Croissance et modernisation de l’entreprise
La société de consommation 1954 : 20% des ménages français possèdent une voiture 1975 : 62% des ménages français sont équipés Manuel Troisième, Belin, 2007
« Pierre Le faucheux a de grandes ambitions pour Renault hors de l'Hexagone. L'usine belge de Haren-Vilvorde a redémarré et va bientôt s'agrandir, l'usine anglaise d'Acton est rachetée. La 4 CV est déjà montée en Irlande, en Australie, en Inde, au Mexique, en Afrique du Sud, et le sera au Japon jusqu'en 1960 par Hino. En 1953, l'Espagne, avec la FASA, entre dans l'arène. Pierre Lefaucheux envisage aussi de créer des usines dans des pays de l'Union Française, au Viêt-Nam, au Maghreb, bref de positionner la Régie sur les marchés coloniaux. » Site de la Société d’Histoire du groupe Renault : http://www.histoirerenault.net/
Manuel 4ème, Hatier, 2011
Evolution des principales usines Renault en France Fermeture de l’usine de Billancourt en 1992 D’après Jean-Louis Loubet, Renault. Histoire d’une entreprise, ETAI, 2000, Boulogne
Une stratégie de délocalisation « Présent en Turquie depuis 1969, Renault n'a cessé d'y développer ses activités et emploie aujourd'hui 5 900 personnes. […] Renault est en tête des ventes de véhicules de tourisme sur le marché local. […] La Turquie est devenue une plate-forme exportatrice, essentiellement vers l’Europe. […] Plusieurs atouts expliquent la montée en gamme de la Turquie. Sa position géographique facilite la distribution de la production vers le Maghreb, le Moyen-Orient, l'Europe de l'Ouest et de l'Est. Si la main-d'œuvre est évidemment meilleur marché qu'au sein de l'Union européenne, on ne peut plus la qualifier de «low-cost» : le smic horaire turc, qui atteint 1,76 euro, est bien plus élevé que celui du Maroc, par exemple, à 89 centimes d'euro. C'est sa qualification, son taux d'absentéisme faible et sa productivité élevée qui attirent les fabricants automobiles. » Laure Marchand, « Bursa, l’usine modèle de Renault en Turquie », Le Figaro, 18 janvier 2010