La Gestion intégrée des résidus domestiques.

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Transcription de la présentation:

La Gestion intégrée des résidus domestiques

5,64 1014 m² pour tous les organismes vivants et 6 milliards d’humains La Terre: 5,64 1014 m² pour tous les organismes vivants et 6 milliards d’humains 9,5 hectares/habitant 3/4 d’océans et de mers 1/8 de déserts, montagnes et glaciers 1/8 des surfaces productives (1,2 ha/hab); les terres les plus fertiles menacées par les agglomérations urbaines en expansion. En 2100: entre 10 et 12 milliards d’humains et beaucoup d’espèces disparues La Presse, 17/02/ 2003

La production de déchets domestiques Kg/hab/j 0,5 1 1,5 2 Canada Australie États-Unis Allemagne Suisse Pays-Bas Royaume-Uni Japon Suède La production de déchets domestiques

Les matières résiduelles, des chiffres. Moyenne pour le Québec 2001 Production résidentielle: 418 kg/pers./an Potentiel de récupération par le biais de la collecte sélective : 40% Taux de récupération réalisé : 27%

Les rejets et résidus anthropiques, « la pollution ? » des rejets non toxiques, mais en trop grande quantité pour l’assimilation et la transformation par les cycles biochimiques du milieu (l’effet tampon) Si une rasade «d’eau de vie» réveille un mort, un litre tue un bon vivant ! Deux facteurs de pollution : quantité et toxicité la toxicité des rejets pour les organismes vivants du milieu; toxicité causée soit par leurs effets biochimiques intrinsèques ou encore par leur grande nouvauté qui fait qu’aucun microorganisme ne peut les biodégrader provoquant ainsi des effets néfastes pour des organismes supérieurs. L’effet plus dévastateur des premières maréés noires avant l’avènement des bactéries «pacman»

La gestion des rejets et la conservation de l’environnement ? les économies de matières vierges dans les processus de transformation les économies d’énergie dans les processus de transformation la réduction de la production des GES la conservation de la qualité des eaux, de l’air et des écosystèmes l’amélioration de la santé publique et de la santé des écosystèmes Un effort de conservation de la biodiversité, de réduction des impacts de la pollution et d’amélioration de la santé publique

L’origine des matières résiduelles Industries, commerces et institutions Industrie de la construction, rénovation et démolition

Le Québec: les intervenants www.coselective.qc.ca www.recyc-quebec.gouv.qc.ca www. menv.gouv.qc.ca/mat-res/… www.ville.montreal.qc.ca/tp/environ/ecoquart.htm

Les rejets urbains rejets solides rejets liquides rejets dans l’air domestiques, municipaux, commerciaux, institutionnels et industriels, incluant les résidus encombrants (électroménagers) et les matériaux de rénovation rejets solides rejets liquides essences, huiles, peintures, etc.. bruit, ondes électromagnétiques, fréon des réfrigérateurs, gaz et poussières du traffic automobile et de la combustion, etc. rejets dans l’air eaux grises et «usées» boues d’épuration, calories (valorisables), etc. carcasses d’auto, pneux Le rejet devient un déchet ou «résidu» (à éliminer) s’il est impossible de le valoriser (techniquement ou financièrement) neiges «usées», terres contaminées

matières putrescibles: Québec: Le « sac vert » bois: 2,33% autres matières: 14,93% résidus dangereux: 0,7% papiers et cartons: 31,2% résidus de jardin: 9,32% 458 kg/hab/an matières putrescibles: 24,47% plastiques: 6,51% verres: 6,15% métaux non ferreux: 0,7% métaux ferreux: 3,72%

2006 458 kg/individu une moyenne pour une production variable au cours de l’année

Communauté périurbaine d’environ 40 000 hab. tonnage Enfouissement 494,6 kg/hab /an Ville de Saint-Eustache (1992)

Communauté périurbaine d’environ 40 000 hab. tonnage Garage municipale Collecte sélective 36 kg/an/hab Gros rebuts

Le site d’enfouissement Débarassez nous, une fois pour toute, de ces ordures sales et malodorantes ! Le site d’enfouissement L’incinération Au moindre coût

L’incinération Les problèmes environnementaux de l’incinération: La valorisation énergétique, réduction de 40% des résidus à enfouir L’incinération Les problèmes environnementaux de l’incinération: qualité de l’air: dioxines et furanes qualité des eaux souterraines: cendres toxiques (métaux)

L’enfouissement Jakarta, Indonésie Time, 14/03/05, p. 34

de décharge à site contrôlé L’enfouissement: de décharge à site contrôlé Des femmes font le tri des déchets à Dacca (Bangladesh) Libération, 13-04-05

de décharge à site contrôlé L’enfouissement: de décharge à site contrôlé Site de premier niveau : la décharge, simple tranchée où tout est jeté pêle-mêle Site de deuxième niveau : contrôle des intrants; restriction au niveau des matières acceptées (pas de déchets industriels dangereux, déchets biomédicaux, limite au pourcentage de pneus). contrôle dfes extrants: traitement lixiviat ( charge organique) Site de troisième niveau : parc de multitraitements centre de tri, compostage, valorisation énergétique et enfouissement les systèmes de protection des eaux (tapis géotextiles), traitement des eaux et du biogaz, augmentent les coûts de l'enfouissement et favorisent les traitements alternatifs.

