Mon grand-père ( Jacques Renaudeau d’Arc ) Né le 3 novembre 1923 À Sao Paulo au Brésil

Plan : La vie au Brésil de 1923 à 1936 Le Massilia Changement de patrie Le Brésil terre d’avenir

La vie au Brésil de 1923 à 1936 Je suis né au Brésil en 1923 alors que ma famille avait décidé de vivre là bas à la suite d’une offre de travail dans une usine française. Nous habitions une maison dans une résidence de la périphérie de Saint Paul. Là bas, la classe aisée était seulement composé d’européens exilés au Brésil. Nous étudions avec un précepteur français durant tout le cycle des études primaires ensuite nous devions rentrer en France afin de poursuivre nos études. Le brésil ne disposait pas à l’époque d’un lycée français. Je me souviens que notre vie social se limitait aux autres expatriés. En effet, le pays était déjà très attractif sur un point de vue financier autant pour les entreprises que les particuliers.

Un des ports de Sao Paulo

Le Massilia Le Massilia est un paquebot appartenant à la compagnie sud-atlantique faisant les voyages par mer entre le Brésil et la France. Nous l’empruntions environ tous les 3 ans pendant les vacances afin de rendre visite à notre famille vivant en France. Le voyage durait 18 jours qui comportait 2 escales ( Dakar et Lisbonne ). Ce magnifique paquebot comportait 3 classes différentes: la 1 er classe composé de seulement 30 personnes, la 2 nd elle comportait environ 1OO voyageurs et la 3 ème elle était remplie de 500 à 1000 personnes pour la plupart immigrés. Grace à la classe de luxe dans laquelle nous étions le voyage était très agréable. Les journées était très active avec un choix d’activité varié ( piscine, tennis … ) mais aussi les nuits avec des soirées casino des fêtes etc. Mais seulement la 1 er classe avait le privilège d’accéder à tous ces avantages.

La vie à bord

Changement de patrie Alors que nous étions rentré en France j’appris le décès de mon père lors d’un accident d’avion dans l’état de Washington … Nous ne sommes donc pas rentrés au Brésil, nous n’avions plu rien à faire là bas. Mais pour moi et mes 2 frère et sœur la France n’était pas notre patrie, nous avions vécus toute notre enfance là bas, nos souvenirs étaient là bas… Ma mère décida donc que nous finirions notre vie en France, mais je n’avait pas le même avis. Je voulais retourné au Brésil je ne pouvais pas oublier ce pays et mon père comme ça. Je fis mes études en étude en France avant de retourner au Brésil dans les années 50

Le Brésil terre d’avenir Je revins seul au Brésil vers la trentaine. Là bas le pays commençait à changer de plus en plus de sociétés venaient s’installer et l’économie augmentait. Malgré cela les favelas était de plus en plus grande et il restait encore beaucoup de brésiliens illettrés, mais la différence c’est que ici les pauvres ne sont pas malheureux car ils vivent toujours comme lorsque les européens n’était pas là. 10 ans plus tard je prit la décision de rentrer en France, je n’avais désormais plus rien qui me retenait ici. Je voulais rentrer dans ma nouvelle patrie et fonder une famille…