Les Vendanges, Jésus dit à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruits, mon Père l’enlève; tout sarment qui donne des fruits, Il le soigne, pour qu’il en donne davantage. (Jean , 15.1)
Un grand champ à moissonner, une vigne à vendanger, Dieu appelle maintenant pour la récolte, Un grand champ à moissonner, une vigne à vendanger, Dieu appelle maintenant ses ouvriers. A l’époque où l’Algérie était française , les écoles étaient nombreuses, mais …. Il y en avait une à Philippeville toute particulière … L’école d’agriculture . Créée en 1900 ,elle est implantée dans un domaine de 216 hectares dans la vallée du Zeramna .
En 1935 elle contient 2500 arbres fruitiers , 2 hectares de vigne à raisin de table avec 22 cépages différents et 12 hectares de vigne à raisin de cuve avec 32 variétés .
Il y a aussi une orangeraie de 5 hectares, une forêt de chênes lièges, des oliviers, et encore une étable, des écuries, une laiterie et un rucher … pour des études de trois années !
Cueillette du raisin
Pour les paysans italiens arrivés en Algérie…. … Pour les paysans italiens arrivés en Algérie…. ….Tout s’apprend dans les champs !
Mon arrière Grand-mère Maria Di Meglio portait ainsi sa récolte !
Au domaine de la Trappe des pères blancs , à Staouelli
La cuve pour presser le raisin … avec …le foulage aux pieds !
Le pressoir
La mise en tonneaux ,
Et le repos sous la treille …
Avec une fête qui clôture les vendanges !
Les jeux pour les enfants…
Et une tarentelle pour tout le monde , ici dans la ferme de ma famille , sur les coteaux de la carrière romaine de Philippeville .
Station uvale sur la place Marqué de Philippeville
Les faïences sur la vendange proviennent de ces sièges photographiés à Capri , petite sœur de Ischia berceau de mes ancêtres. Photos, cartes et réclames de mes archives…sur un brin de musique de Mozart Cela se veut un petit hommage à ma famille qui a cultivé durant un peu plus de cent ans 2 hectares de vigne à Philippeville , Ils ont dû tout abandonner en 1962 comme tant d’autres … Mais , j’admire encore leur courage et leur vaillance … et je leur dis … : MERCI ! Restons toujours de bons sarments …guidés par Jésus. Gislaine