Les problèmes environnementaux de l’enfouissement Au quotidien: impacts sur le voisinage: traffic des amions, bruit, odeurs, poussières, oiseaux (goéland), vermine (rats), etc.. À moyen et long termes : qualité des eaux souterraines: les résidus dangereux (métaux, POP, etc..) le lixiviat des matières organiques qualité de l’air: émanations de biogaz (GES)

Discover, juillet 2007, p.23 (rejet de CO² pour la croissance de fleurs dans des serres et résidus de soufre pour du béton super-résistant)

Les alternatives $ Volonté politique attitudes valeurs comportements incitation attitudes valeurs comportements éducation changements coercition nouvelles connaissances (recherche) innovations technologiques $ Volonté politique

La démarche des (5) R V (2) E Réduire Récupérer Réemployer Réparer Éduquer Sciences études des processus, interrelations impacts Éliminer les risques Recycler Valoriser Sociétés changements de comportements d’attitudes de valeurs Techniques (Innovation): efficacité, adaptabilité, valorisation de particularités locales

Intégrer les RVE dans une démarche plus systémique de : Maîtrise de nos besoins Maîtrise des besoins RVE + Formation: faire plus avec moins Efficacité Sciences et Innovations technologiques Technologies appropriées au milieu et valorisation d ’alternatives Concertation: décentraliser et rechercher l’autosuffisance biorégionale Autonomie Gestion de la demande Changements d ’attitudes Économies Éducation: mieux (et moins) consommer pour une satisfaction optimale

La gestion intégrée des rejets (GIR) Planification «qui fait quoi» Moyens «comment» Évaluation mission politiques objectifs techniques, financiers, humains support: information, formation, etc.. « maîtrise .. 5RV2E» résultats obtenus et correctifs Privilégier les actions à la source ! C’est l’effort non fourni au départ – au niveau du citoyen individuel et corporatif- qui coûtera cher à la municipalité.

Intégrer les préoccupations environnementales au quotidien Avantages production de richesse collective et individuelle Choix des individus rétroaction Activités humaines industrielle, minière, artisanales, commerciale, domestique approvisionnement en ressources contamination des milieux de vie Désavantages atteintes au patrimoine biophysique et socioculturel

La mise en œuvre du concept des RVE Actions À la source réduction réutilisation récupération réparation recyclage valorisation éducation Moyens Consigne Associations locales, friperies et ressourceries Compostage domestique Partenariats Sensibilisation pour des changements de comportements Lois et réglements Collecte sélective Centre de tri Éco-centre Centre de compostage Bourse des rejets dangereux Centre de traitement des DDD Site d’enfouissement Incinération Au collectif récupération recyclage valorisation élimination éducation Incitation financières

Le « sac vert »: des alternatives à l’enfouissement résiduel: 18,5% un potentiel de réduction de 70% recyclable: 33% papiers et cartons (24%) verre (5,5%) plastiques (1,5%) métaux ferreux (2,15%) métaux non ferreux (0,1%) dangereux: 0,7% compostable: 67% papiers et cartons (31,2%) mati;eres putrescibles (24,5%) résidus de jardin (9,5%) bois (2,5%) combustion: 40%

Les résidus solides domestiques électroniques métaux compostage déchetterie-ressourcerie papiers et plastiques enfouissement sanitaire État de Vaud, suisse www.dse.vd.ch/.../dechets/urbains incinération

Les dangers du sac vert 3 -- recyclable 33-11% perte de matières premières perte d’économies d’énergie 2 -- compostable 67% lixiviat et biogaz 1 -- RDD: 0,78% (métaux lourds, huiles, etc dans le lixiviat) Y ajouter le fréon (des frigos) et son effet sur l’Ozone

Les alternatives à l’enfouissement 1. La cueillette des résidus domestiques dangereux des collectes sélectives appropriées 2. Le compostage des résidus domestiques putrescibles 3. La collecte des résidus domestiques récupérables et recyclables 4. La consigne des contenants à remplissage unique Actions intégrées dans le cadre d’une stratégie de gestion environnementale du milieu urbain (démarche des 5RV2E)

