Moteurs à combustion interne 4ième partie Machines à flux continu
I- Turbines à gaz I-1Principe de fonctionnement
I-1-1 Les turbines terrestres Chambre de combustion Turbine Compresseur La turbine du département
Une turbine Industrielle Compresseur Chambre de combustion Turbine Une turbine Industrielle
I-1-2 Les turbines aéronautiques
Larzac (Alfajet) Chambre de combustion Corps basse pression Tuyères Réacteur double flux: Taux de dérivation 53% Poussée : 1320daN NHP : 22750 tr/mn NBP : 17000 tr/mn Masse : 290kg Corps haute pression
Olympus (concorde) Silencieux et rétropropulsion Chambre de combustion Tuyère Compresseur Turbine Turboréacteur simple flux avec post-combustion: Masse: 3360kg Poussée:13310daN NHP: 8530tr/mn NBP: 6500tr/mn. Chambre de postcombustion
I-1-3 Éléments constitutifs Grille d’aubes de compresseur Dans l’exemple: Va1=100m/s, Ve=200m/s et r=1kg/m3 => p3/p1=1,4 Dans la pratique: p3/p1 n’excède jamais 1,25 pour un compresseur axial par contre pour un compresseur centrifuge p3/p1 peut aller jusqu’à 3
Grille d’aubes de turbine Les taux de détente sont de l’ordre de l’ordre de 3 à 4
I-2 Cycle élémentaire des turbines à gaz
Entrée i pi, Ti, hi Sortie i+1 pi+1, Ti+1, hi+1 Système ouvert =>
a) Évolution 1-2 Si elle était réversible: Rendement isentropique:
b) Évolution 2-3 c) Évolution 3-4
d) Travail et rendement Rendement isentropique: d) Travail et rendement
Simplification : hc et hd=1 => cycle de Brayton-Joules: Taux de compression optimum du cycle réel (travail maximum):
Courbes caractéristiques pour une machine moderne
I-3 Cycles à rendement maximum Cycle d’Ericsson Le rendement d’Ericsson est identique au rendement de Carnot:
a) cycle à régénération
b) Approche pratique du cycle d’Ericsson: Compression refroidie, régénération et réchauffe
I-4 Turboréacteur
I-4 Gaz réel
Gaz pseudo idéal : Le travail d’un compresseur ou d’une turbine : Déterminer la chaleur de combustion faire : Le travail d’un compresseur ou d’une turbine : Si l’évolution de Cp est linéaire:
II-4 Chambre de turbines à gaz 1°) Problèmes particuliers Aubes très sollicitées (F. centrifuges) et toujours en contact avec le fluide chaud T°C sortie limitée et homogène? Travail indiqué faible=>débit important Stabilité? Richesse globale faible (0,1 à 0,5) Rendement, perte de charge? 2°) Configuration géométrique Vitesse<30m/s Foyer>3ms Chambre>5ms
Charge aérodynamique: 3°) Essais de chambre Charge aérodynamique: Stabilité Rendement Régime Altitude
5°) exemple de réalisation
II- Turbines à vapeur Intérêt de la vapeur dans l’industrie: - Lyophilisation (café, lait…) - Séchage (pâte à papier, fourrage…) - Cuisson, stérilisation… =>Diminution du coût de transport, conserverie. La force motrice - Usines d’électricité (détente totale) - Autosuffisance industrielle (détente hybride) - Cogénération (UEM)
II-1 Principe de fonctionnement
La turbine du département Rotor Stator Limiteur Palier Garnitures d’étanchéité Régulateur
Rotor à aubes symétriques Passage de la vapeur Rotor à aubes symétriques Turbine à action: Stator Injecteur supersonique
Turbine de centrale à combustible fossile Corps BP Corps MP Corps HP
Rotor BP de turbine nucléaire 1300MW 1800tr/mn
II-2 Cycle élémentaire Dans les cycles à vapeur: température et pression sont dépendantes
Inconvénients de ce cycle: - Partie 2-3=>réduction du rendement / Carnot Détente 4-5 humide (rendement, maintenance) Vvapeur=650m/s -TC <350°C (fossile) 285°C (nucléaire) : limitée par Tcritique de l’eau (374°C) Respectivement: 165bar 53% et 70bar 47% pour TF=20°C -TF>35°C limitée par le volume de la vapeur à basse température (grandes dimensions des étages BP, prix) Taux de détente 3500 (37étages de p=1,25), SsortieBP=35m2
II-3 Soutirage et réchauffe Rankine: le soutirage Surchauffe: Hirn (fossiles) Limite actuelle T4’=540°C Resurchauffe: PWR T4’<285°C
II-4 Cycle Mixte Gaz Vapeur
II-5 Combinaison de cycles à vapeurs
Diagramme de Mollier