Courants littéraires francophones
Concepts-clés des littératures francophones Identité Différence Altérité Migrance Exil Oralité Ecriture
Négritude “Negli anni 30, Aimé Césaire creò il concetto di négritude come glorificazione dei valori neri, cosa che costituisce un’antitesi al pregiudizio bianco-coloniale che consisteva nel dire che i Neri non avevano valori”. Euridice Figueiredo, Costruzioni identitarie antillane, in “Caravela”, p. 49.
Créolité - Jean Bernabé, Patrick Chamoiseau, Raphaël Confiant, Eloge de la créolité, 1989 - Confiant : écrit créole “[…] ouvrages en créole sans référence au français […] Le défi de l’écrivain est triple. Il montre que la langue créole ne peut en aucun cas être confinée dans l’oralité. Sa valeur peut s’instrumentaliser, passer au stade de l’écrit, de l’écriture, voire de la littérature, au prix d’un certain tarvail de création lexicale continue, mais non impossible. Elle porte les ressources nécessaires à cette élévation vers l’écrit.” (M. Dispagne, Univers diglotte et stratégies de déminorisation de l’écrit créole, in Aa.Vv., Espaces francophnes et diversité linguistique et culturelle, Louvain, E.M.E. , 2005, p. 64)
Créolisation “Quello che ci spinge non è la sola definizione delle nostre identità, ma anche la loro correlazione a tutto il possibile […]. Le creolizzazioni introducono alla Relazione , ma non per universalizzare: la creolità, nel suo principio, farebbe regredire verso negritudsini, franceserie, latinità, tutte generalizzanti […] ”. Cf. Edouard Glissant, Poétique de la relation (1990)
Poétique de la relation “Il narratore creolo si serve di procedimenti che non sono il genio della lingua francese, che anzi vanno in senso opposto: i procedimenti di ripetizione, raddoppio, insistenza, respiro, circolarità. L’uso di liste, (…) elenchi che cercano di esaurire il reale non in una formula ma in un’accumulazione, l’accumulazione appunto come procedimento retorico (…). L’accumulazione di parentesi, per esempio, o di frasi incidentali, che è una tecnica, non si realizza in maniera altrettanto decisiva nel discorso francese”. Cf. Edouard Glissant, Introduction à une poétique du divers, Paris, Gallimard, 1996, p. 121.
Spiralisme (Frankétienne, écrivain d’Haïti) « C'est une méthode d'approche pour essayer de saisir la réalité qui est toujours en mouvement. Le problème fondamental de l'artiste est celui-ci: essayer de capter une réalité, transmettre cette réalité, tout en gardant les lignes de force, de manière que ce réel transmis sur le plan littéraire ne soit pas une chose figée, une chose morte. C'est là le miracle de l'art: essayer de capter le réel sans le tuer. Capter: c'est saisir, c'est immobiliser. Il s'agit d'appréhender sans étouffer. Au fond, l'écrivain est un chasseur à l'affût d'une proie. Mais, il faut saisir cette proie sans la tuer. À ce niveau, le spiralisme est appelé à rendre certains services. Essayer d'être en mouvement en même temps que le réel, s'embarquer dans le réel, ne pas rester au-dehors du réel, mais s'embarquer dans le même train. Et, cela, à la longue, reproduit le mouvement de la spirale. La spirale est comme une respiration. Spirale signifie: vie par opposition au cercle qui, selon moi, traduit la mort. » Absurdité, monologue intérieur, description, chansons, narration, l'auteur spiraliste ramène à la vie toute une succession d'étreintes de l'existence. Résonances multiples contenues dans l'espace-temps. http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83699#Suite
Transpoétique « Par transpoétique, nous voulons surtout signaler le trans/vasement des cultures qui se chevauchent, se croisent et s’entrecroisent, s’attirent et se repoussent dans un travail incessant qui crée un espace particulier du faire poétique ». Hédi Bouraoui, Transpoétique, Montréal, Mémoire d’encrier, 2005, p. 42-43.