Le recyclage: des cycles à imaginer ! Ressources naturelles: énergies eau matières premières production de biens et services rejets Impacts nocifs des rejets: `court terme: air, eaux, sols, écosystèmes moyen terme: atteintes aux (4) biodiversités long terme: changements climatiques, etc.. consommation Responsabilisation des individus et des collectivités afin de limiter les quantités et la toxicité des rejets: changement de comportement innovation technologique

Le recyclage des résidus solides industriels, commerciaux et agricoles domestiques et municipaux consigne ressourcerie économie sociale (communauté) bourse des résidus chimiques collectes adaptées, récupération & recyclage compostage centre de tri enfouissement sanitaire incinération

1: La collecte des résidus dangereux ils ont un fort potentiel de pollutin des eaux souteraines de la région des sites d’enfouissement: métaux lourds, huiles, médicaments, pesticides, etc.. avantage: petite quantité, environ 4kg/hab/an divers: acides, aérosols, piles, bases, médicaments, oxydants, réactifs, etc.. produits à base de carbone: produits pharmaceutiques, biocides divers… désavantage: coût élevé en comparaison de l’enfouissement

Le recyclage des piles? En 2004: 15 182 tonnes de piles mises sur le marché 323 tonnes recyclées !  2% Conséquences: contamination des eaux par les métaux lourds 766 t de plomb (Pb) 266 t de cadmium (Cd) 0,4 t de mercure (Hg) 1647 t de zinc (Zn) 2437 t de manganèse (Mn) et 2424 t de fer (Fe) Prévision pour 2010: 22840 tonnes de piles vendues recyclage de 30% ? Le Devoir,6/04/07, Deglise Fabien, Recyclage des piles: Ottawa compte sur la bonne volonté de l’industrie

2. Le compostage des matières organiques putrescibles Avantages: fort potentiel de réduction de la collecte des résidus à l’enfouissement minimise la formation de lixiviat dans les sites d’enfouissement: évite la pollution des eaux souterraines de la région du site évite la production de GES (gaz à effet de serre, méthane) atténue l’attraction de rats et goélands sur le site est de coût comparable à l’enfouissement production de compost, amendement des sols (utilisation en serriculture)

2. Le compostage des matières organiques putrescibles fréquece et durée des collectes Outil de cueillette brins de gazon rejets de table feuilles branches arbre de noël 1/ semaine (4 mois/ans) 1/ semaine (année) 3 /ans (automne) 2/ans (printemps et automne) 1 / an compostainer sacs biodégradables ou en vrac (camion balayeuse) Déchiqueteuse (copeaux pour paillis) ? (contamination avec vestiges de décoration)

3. Les collectes sélectives des matières sèches Avantages: base à des activités d’économie sociale fort potentiel de réduction de la collecte des résidus à l’enfouissement économies d’énergie et de matières premières vierges Désavantages: coûts plus élevés que l’enfouissement matières fréquence sapins de Noël textiles, jouets, gros objets (électroménagers, mobilier, matériaux de rénovation) matières sèches: papier et cartons, plastiques, métaux, verres, etc.. une fois/an occasionnelle régulière

Québec: les engagements Plan d’action québécois sur la gestion des matières résiduelles 1998-2008 Objectifs de réduction des municipalités: réduction de 80% des contenants à remplissage unique réduction de 75% des résidus dangereux réduction de 60% pour les fibres, contenants et matières organiques putrescibles réduction de 50% des textiles consigne collectes occasionnelles collecte régulière

Québec: les résultats des collectes des résidus domestiques Les matières recyclées en 2000 (en tonnes) Papiers et cartons Verres Métaux ferreux Métaux non ferreux Plastiques Textiles Résidus organiques Résidus domestiques dangereux Boues municipales 258 000 56 000 11 800 11 700 20 000 14 100 66 000 5 100 23 000 Total 466 000 production de résidus solides : 458 kg/hab/an soit plus de 3 MT par an de résidus (millions de tonnes métriques) Une réduction de 15.5% à l’enfouissement Rapport annuel 2001 Potentiel de réduction du sac vert: 70% matières sèches: 33% matières humides: 37% rappel

Le taux de récupération des matières sèches au Québec? un constat, un plafonnement entre 35 et 40% % La Presse, janvier 2003

objectif 60% moyenne 14,5% La Presse, 29/01/2003

La récupération des matières résiduelles objectif 60% Montréal La récupération des matières résiduelles bilan 2004 La Presse, 15/02/2006

Le recyclage au Québec? Conséquence ? entre 1998 et 2000, les résidus éliminés au dépotoir et à l’incinération ont augmenté de 23% pour la même période le recyclage a progressé de 14% La Presse, janvier 2003 Conséquence ? le pourcentage de matières recyclées a globalement reculé de 2% La Presse, janvier 2003

