Faut cliquer uniquement sur les longs textes Quatrième et dernière partie Musique :’’ la voix des Gan-Gan ‘’
La rivière Mono et Grand Popo. Ancien comptoir commercial fondé par Ancien comptoir commercial fondé par les premiers explorateurs et enrichi par le les premiers explorateurs et enrichi par le commerce des esclaves, il commença à décliner lors de la construction du port de Cotonou. Cette ville est aujourd’hui très pauvre et vouée à la pêche. Très dispersée, la ville de Grand-Popo est formée de nombreux quartiers de cases entourant le fleuve Mono et la lagune dans laquelle il se jette. Très dispersée, la ville de Grand-Popo est formée de nombreux quartiers de cases entourant le fleuve Mono et la lagune dans laquelle il se jette. Des Fétiches animistes sont visibles au détour du chemin et quelques maisons de l’ancienne ville coloniale subsistent encore. Des Fétiches animistes sont visibles au détour du chemin et quelques maisons de l’ancienne ville coloniale subsistent encore.
Départ pour une virée sur le fleuve Mono Entouré par la mangrove
Fétiches Animistes. C’est désaltérant Nasse à poissons.
Vues un peu aérienne du village natal de notre guide Anatole.
Dégustation de lait de noix de coco. C’est un crabe bleu.
Toute la bimbloterie exposées à la vente Et la vendeuse à eu du succès.
Awilé et les villages : Pendant les 17 années de dictature, cette cérémonie avait été interrompue, en même temps que le pays s'appauvrissait dramatiquement. En 1990, avec la toute nouvelle démocratie, les villageois ne pouvaient plus en assumer les frais mais en ressentaient la nécessité, du fait de son action régulatrice des tensions sociales. A la demande des villageois, grâce à l’initiative de François Houessou, cette cérémonie a pu reprendre et s'étendre peu à peu comme autrefois : six villages en 90, vingt-six en 95 (les villages des deux rives du lac Ahémé se sont trouvés ainsi réunis pour la première fois depuis plus de 20 ans), trente-deux en 97, quarante trois en Pour les villageois, cette cérémonie où se règlent la plupart des conflits, renforce leur cohésion, fait évoluer les mentalités et les prépare à travailler tous ensemble à l’amélioration de leurs conditions de vie. Autrefois, il était interdit de pêcher avant et pendant la cérémonie Awilé. Cet interdit religieux, respecté de tous permettait ainsi aux poissons de se reproduire, assurant une pêche plus abondante pendant l’année. Le retour progressif de cette tradition aidera à mieux contrôler les équilibres écologiques.
La cérémonie Awilé : Cette cérémonie, spécifique aux villages des bords du lac Ahémé est faite pour chasser le mal de chaque village, de chaque famille, de la vie de chacun. Elle permet d'alléger le poids des difficultés, des souffrances et des deuils vécus dans l'année. Les règles sociales habituelles peuvent être transgressées. Chacun, avec humour ou malice, y règle ses différends avec un voisin, un ami, un parent. Les villages y dénouent leurs conflits les plus graves. Au cours de cette cérémonie, on peut aussi pénétrer dans les couvents, normalement réservés aux seuls initiés. Habituellement, dans les cérémonies animistes, seuls les initiés ont un rôle actif (chants, danses...). Dans celle d'Awilé, les rôles de chacun sont inversés pendant quelques jours : les initiés redeviennent novices et les non- initiés peuvent accéder aux danses rituelles, ce qui permet à tous d’y participer.
Quelques personnalités en costume pour les fêtes d’ Awilé.
De bien belles personnes.
Arrivé en pirogue des délégations de villages.
Musique et danse au ‘’village Ahémé’’ Avec l’initiation des yovos
En bonne compagnie
Visite dans les villages participants
Retour en barque sur le lac Ahémé.
Dans un autre village toujours pour danser avec eux.
Ce diaporama a été sonorisé avec la musique de François Houessou Le fondateur du G.A.D.ou nous logions, compositeur et musicien Qui m’a fait cadeau de ce C.D. Réalisé avec des photos de Geneviève et Michel.