4ème journée professionnelle des missions locales de La Réunion Date
Une création d’emplois importante mais Le contexte Une création d’emplois importante mais Un chômage structurellement élevé Une hausse importante du chômage des jeunes Agence de La Réunion Titre du diaporama Date 09/04/2017 p- 2 2
Marché du travail réunionnais + 6 600 actifs supplémentaires par an. + 4 700 personnes en emploi par an. Un peu moins de 200 000 emploi en 2001 pour plus 240 000 en 2011. C’est pas mal ! Evolution de l’emploi en métropole (?) Titre du diaporama Date
Une hausse de l’emploi plus forte à La Réunion Titre du diaporama Date
Une population active qui croît rapidement Malgré une progression lente des taux d’activité Taux d’activité féminin Réunion : 55% France: 66% Titre du diaporama Date
Une hausse du taux d’emploi jusqu’en 2008 Titre du diaporama Date
Une hausse du chômage des jeunes depuis 2009 Introduction 15-19 ans: Les 15-19 ans se portent très peu sur le marché du travail et sont en majorité au chômage Taux d’activité: 8,6 % Taux de chômage: 64,4 % 20-24 ans: Les 20-24 ans sont plus actifs mais moins en emploi que leurs aînés, donc plus souvent au chômage Taux d’activité: 56,1 % pour 53,7 % des 15-64 ans Taux d’emploi: 23,1 % pour 37,9 % des 15-64 ans Taux de chômage: 58,9 % pour 29,5 % des 15-64 ans Les jeunes femmes face à l’emploi Moins présentes sur le marché du travail A diplôme identique, elles sont plus au chômage (à l’exception des plus diplômées) Le CAP/BEP favorise l’insertion des jeunes hommes par rapport aux jeunes femmes Le choix du domaine de formation est déterminant : production et BTP pour les hommes, tertiaire pour les jeunes femmes Le marché du travail défavorable aux jeunes femmes 1.1)TAUX ACTIVITE DES JEUNES FEMMES Les jeunes femmes, entre 19 et 34 ans, sont moins présentes sur le marché du travail, 60 % des femmes travaillent ou cherchent à travailler à La Réunion contre 71 % en métropole Pour comparer, les jeunes hommes sont 80 % à se présenter sur le marché du travail tout comme en métropole A noter qu’à tout âge les femmes sont moins actives que les hommes, cependant l’écart est plus fort pour les jeunes EXPLICATION: La faible présence des jeunes femmes sur le marché du travail est un phénomène de société récurrent à La Réunion. Il est certainement accentué par le fait que les femmes y ont davantage d’enfants, qu’elles les ont plus jeunes et que leur niveau de formation est plus faible qu’en métropole. 1.2) TAUX D’EMPLOI ET CHOMAGE Les jeunes femmes sont moins en emploi et plus au chômage que les jeunes hommes sur l’île 38 % des femmes entre 19 et 34 ans travaillent contre 52 % des hommes Le taux de chômage des femmes est de 37 % contre 34 % pour les hommes, A diplôme identique, les femmes sont plus au chômage que les hommes à l’exception des plus diplômées, les diplômées du supérieur 2) Le diplôme protège du chômage 2.1) le niveau de diplôme Plus le diplôme est élevé et plus le chômage est faible ou au contraire moins on est diplômé plus on a des chances de se retrouver au chômage Peu ou pas diplômés = 55% Bacheliers = 27 % Supérieur= 15 % 2.2) LE CAP/BEP Le CAP/BEP profite plus aux jeunes hommes qu’aux jeunes femmes Il permet de franchir un véritable palier ce que l’on ne distingue pas pour les femmes ! Pour les hommes on passe de 51 % de taux de chômage pour les non diplômés à 33,5 % pour les CAP/BEP Avec le CAP/BEP les hommes rejoignent le taux de chômage moyen non les femmes, Presue pas de différence entre les non diplômées et les CAP/BEP=> taux de chômage non diplômées = 62 % pour 57 % des CAP/BEP Cela provient du domaine de formation, les jeunes femmes choisissent rarement les domaines de formation conduisant à une meilleure insertion professionnelle. Elles préfèrent les services, les sciences humaines, le social, les activités du secteur tertiaire plus ou moins saturées en terme de débouchés. Enfin il y a des emplois mais elles sont très nombreuses à se présenter sur le marché et le diplôme de CAP/BEP n’a qu’une faible valeur, les plus diplômés sont embauchées Les jeunes hommes choisissent les domaines de la production et du BTP, porteurs en terme d’emploi pour les jeunes Titre du diaporama Date Date 7
