome: une vaste enceinte souple, peut-être en cuir gras, munie d'un hublot de verre, entourait la tête du plongeur, elle était fixée de façon étanche autour du cou, l'inspiration semblait s'effectuer par le nez dans l'enceinte, l'air expiré par la bouche dans un tuyau retournait à l'enceinte après avoir été « rafraîchi » dans un diverticule, au contact de la paroi refroidie par l'eau. Cet appareil ne fut sans doute jamais construit ni essayé ; cependant, il respectait le principe d'équipression respiratoire grâce à la souplesse de l'enceinte, le circuit respiratoire était à sens unique, l'inventeur se souciait de l'épuration des gaz.

Historique En 1825 L'anglais W.H. James décrivit un scaphandre autonome léger comportant: un réservoir torique d'air comprimé entourant la taille du plongeur d'une veste imperméable à cagoule comportant un hublot permettant la vision L'air comprimé était admis dans l'habit par un tuyau et son débit réglé par un robinet. A. Historique   En 1825 L'anglais W.H. James décrivit un scaphandre autonome léger comportant un réservoir torique d'air comprimé entourant la taille du plongeur, qui était revêtu d'une veste imperméable à cagoule comportant un hublot permettant la vision. L'air comprimé était admis dans l'habit par un tuyau, et son débit réglé selon les besoins au moyen d'un robinet commandé à la main, l'échappement de l'air en excès s'effectuait par une soupape au sommet de la cagoule, mais nous n'avons pas de précisions sur son fonctionnement, nous ignorons également si cet appareil a été utilisé.

Historique En 1865 Benoît Rouquayrol et Denayrouze A. Historique Benoît Rouquayrol, ingénieur des mines mit au point un appareil respiratoire autonome destiné au sauvetage dans les mines de charbon. Le lieutenant de vaisseau Denayrouze lui proposa de perfectionner son appareil et de l'utiliser pour la plongée sous-marine. La nouveauté de l'appareil réside dans le « régulateur à gaz », nous dirions aujourd'hui détendeur à la demande, sorte de grosse marmite métallique, portée sur le dos du plongeur.

Historique Vers 1910 Le commandant Le Prieur imagina un appareil qui fut fabriqué par l'ingénieur Femez l'air était envoyé directement dans la bouche du sujet par un tuyau muni d'un mano-détendeur EN 1935 Commeihnes, ingénieur français, transforma le mano détendeur de Le Prieur en détendeur à la demande A. Historique  · Vers 1910 L'idée de la plongée autonome fut reprise, en particulier par un officier de marine, le commandant Le Prieur, fanatique de la plongée ; ignorant la découverte oubliée de Rouquayrol et Denayrouze, il imagina un appareil qui fut fabriqué par l'ingénieur Femez. Leur appareil comportait une bouteille d'air comprimé, portée sur le dos ; l'air était envoyé directement dans la bouche du sujet par un tuyau muni d'un mano-détendeur (habituellement utilisé dans les postes de soudure autogène) ; le débit de l'air, réglé selon la profondeur et les besoins respiratoires, ce débit était continu, l'excès s'échappait par les commissures labiales. Un pince-nez et des lunettes étanches complétaient l'appareillage. Dans les années 30, l'appareil fut perfectionné ; un masque facial muni d'un vaste hublot remplaça les lunettes, le tuyau d'amenée d'air aboutit alors sur la paroi latérale, le trop-plein d'air s'échappait sur les côtés du masque.   · EN 1935 Commeihnes, ingénieur français, transforma le mano détendeur de Le Prieur en détendeur à la demande, ce qui permit d'en porter l'autonomie de son appareillage à 25 minutes à 25 mètres. Conuneihnes plongea même à 53 mètres au large de Marseille en 1943.

Historique EN 1945 J.Y.Cousteau et l'ingénieur Gagnan ont conçu un détendeur à la demande miniaturisé Ce détendeur se rapprochait du Mistral détendeur à 1 étage EN 1960 Bronnec et Gauthier mettent au point le détendeur à deux étages A. Historique · EN 1945 J.Y.Cousteau rencontrait l'ingénieur Gagnan avec lequel il conçut un détendeur à la demande dérivé de celui des gazogènes équipant les voitures privées d'essence par les restrictions. Ce détendeur Cousteau-Gagnan, détendeur à la demande miniaturisé, permit la création de l'appareil de plongée autonome à l'air en circuit ouvert. Ce détendeur se rapprochait du Mistral détendeur à 1 étages   · EN 1960 Bronnec et Gauthier mette au point le détendeur à deux étages.

