Mise en œuvre de la Déclaration de Paris en Mauritanie DSP/MEF Atelier d’Information sur l’efficacité de l’Aide Lundi 04 Août 2008
INTRODUCTION La Mauritanie a souscrit à la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide En 2008 l’APD représente encore plus de 68 % du budget d’investissement de l’Etat Un plan d'action national pour la mise en œuvre de la Déclaration de Paris a été adopté en juillet 2007 Participation aux enquêtes 2006 et 2008 sur le suivi de la Déclaration de Paris
APPROPRIATION Les pays en développement doivent exercer une réelle maîtrise sur leurs politiques et plans de développement. Critère 1 : une stratégie de développement opérationnelle. Le CSLPII fournit un cadre cohérent de programmation à moyen terme Un Plan d’Action a été élaboré pour mettre en œuvre le CSLP l’alignement des politiques et stratégies sectorielles autour des axes et objectifs stratégiques du CSLP
Critère 2 : Clarté et articulation de la vision La planification nationale est basée sur le CSLP2 le CSLP est un cadre dynamique soumis à des revues annuelles
Critère 3 : Cohérence du budget avec les priorités nationales l’élaboration du CDMT global et des CDMT sectoriels a permis de mieux lier le budget annuel avec les priorités du CSLP II La loi de Finances 2008 a été élaborée sur la base du CDMT global
Défis La cohérence entre les différents outils de planification (CSLP/CDMT/loi de finances) et de suivi de l'impact de l'aide La vulnérabilité du pays face aux chocs exogènes L’insuffisance des ressources humaines qualifiées Faiblesse du suivi de l'impact de l'aide sur les populations (qualité des indicateurs d'impact, faiblesse du système statistique national)
ALIGNEMENT Le CSLP II a guidé l’élaboration des stratégies de coopération de plusieurs PTFs Le CSLP a servi de base pour les programmes d’aide annoncés lors du Groupe Consultatif tenu en décembre 2007 Une cellule chargée de la mobilisation et suivi des financements extérieurs mise en place au MEF Un appui budgétaire global au CSLP est envisagé par la Commission Européenne en 2009
Une loi de Transparence dans la Gestion des Ressources Publiques a été mise en place Un système automatique d’exécution du budget (RACHAD) installé dans tous les ministères Transfert du pouvoir d’ordonnancement à tous les ministères Un nouveau code des marchés est en cours d’adoption Elaboration d’un projet de stratégie nationale de lutte contre la corruption Création d’une inspection générale d’Etat
Défis Coordination insuffisante entre les PTFs et le Gouvernement Manque d’alignement de certaines procédures des PTFs : les calendriers des décaissements, le nombre d’unités de mise en œuvre des projets, le recrutement des assistants techniques internationaux, etc. Institutionnalisation des mécanismes d’échanges et de coordination entre les différents organes de contrôle. Finaliser et mettre en œuvre le plan d’action de la stratégie nationale de lutte contre la corruption Mise en place d'un outil informatique de gestion des flux de l'aide comprenant un interface avec l'impact de cette aide (contribution de l’Agence Française de Développement)
HARMONISATION L’approche-programme est un moyen de mieux aligner l’aide: Pour l’éducation (PNDSE), un mémorandum a été signé pour coordonner les interventions des PTFs dans ce secteur, des indicateurs de performance communs ont été mis en place et des revues conjointes ont lieu régulièrement Dans le secteur des transports, les interventions des bailleurs sont aussi intégrées dans une approche-programme Pour la décentralisation, la CE et les coopérations allemande, espagnole et française ont réuni leurs contributions dans un programme intitulé « Programme Européen de Renforcement des Institutions des Collectivités Locales et de leurs Services» (PERICLES) L’appui budgétaire favorise aussi l’harmonisation, par la réduction des coûts de transaction et le renforcement requis des capacités de suivi de l'impact de l'aide
Défis L’introduction de SWAps (Sector Wide Approaches) au niveau des principaux secteurs permettrait d’améliorer l’efficacité de l’aide La duplication des missions et études des PTFs Leadership de la Mauritanie en matière d'identification des avantages comparatifs des différents PTFs et de division optimal du travail entre ces derniers. Avantage comparatif et division du travail entre les PTFs
GESTION AXÉE SUR LES RÉSULTATS Le cinquième pilier du CSLP II vise à affiner les indicateurs du CSLP pour faire le suivi de sa mise en œuvre d’une façon adéquate et efficiente et créer un système coordonné de suivi-évaluation Des DEP en charge du suivi évaluation ont été mise en place au niveau des ministères Des audits organisationnels sont en cours dans certains départements Un exercice pilote d’autoévaluation des capacités de gestion axée sur les résultats de développement a été réalisé en juillet 2008 par l’Administration Au niveau sectoriel, le Système d’Information et de Gestion de l’Education (SIGE) et le Système National d’Information sur la Santé (SNIS) ont été mis en œuvre.
Défis Manque d’un dispositif uniforme pour la collecte et l’analyse des données Il n'existe pas de standards transversaux ou de schéma directeur pour les systèmes d’information Adoption d’une loi d’orientation sur l’évaluation des politiques publiques et exécution de la deuxième phase du CMAP Promulgation de la loi portant sur l’organisation du système de suivi évaluation du CSLP Renforcement du système national des statistiques
RESPONSABILITÉ MUTUELLE Revue conjointe périodique dans le cadre des approches programme de plusieurs secteurs Possibilité d’élargir le Système de Suivi de la Performance du Portefeuille local de la Banque Mondiale à d’autres bailleurs de fonds (système de revue trimestrielle des projets financés par la BM)
Défis Mettre en place un mécanisme commun d’évaluation par des évaluateurs indépendants des performances Mettre en place un système élargi de revue du portefeuille
Je vous remercie pour votre attention