131 600 jeunes entre 15 et 24 ans Parmi les jeunes inactifs, non étudiants : Arrêt des études très jeunes : la moitié à 17 ans ou moins. Niveau de formation faible: 3/4 d’entre sans diplôme ou presque 4 400 femmes se déclarent femme au foyer (60 % des femmes) Ils ne souhaitent pas travailler en majorité (52 %), 30 % déclarent rechercher un emploi mais n’effectuent pas de démarches actives de recherche Ils sont peu nombreux à être inscrits à un pôle emploi (1/3) La majorité déclare ne jamais avoir travaillé 6 mois ou plus (2/3, avec 15 % de non-réponse à la question) Taux de sortie sans qualification en baisse : inférieur à 12% en 2007 En baisse régulière depuis 1987 (38%) Académie de la Réunion : 2ème rang des taux les plus forts Interruption d’étude avant la seconde ou année de terminale CAP-BEP Mais plus de 2 fois plus qu’en métropole : 5,60 % Baisse progressive depuis plusieurs années : - 4,4 points en deux ans -26% de jeunes concernés Hausse du taux de scolarisation + allongement durée études : Hausse du niveau d’études des jeunes Augmentation du nombre de bacheliers + 25 points p/r 1990 (8100) Taux de réussite proche de la métropole : 85,3% 15 000 étudiants en 2008 (+ 18% sur 10 ans) 3600 apprentis en CFA (éducation nationale et Min. agriculture) ¾ de garçons Titre du diaporama Date
Insertion professionnelle des jeunes Titre du diaporama Date
Un premier emploi ‘durable’ après la fin des études ? 30 % n’ont pas eu d’emploi de plus de trois mois Le diplôme comme atout principal. Seulement la moitié des non diplômés ont décroché un premier emploi stable contre 90 % pour les diplômés du supérieur L’orientation : les diplômes de la filière professionnelle favorisent l’insertion 80 % pour les titulaires d’un bac professionnel contre 70 % des titulaires d’un bac général Une activité salariée en parallèle des études : une expérience professionnelle aide les jeunes à trouver un premier emploi stable Emploi de trois mois, pas pour tout le monde On s’intéresse ici aux premiers pas sur le marché de l’emploi une fois les études terminées On s’intéresse au premier emploi qui serait un tremplin vers l’emploi durable, on est dans une logique de parcours professionnel. On ne s’intéresse donc qu’au premier emplois de plus de trois mois après la fin des études, on qualifie alors cet emploi de premier emploi ‘stable’ ! On exclu donc les ‘petits’ boulots, On s’inscrit dons dans une logique de parcours professionnel on considère donc qu’un emploi d’au moins trois mois oriente le parcours professionnel, donne une voix On qualifie donc ce premier emploi de plus de trois mois de premier emploi ‘stable’ On voit qu’en 2009, parmi ceux qui ont terminé leurs études, un tiers des jeunes (moins de 35 ans) n’ont pas encore décroche d’emploi de ce type, même nombreux sont ceux qui sont inscrits à pôle emploi depuis plus d’un an 2) On se demande donc dans un premier temps on demande ce qui favorise l’accès à ce premier emploi ? Quels sont les leviers ? 2.1)Bien sûr le diplôme ! Parmi les diplômés du supérieur, neuf sur dix décrochent un premier emploi de plus de trois mois alors qu’ils ne sont que la moitié pour les non diplômés 2.2) L’orientation, la filière ! Outre le niveau de diplôme, la filière et l’orientation jouent un rôle important La proportion de diplômés en CAP/BEP qui obtient un premier emploi stable est la même que pour les titulaires d’un baccalauréat général; 70 % dans les deux cas, alors qu’à priori, comme ça, on penserait que le diplôme du baccalauréat est supérieur à celui du CAP/BEP. Pour les titulaires d’un Bac Pro c’est même mieux, ils sont 80 % ! 2.3)Une activité régulière et rémunérée en parallèle des études offre un vrai plus pour l’insertion Ceux qui ont eu une activité salariée et régulière en parallèle de leurs études sont minoritaires à La Réunion: seulement 8 %. Mais ceux-là ont un bagage supplémentaire, c’est un atout sur le marché du travail 90 % des jeunes qui ont eu une expérience professionnelle pendant leurs études ont trouvé un premier emploi stable Titre du diaporama Date
