Impression 3D Scanner 3D
Les différentes techniques d’impression 3D
SLA (Stéréolithographie) Un bain de résine photosensible est attaqué par des flashs de lumière ultraviolets. Une pellicule de plastique se forme automatiquement à la surface du bain, là où la lumière a frappé la résine. Chaque nouveau passage de lumière augmente l’épaisseur de l’objet, jusqu’à créer un volume tridimensionnel. Récemment, cette technologie, inventée par 3DSYSTEM, s’est trouvée démocratisée par un projet KickStarter qui offre une solution personnelle à 3000€. (EX : FormLabs)
FDM (Fuse Deposition Modeling) Technique la plus utilisée pour les imprimantes 3D personnelles. Le matériau (souvent un thermoplastique ABS ou PLA sous forme de fil) est fondu et poussé à travers une buse d’extrusion se déplaçant sur trois axes. Le plastique en fusion est déposé sur un plateau vierge, chauffant ou non en fonction du matériau utilisé. La matière déposée adhère à la couche sous-jacente afin de former un volume tridimensionnel. Des matières hydrosolubles peuvent être utilisées comme support pour l’impression de pièces complexes. (Ex : Makerbot Replicator, UP! Plus, Cube, Rapman,Reprap, Mojo, Ultimaker)
Polyjet / MJM (Modelage à jets multiples) Cette technologie reprend le système des imprimantes à jet d’encre, aujourd’hui largement démocratisé. Le plastique est utilisé sous forme liquide dans des cartouches scellées. L’imprimante dépose une fine couche (2/100 de mm) de ce polymère photosensible, qui durcit immédiatement au contact des rayons UV. Une large gamme de matériaux de densité, couleur et transparence variable est disponible avec ce procédé. (Ex : Objet, ProJet)
SLS (Selective Laser Sintering) L’imprimante contient une grande quantité de granulat à l’apparence poudreuse. Un laser puissant fait coaguler les particules entre elles. Lorsque le laser a terminé de balayer la surface, une nouvelle couche de poudre vient recouvrir l’objet, puis le laser recommence son parcours. Grâce à cette technologie, on peut obtenir des pièces autant solides que flexibles, souvent sur une base de poudre de nylon blanche. Sont aussi imprimables avec cette technique des céramiques, métaux et autres thermoplastiques. Quand la machine a terminé son travail, un opérateur vient déterrer l’objet de son bain et le nettoyer à la manière d’un archéologue. (Ex : EOS, SPro par 3DSYSTEM…) Passé dans le domaine public depuis février
Impression 3D en plâtre (couleur) Un dérivé du SLS utilise de l’encre combinée à de la colle pour remplacer l’action du laser. Cette technologie permet des objets multicolores à base de plâtre. Cette machine est idéale pour la fabrication de figurines couleur. (EX : Zcorp.)
FTI (Film Transfer Imaging) Un film transparent recouvert d’une couche de résine photopolymère est placé devant le vidéo projecteur intégré à la machine, l’image de la coupe 2D projetée dessus va faire durcir la résine. Le plateau de production est remonté d’une épaisseur tandis que le film transparent fait un aller-retour dans la cartouche afin de recevoir une nouvelle couche de résine liquide, l’image de la coupe 2D suivante est projetée dessus et ainsi de suite. La pièce est ainsi reconstituée couche par couche. (EX : Digicad Projet 1000.)
Prototypage rapide papier (couleur) Cette technologie est méconnue malgré ses multiples avantages. Cette machine de prototypage carbure aux feuilles de papier d’impression A4. Elle découpe dans chaque feuille de 0,1mm une silhouette à laquelle elle viendra coller une nouvelle feuille de papier qu’elle collera à son tour. Quand le prototype est terminé, on retire le bloc de feuilles de la machine en ne gardant que le cœur. Le reste est entièrement recyclable. Une nouvelle version permet même de combiner cette méthode de fabrication à de l’impression couleur haute fidélité. (EX : Mcor IRIS.)
Prototypage rapide papier (couleur) Cette technologie est méconnue malgré ses multiples avantages. Cette machine de prototypage carbure aux feuilles de papier d’impression A4. Elle découpe dans chaque feuille de 0,1mm une silhouette à laquelle elle viendra coller une nouvelle feuille de papier qu’elle collera à son tour. Quand le prototype est terminé, on retire le bloc de feuilles de la machine en ne gardant que le cœur. Le reste est entièrement recyclable. Une nouvelle version permet même de combiner cette méthode de fabrication à de l’impression couleur haute fidélité. (EX : Mcor IRIS.)
Imprimante 3D Comment choisir : La technique la plus utilisée. (FDM) Prix interessant. Le choix de la matière première et de son coût (ABS ou PLA en rouleau). Pour la sécurité (brulure) et l’hygiène (odeur), préférer les machines capotées. Choisir un fournisseur ou un revendeur connu pour l’après vente.
Merci de votre attention