Mémorial de l’HOCAUSTE Travail réalisé par: DJEBARNI Walid et BABA Anis

Introduction Aujourd'hui, Vendredi 14 Février 2014, notre première visite a lieu dans une église symbolique tant d’un point de vue historique qu’architectural. Par la suite, un détour au mémorial de l’Hocauste nous a permis de découvrir un second lieu symbolique, qui sera l’objet même de notre étude. Au sein de ce mémorial, deux subdivisions séparent ce lieu culte des commémorations des six millions de juifs assassinés en Allemagne: ce monument nous a été présenté tout d’abord par un guide puis nous l’avons visité deux jours plus tard. Le 10 Mai 2005, ce mémorial fut inauguré par le président du Bundestag de l’époque, Wolfgang Thierse qui a conclu que :« Le Mémorial est un lieu de mémoire aux victimes qui nous contraint maintenant et à l’avenir à une culture d’humanité, de reconnaissance et de tolérance dans une société, un pays dans lequel nous pouvons vivre en tant qu’êtres humains sans peur d’être différents. C’est donc un monument dédié à la commémoration des victimes juives assassinées dès l’arrivée d’Hitler au pouvoir. D’un point de vue architectural, ce monument occupe une superficie de 19,000 mètres carrés avec ces 2,711 blocs de ciments de différentes tailles. L’originalité de ce lieu réside dans les différents chemins qu’on a pu emprunter et qui nous a donné l’impression d’être dans un labyrinthe, jeu auquel on s’est facilement prêté avec nos camarades. Mais aussi et surtout l’asymétrie même du lieu combiné à des effets de lumières quasi-absents qui donnent vie à ce monument presque « étrange » et où il est très facile de se perdre.

Par ailleurs, ce champ de stèles n’as pas de réelle symbolique Par ailleurs, ce champ de stèles n’as pas de réelle symbolique. Il a justement été conçu pour intriguer les visiteurs afin que chacun ait sa propre interprétation de l’œuvre. Ainsi certains pensent que les stèles représentent les juifs tués par les nazis, tandis que d’autres voient en elles la représentation d’une atmosphère stressante, presque oppressante. Le visiteur, comme dans un labyrinthe peut s’y perdre et éprouver un sentiment d’angoisse, mais aussi oublier la gravité du lieu et s’amuser au jeu de « cache-cache ». C’est précisément sur ces sensations diverses éprouvées par le visiteur que le monument prend son sens. C’est au visiteur de faire l’effort de ne pas oublier, oublier est facile. De plus, le guide nous a expliqué que l’emplacement au cœur de la ville est lui aussi significatif. Berlin est la capitale de l’Allemagne réunifiée. Cela rappelle l’histoire de l’Allemagne du XXème siècle et souligne la reconnaissance par le nouvel Etat allemand sa responsabilité dans la politique génocidaire du nazisme.

Pour finir il nous a informé que ce projet a été long a mettre en place : il n’est pas facile pour les nations de porter un regard objectif sur son passé et de reconnaitre que les guerres ne sont pas toujours justifiées par des intérêts moraux. Il a même fait une ouverture sur la guerre d’Algérie qui nous concernait.

Deux jours plus tard, nous revenons à cet endroit pour visiter le centre de documentation situé au bas du mémorial qui est aussi très important car la vocation des stèles tient à susciter des interrogations après des visiteurs ; tandis que le centre de documentation est censé répondre à leurs questions sur l’Holocauste. À l’entrée la citation de l’italien Primo Lévi «  ça a eu lieu, ça peut donc se reproduire » attire tous les regards et c’est le message principal. Ce centre de documentation s’articule autour de quatre salles distinctes, chacune consacrée à un sujet particulier :

-Intitulée « Ort der information », la première salle expose l’ampleur du crime contre l’humanité Au travers de plaques translucides, sont présentés des propos de déportés.

-La seconde, la salle du silence « Raum der Stille » ne comporte aucun aménagement particulier retraçant des destinées particulières ; les photos de douze familles disparues, de nationalités, cultures, et couches sociales diverses y sont exposées.

-La salle des lieux « Raum der Orte » relate l’extermination commise sous toutes des facettes : les exécutions en masse perpétrées par les Einsatzgruppen, les exécutions quotidiennes commises dans les ghettos et afin le génocide a l’échelle industrielle dans les camps d’extermination et de travail forcé.

-La salle des noms, « Raum der Namen » constitue le moment le plus saisissant de la visite du mémorial. Une voix nomme le nom de chacun des 6 millions de juifs assassinés et prononce pour chacun une très courte biographie, alors que les noms s’affichent aux murs dans la pénombre du monument. Le visiteur devrait y rester un sacré bout de temps pour pouvoir écouter les références de l’ensemble des victimes.

Dans cette salle 15 familles juives et leurs styles de vie sont présentes. Des photos et des documents personnels représentatifs des juifs Européens avant l’Holocauste informent sur l’expulsion et l’assassinat de ces familles. Souvent seulement quelques membres de ces familles ont survécu, comme ce fut le cas pour Sabina van der Linden-Wolanski. Son discours à l’occasion de l’inauguration du mémorial en 2005 que l’on peut écouter sur l’autoguide m’a fait beaucoup réfléchir. Pour Nous, le Mémorial de l’Holocauste et l’exposition devraient faire partie des visites indispensables à Berlin. Il est vrai que ce n’est pas facile à digérer, et que cela peut affecter la bonne humeur du voyage, mais l’exposition est très bien conçue. Il y a beaucoup d’informations, et pourtant ce n’est pas pesant. De plus, c’est un espace idéal pour la réflexion personnelle.

Merci d’avoir suivi notre travail