Le rôle Le rôle du détendeur est de fournir à son utilisateur de l'air à la demande, à une pression toujours égale à celle du milieu ambiant A. Rôle des détendeurs   Lorsqu'un plongeur évolue en apnée en milieu subaquatique, son organisme se trouve soumis à une pression beaucoup plus forte que celle régnant en surface. La force qui en résulte comprime sa cage thoracique, et les muscles respiratoires, trop faibles, ne peuvent s'y opposer. Même muni d'un tuba suffisamment long, le plongeur ne pourrait respirer Par contre, s'il est alimenté avec de l'air à la même pression que l'eau qui l'entoure, la force exercée par celle-ci est alors compensée par une force intra pulmonaire de même valeur mais de sens opposé. L'équilibre est rétabli et rend à nouveau possible Inactivité des muscles respiratoires Le rôle du détendeur est de fournir à son utilisateur de l'air à une pression toujours égale à celle du milieu ambiant, à partir du stock d'air à haute pression contenu dans la bouteille. Ce stock étant limité, et pour éviter le gaspillage, la détente de l'air ne doit avoir lieu qu'au moment où le plongeur inspire. Il est enfin nécessaire que le fonctionnement soit automatique et libère le plongeur de toute Intervention manuelle.

HP BP Principe de fonctionnement Différentes famille Détendeur à 1 étage Principe de fonctionnement HP BP A. Les deux grandes familles   Les détendeurs actuels sont conçus suivant deux modes différents l'un consiste à détendre directement l'air à haute pression (air H.P.) à la pression ambiante (P.A.) : c'est le cas des appareils dits - à un étage Les premiers sont caractérisés extérieurement par un gros boîtier rond muni de deux tuyaux annelés. Malgré cette diversité, aussi bien dans les formes que dans les conceptions, on peut considérer que les mécanismes des détendeurs dérivent tous d'un ensemble de base formé d'un clapet et d'un siège.

Différentes famille Détendeur à 2 étages Principe de fonctionnement 1 er étage HP MP 2eme étage MP BP A. Les deux grandes familles   Les détendeurs actuels réalise cette détente en deux temps : on parle de détendeurs « à deux étages ». Se composent de deux parties distinctes reliées par un tuyau de faible section qui sert de conduit pour l'air à moyenne pression (air M.P.). Malgré cette diversité, aussi bien dans les formes que dans les conceptions, on peut considérer que les mécanismes des détendeurs dérivent tous d'un ensemble de base formé d'un clapet et d'un siège. Dans les détendeurs à deux étages nous allons rencontrer plusieurs types de 1erétage: 1erétage à membrane 1erétage à piston 1erétage à piston compense

Description et Principe de fonctionnement 1er étage Membrane Chambre humide pression ambiante Siège Pointeau Ressort de fermeture HP PA Ressort taré Chambre haute pression Qu’il soit a 1 ou 2 étage le principe de fonctionnement est identique donc nous allons étudier celui d’un détendeur à deux étage détendeur que nous utilisons couramment Par rapport au schéma de principe du détendeur à un étage, un ressort est placé sur la membrane. Ce ressort exerce une pression égal à la valeur de la moyenne pression 1. Bouteille fermée : Le ressort maintient le clapet fermé.    2. Ouverture de la HP : l'air entre dans la première chambre et pousse sur le clapet qui reste fermé. 3. Dépression dans la deuxième chambre soit : ·        par inspiration ·        ou par appui sur la membrane ·        ou par différence des pressions. Enfoncement de la membrane. Abaissement du pointeau qui repousse le clapet (par l'intermédiaire de leviers). L'air passe dans la deuxième chambre où il est détendu à la pression ambiante transmise par la membrane. Il sort vers l'embout.   4. Arrêt de la dépression. La membrane se redresse, le pointeau remonte, le clapet se referme. Sortie MP Clapet Chambre moyenne pression Voir l’animation du fonctionnement

Description et Principe de fonctionnement PA 2ème étage Chambre humide pression ambiante Pointeau Membrane Siège Levier MP Clapet Soupape d’expiration Ressort de fermeture Embout Voir l’animation du fonctionnement

Inspiration ou variation de pression Différents types 1er étage à membrane Expiration ou repos Inspiration ou variation de pression

Différents types 1er étage à piston Ouvert inspiration Fermeture expiration

Pourquoi la compensation? Différents types 1er étage à piston compensé Tube cylindrique Pourquoi la compensation? P P P P P P

Différents types 1er étage à piston compensé Fermé expiration Ou état d’équilibre Ouvert inspiration

1 fois par an avec attestation de révision La réglementation Norme NF EN 250 Révision du détendeur 1 fois par an avec attestation de révision

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Fonctionnement du 1er étage HP PA Qu’il soit a 1 ou 2 étage le principe de fonctionnement est identique donc nous allons étudier celui d’un détendeur à deux étage détendeur que nous utilisons couramment Par rapport au schéma de principe du détendeur à un étage, un ressort est placé sur la membrane. Ce ressort exerce une pression égal à la valeur de la moyenne pression 1. Bouteille fermée : Le ressort maintient le clapet fermé.    2. Ouverture de la HP : l'air entre dans la première chambre et pousse sur le clapet qui reste fermé. 3. Dépression dans la deuxième chambre soit : ·        par inspiration ·        ou par appui sur la membrane ·        ou par différence des pressions. Enfoncement de la membrane. Abaissement du pointeau qui repousse le clapet (par l'intermédiaire de leviers). L'air passe dans la deuxième chambre où il est détendu à la pression ambiante transmise par la membrane. Il sort vers l'embout.   4. Arrêt de la dépression. La membrane se redresse, le pointeau remonte, le clapet se referme. Retour

Fonctionnement du 2ème étage Retour