Le premier emploi ‘durable’ Un temps très variable pour l’obtention du premier emploi, en fonction du diplôme 30 % : 3 mois après la fin des études, les plus diplômés 30 % : entre 3 mois et un an 40 % : plus d’un an. Une grande majorité est au chômage pendant ce temps, d’autres enchaînent les petits boulots Un petit pas vers l’emploi La majorité des premiers emplois stables durent moins de deux ans 70 % de ces premiers emplois sont des CDD Dont 30 % sont des contrats aidés (CDD) destinés aux jeunes peu diplômés Des contrats aidés, surtout dans la fonction publique 1) Combien de temps ont-ils mis pour décrocher cet emploi ? Après les études, combien de temps les jeunes mettent pour obtenir un premier emploi stable ? Pas de surprise, c’est très variable, ça dépend en grande partie du diplôme et la filière: 30 % ont un emploi dans les trois mois qui suivent l’arrêt des études 30 % mettent entre 3 mois et un an Et 40 % mettent plus d’un an => pendant ce temps sont en majorité chômeurs et une minorité (15 %) enchaînent les petits boulots 2) Une fois qu’ils ont déroché ce premier emploi, combien de temps l’occupent-t-ils ? Le premier emploi ne dure pas, 2/3 des premiers emplois durent moins de deux ans et même un tiers des jeunes occupent ce premier emploi pour 6 mois seulement, pourquoi ça ? - Tout simplement parce que pour leur premier emploi, les jeunes sont embauchés en CDD Dans 70 % des cas !! C’est comparable à la métropole ! Cependant sur le marché du travail global, 37 % en CDD et 60 % des jeunes entre 19 et 34 ans sont en CDI. - Il faut ajouter que 30 % des embauches pour un premier emploi correspond à un contrat aidé à La Réunion. Les contrats aidés, on les retrouve surtout dans la fonction publique, les collectivités territoriales. Les ¾ des CDD proposés dans le publique entrent dans le cadre d’un dispositif d’aide à l’emploi Titre du diaporama Date
Un niveau d’études en hausse Bac pro en 3 ans, disparition des BEP Un niveau d’études en hausse Insertion dans la vie active Une insertion plus favorable aux apprentis : 41% contre 18 % (bac pro) Titre du diaporama Date
Formation professionnelle Un effet positif sur l’emploi Formation professionnelle 6 mois après la formation : 30% sont en emploi Ils étaient 4% en entrée de formation La part des demandeurs d’emploi divisée par 2 (86% 45%) Meilleur taux d’insertion : pour les formations qualifiantes : 37% Pour les formations techniques ou spécialisées (35%) Pour les formations en animation socioculturelle (68%), transports logistique (49%), hôtellerie restauration, commerce. Situation professionnelle avant et après Formation professionnelle organisée par la Région (jusqu’à 29 ans !) Un parcours vers l’emploi : remise à niveau, pré-qualification (certificat) puis qualification (titre ou diplôme) 18 400 personnes concernées par le dispositif de suivi (2002-2008) 40% sont sans qualification à l’entrée De 2002 à 2008 : 11 000 formations de remise à niveau, remobilisation Un public très faiblement qualifié : 90% ont un niveau < CAP ou BEP Formations qualifiantes : métiers du tertiaire (sec, vente, social, SAP) Forte visée d’insertion prof : en réponse aux besoins du territoire Niveau plus élevés, 40% > CAP BEP Effectifs plus faibles : 20% des stagiaires Titre du diaporama Date