Quel recyclage ? la boîte de mouchoirs OUPS! Là aussi il faut lire les petites lignes

La composition des matières sèches potentiellement récupérables Rapport annuel 2001

Les matières sèches récupérées par la collecte sélective Rapport annuel 2001

Les critères et contraintes des alternatives à l’enfouissement Conservation de l’environnement: santé publique qualité de l’eau odeurs bruit traitements cueillette Responsabilité et gestion financière municipalité citoyen individuel et corporatif (pollueur –payeur) partenariat publique-privé Législation lois et règlements (ex: pesticides)

Les collectes et transport des résidus échelles: individuelle locale régionale enfouissement incinération sac vert production résidus organiques de table sapin de Noël tonte de gazon feuilles compostage résidus dangereux centre de dépôt contrôlé commerces fibres : papiers, cartons contenants: cartons, verres, plastiques, métaux centre de tri gros objets: meubles, électroménagers textiles, jouets, etc ressourcerie communautaire matériaux de construction centre de tri à matériaux secs consigne commerces

Les déchets «renouvelables» solides de la modernité Les vêtements : ressources recyclables Les électroménagers : ressources recyclables et déchets dangereux La microélectronique : ordinateur, téléphone cellulaire, batteries des déchets dangereux surtout Résidus nucléaires : les détecteurs de fumée Liquides: les métabolites des drogues, des additifs alimentaires (antibiotiques, hormones de croissance de lactation, contraceptifs, médicaments) , les DDD liquides

20Kg/hab./an de textiles et de vêtements à l’enfouissement 100% recyclable Organismes communautaires: Armée du Salut Société St-Vincent de Paul Circuits commerciaux: Ressourceries, friperies, recycleurs L’ENJEU: hors série 1996

ÉLECTROMÉNAGERS Petits GROS

Microélectronique 14 kg/hab/an en France Le Monde, 2/11/2006 La durée de vie d’un ordinateur est passée de 6 ans à 2 ans entre 1977 et 2005

Métaux lourds: DDD Le Cadmium* : effets irréversibles sur les reins, cancérigène, déminéralisation du squelette, toxique pour l’environnement Le Chrome VI*: réactions allergiques,cancérigène Le Plomb*: action sur les systèmes nerveux, endocrinien et cardiovasculaire; hautement toxique pour l’environnement Le Bérylium: pneumopathies, cancérigène Le Mercure*: dommages au cerveau Les retardateurs de flammes*: cancérigène et neurotoxique, volatil et persistant Les plastiques PVC: avec phatates, toxique spour la reproduction Le Monde, 2/11/2006 *: interdits depuis le 1er juillet 2006 en Europe

Le recyclage des piles? En 2004: 15 182 tonnes de piles mises sur le marché 323 tonnes recyclées !  2% Conséquences: contamination des eaux par les métaux lourds 766 t de plomb (Pb) 266 t de cadmium (Cd) 0,4 t de mercure (Hg) 1647 t de zinc (Zn) 2437 t de manganèse (Mn) et 2424 t de fer (Fe) Prévision pour 2010: 22840 tonnes de piles vendues recyclage de 30% ? Le Devoir, Deglise Fabien, Recyclage des piles: Ottawa compte sur la bonne volonté de l’industrie

Conservation de l’environnement (génération de nos enfants) Le problème des contenants et de la fréquence et de la diversité des collectes pour l’optimisation de l’opération Conservation de l’environnement (génération de nos enfants) $ coût directs  maintenant Un choix politique

Les collectes (transport des résidus) sac vert enfouissement incinération production résidus organiques de table tonte de gazon feuilles sapin de Noël fibres : papiers, cartons contenants: cartons, verres, plastiques, métaux

Le coût de la gestion des résidus urbains à intégrer dans un processus de tarification la neige: 3,4 % 2005 7,9 % du budget global

La Recherche, avril 2004, p.54

Les résidus «hight tech» La Recherche, fév. 03, pp. 22

De l’huile à friture dans le moteur Québec Science, avr.03, p.9

la croissance des surfaces plantées OGM millions d’hectares la croissance des surfaces plantées

Le symbole international doit être sur l’étiquette La malbouffe! Blé, farine, pomme de terre, oignons, épices, assaisonnements déshydratés sont des aliments qu’on peut irradier et vendre au Canada les ajouts demandés: boeuf, volaille, crevettes, mangues Métro, 26/11/2002 Le symbole international «radura» doit être sur l’étiquette

Les POP et la féminisation des mâles? La Recherche, février 2002, p.59 , Le casse-tête des perturbateurs hormonaux

Le prix à payer pour des légumes et des fruits de belle apparence, la présence possible et fréquente de pesticides Les pesticides Les risques associés aux pesticides industriels sont mal connus

La Presse, 04-11-91